A la suite de la révolte des jeunes Tunisiens qui ont contraint le président de la république à démissionner , à quitter le pays et à se réfugier en Arabie Saoudite,la presse internationale publiait des articles consacrés à la révolte de la jeunesse Tunisienne dans lesquels elle a abordé les causes qui ont provoqué la descente dans les rues des dizaines de milliers de jeunes à leur tête les diplômés chômeurs pour revendiquer le droit au travail et protester contre l’inégalité des chances,la mauvaise répartition des richesses.Elle avance que les revendications étaient au début sociales puis avec le temps elles sont devenues politiques :   l’instauration de la démocratie, la rupture avec toutes les pratiques malsaines la corruption,l’exclusion,le clientélisme,la mauvaise gouvernance.

Il est évident que sans la persévérance,la vigilance,la conscience des jeunes,l’appui, le soutien apportés aux contestataires par  des avocats,des syndicalistes, des associations des droits de l’homme  le  régime ne serait pas effondré et le président n’aurait pas quitté le pouvoir et le pays.La presse européennes et Américaine considèrent que l’absence de démocratie,des libertés, les injustices,la corruption, les bavures, les atteintes aux libertés, la mauvaise répartition des richesses,l’inégalité des chances étaient les causes qui ont  provoqué la révolte  puis la chute du régime .     

    Les décideurs,les dirigeants Tunisiens qui ont misé sur le sécuritaire,qui ont opté pour un état policier qui croyaient contrôler  tout,gouverner aisément,et que rien ne pourrait les déranger ont oublié que l’oppression,la répression amorcent l’explosion. En sous estimant la réaction de la population frustrée,maltraitée,exclue,marginalisée qui subissait les injustices qui était privée du droit à une vie digne, le pouvoir à Tunis a stimulé ,poussé les jeunes qui aspirent à une vie meilleure,à la liberté,à la démocratie qui leur garantit les droits et leur permet de prendre part à la vie économique et politique de leur pays à se rebeller,à se révolter.La mauvaise gouvernance,la répression n’ont cessé de  creuser le fossé entre le régime et le peuple, ont accentué la rupture entre les forces vives du pays et le pouvoir à Tunis qui manquait de clairvoyance, de lucidité,de pragmatisme et qui devait engagé des réformes politiques.