Des indices et des données statistiques montrent que l’Afrique et le monde arabe sont des régions riches au sens propre du terme: pétrole, gaz naturel, diamand, phosphate, uranium, pêche maritime, tourisme,… Une richesse colossale certes, mais paradoxe! La masse populaire n’en profite point. Une fortune inégalable mais placée sous la mainmise d’une minorité, tandis que la majorité vit au-dessous du seuil de pauvreté. Des biens et des trésors naturels cencés appartenir, en principe, à tous; malheureusement, ce sont des élites de capitalistes et de propriétaires terriens- pratiquement des dirigents et leurs entourages- qui en exercent le monople pour en faire des affaires lucratives en vue de financer, d’armer leurs mélices et régimes policiers. A quoi s’attend-on donc quand la plupart des gens meurent de faim et que les chefs d’Etats arabes baignent dans le luxe et la richesse absolue? On s’attend évidemment à ce qu’une mutinerie soit
 déclenchée, entrainant une action collective de rébellion au sein des groupes; notamment les plus démunis. ceux-ci qui ont l’impression d’être les déshérités de la terre déscendent ostensiblement dans les rues pour crier haut et fort leur indignation, leur précarité; bref, leur ras-le-bol. La manifestation est en fait le seul et unique moyen auquel on a recours in extremis pour faire entendre sa voix et exprimer tantôt sa déception et son chagrin, tantôt sa colère et sa detresse. Par ailleurs, ce qui attise la colère de ces oubliés du monde moderne, c’est l’attitude et le silence complice des dirigeants occidentaux qui pronent et prêchent les droits de l’homme et l’égalité des chances mais qui, en même temps, adoptent une position de spectateur ou d’observateur passif, au lieu d’intervenir pour dénoncer et condamner les exactions et les injustices et redresser les inégalités. Pire encore, que résulte-t-il des inégalités et des
 injustices sociales? Il est important de le savoir, l’émergence d’Etats dans l’Etat, comme par exemple la corruption, le terrorisme, le proxénétisme, le trafique de drogue,…, des Etats hors la lois qui mettent la stabilité des nations en danger, entravent le processus démocratique et nuisent à l’Etat de droit, l’Etat de droit auquel on aspire avec ardeur. Enfin, pour conclure tout en gardant espoir, on termine par ce souhait » si seulement on pouvait supprimer les privilèges! »