COMMEMORATION DE LA JOURNEE MONDIALE DES D.D.H…!

COMMEMORATION DE LA JOURNEE MONDIALE
DES DROITS DE L’HOMME…MAIS…AUSSI… !
Puisque les pays en voie de développement, s’ingénient avec une émulation spectaculaire, à calquer leurs modèles socioculturels, sur ceux du monde occidental, pourquoi se limitent-ils à de simples formalités, pour commémorer la journée mondiale des droits de l’homme ?
Commémorer un tel évènement, ne signifie nullement organiser, avec faste, des festivités, des défilés, des tournois sportifs, … ! Cette cacophonie est de nature à semer le doute, dans les esprits des citoyennes et des citoyens qui se sont battus, dans un premier temps contre les forces d’occupation, et qui poursuivent aujourd’hui, leur combat légitime, en vue de protéger et de préserver leur dignité humaine, au sens le plus large du terme.
Si certains pays ont bravement et concrètement franchi le cap des droits élémentaires, pour s’atteler à reconnaître d’autres droits plus audacieux, plus consistants, plus expressifs, il n’en est pas de même pour d’autres qui piétinent encore et toujours, qui hésitent à garantir, aux citoyens, le droit de s’exprimer librement.., de se réunir.., de revendiquer…, de dénoncer des abus intolérables de tous genres… !
Les droits garantis par les différentes conventions internationales n’admettent aucune confusions, ni dans la forme, ni dans l’esprit. De nombreux régimes totalitaires cependant, tentent en vain de redorer leur blason en embellissant les façades, en vue de tromper, de duper une opinion nationale et internationale, vigilante, consciente, des ruses et des malversations de ces dirigeants.
Pour y voir plus clair, à titre d’exemple, il suffit de constater que toutes les littératures des droits de l’homme, dans la majorité des pays africains, sont la chasse gardée de classes sociales nanties, des intellectuels, de la classe politique, et des dirigeants.
Les actions de vulgarisation, de sensibilisation, de formation, ne profitent qu’à une minorité des populations illettrées de régions enclavées, qui mènent une lutte perpétuelle pour survivre aux affres de la faim, des maladies, et du froid.
Il semblerait donc, que face aux multiples poches de résistance au progrès, à l’évolution des mentalités, à l’alphabétisation, et surtout à une véritable démocratisation de la société, dans le sens d’une « socialisation des pratiques démocratiques intégrées », il s’avère, plus que jamais, indispensable d’encourager, de développer, et de libérer les initiatives des O.N.G. afin de faire des droits de l’homme, une affaire de la société et non plus celle des gouvernements ./.
DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI




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