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Une femme sur quatre se dit victime de discrimination au travail

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Le Soir – vendredi 29 octobre 2010
Selon une étude, près d’une femme sur quatre (23 %) estime avoir subi une discrimination au travail en raison de son sexe. A l’inverse, 77 % ont répondu ne pas avoir ce sentiment.
Près d’une femme sur quatre (23 %) estime avoir subi une discrimination au travail en raison de son sexe, selon une étude menée auprès de 900 femmes et 166 DRH par le cabinet de conseil Cegos.A l’inverse, 77 % ont répondu ne pas avoir ce sentiment.
Quand on leur demande « quels sont les freins auxquels elles sont ou ont été confrontées durant (leur) vie professionnelle, 37 % les femmes interrogées citent « la maternité », surtout parmi les ouvrières et employées (43 %), devant les techniciennes et agents de maîtrise (37 %) et les cadres (32 %).
33 % des femmes citent « le temps consacré aux enfants », 28 % « le retour de maternité », 23 % « les préjugés des hommes », 22 % « la carrière du conjoint », 21 % « l’inertie des entreprises dominées par des valeurs masculines » et 12 % « les préjugés des femmes ». Enfin 25 % disent n’avoir rencontré « aucun frein en particulier ».
58 % des femmes interrogées ont ou ont eu des « difficultés pour concilier vie personnelle et vie professionnelle », selon le cabinet Cegos, créé en 1926. Elles attendent donc des aménagemements : 68 % citent le « doublement des congés pour enfants malades et pour familles mono-parentales », 64 % la « garde d’enfants », 62 % « des aménagements des emploi du temps lors de la rentrée scolaire », 50 % « la prise en compte des contraintes familiales dans l’organisation des déplacements », 42 % dans l’organisation des réunions.
Concrètement, les trois quarts des femmes estiment que c’est d’abord « l’étendue des plages horaires de travail » qui leur pose problème pour concilier travail et famille, devant la gestion des plannings et réunions (45 %), les imprévus (41 %) et enfin « les sollicitations hors temps de travail (soir, week-ends…) » (38 %).
Concernant le temps partiel, très majoritairement féminin, les femmes citent le plus souvent (42 %) la « garde des enfants » comme la raison pour laquelle elles ont pris un temps partiel. Mais 64 % des directeurs de ressources humaines citent cette raison. 41 % des femmes disent « que l’emploi à temps plein n’existait pas » (24 % des DRH) et 29 % « pour avoir un complément de revenu du partenaire » (18 % des DRH).
Seules 20 % des femmes disent que « cela correspond à un souhait de ne pas travailler à temps plein » (43 % des DRH).

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