Décès du Président Gabonais Haj Omar Bongo un très Grand Ami du Maroc
 » Nous sommes à ALLAH et nous retournons à lui « .
 

Lundi 08 Juin 2009

SM le Roi adresse un message de condoléances au ministre gabonais de la défense

Rabat – SM le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances à M. Ali Bongo Ondimba, Ministre de la Défense de la République gabonaise, à la suite du décès, lundi à Barcelone, de son père, le Président Hadj Omar Bongo Ondimba.

Dans ce message, SM le Roi affirme avoir appris « avec beaucoup d’émotion et une profonde affliction la triste nouvelle du deuil qui vient de frapper votre honorable famille et le peuple gabonais frère, suite au décès de votre regretté père, feu Hadj Omar Bongo Ondimba, Président de la République gabonaise « .

« En cette douloureuse circonstance, Je vous adresse, Monsieur le ministre et cher ami, et à travers vous à tous les membres de votre vénérable famille et au peuple gabonais frère, Mes condoléances les plus attristées et l’expression de toute Ma compassion, implorant le Tout-puissant d’avoir le regretté disparu en Sa sainte miséricorde ».

SM Le Roi souligne que « Le Maroc gardera du défunt le souvenir d’un homme d’Etat de haute stature et d’une grande sagesse qu’il a, si généreusement, mise au service du progrès et de la prospérité de son pays, du bien-être de son peuple, de la stabilité, du développement et de l’unité de notre continent africain ».

« Ami fidèle du Royaume et de Notre Famille Royale, il a bâti avec Mon regretté père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu L’ait en Sa sainte miséricorde, les solides relations de fraternité et de coopération qui unissent nos deux pays. Perpétuant ces liens privilégiés, Nous avons œuvré de concert à la consolidation de ces relations, les hissant au niveau d’un partenariat exemplaire fondé sur le développement humain durable », ajoute le message.

« Partageant votre deuil, Je prie le Très-Haut d’accueillir notre cher disparu dans Son vaste paradis et de vous accorder ainsi qu’à l’ensemble des membres de Votre honorable famille soutien et réconfort dans cette terrible épreuve ».

 » Nous sommes à Dieu et nous retournons à lui « . Véridique est la parole de Dieu.

Lundi 08 Juin 2009

Décès du président Gabonais Haj Omar Bongo

Libreville – Le président gabonais Haj Omar Bongo Ondimba est décédé lundi en début d’après-midi à Barcelone, a annoncé le gouvernement gabonais, cité par la télévision nationale. Le président Bongo a rendu l’âme à 14h30 (12h30 GMT) des suites d’un arrêt cardiaque, a déclaré le vice-Premier ministre chargé de l’Environnement, Mme Georgette KoKo, qui donnait lecture d’un communiqué officiel du gouvernement.

Le Premier ministre gabonais, Jean Eyaghe Ndong, s’était rendu lundi matin, en compagnie de hauts responsables gabonais, au chevet du président Bongo, admis depuis plusieurs semaines à la clinique Quiron de Barcelone. La nouvelle du décès a été officiellement annoncée simultanément à Libreville et à Barcelone.

Né le 30 décembre 1935, Omar Bongo avait succédé à la magistrature suprême au premier président du Gabon Léon Mba, en 1967, à l’âge de 27 ans. Un deuil de 30 jours a été décrété au Gabon.

Biographie de feu Hadj Omar Bongo 

Le président Hadj Omar Bongo Ondimba, décédé lundi après-midi à Barcelone, est né le 30 décembre 1935 à Lewai, dans le haut Ogodoue, district de Leconi, près de France-ville.

Après la mort de son père, survenue très tô t, le jeune Albert Bernard Bongo, connu pour sa modération et la clairvoyance de ses prises de position, quitte son pays natal pour poursuivre ses études, d’abord à l’école officielle de Bacongo à Brazzaville (Congo), puis au collège technique de cette même ville, d’où il sort bachelier dans la section commerciale et en philosophie plus tard.

A l’indépendance de la république gabonaise, la carrière de M. Bongo a évolué à un rythme rapide : il a occupé les postes de directeur adjoint, puis directeur de cabinet du président Léon M’Ba, chargé de l’information et du tourisme du 19 février au 24 avril 1964.

Du 24 avril 1964 au 24 septembre 1965, il est désigné directeur de cabinet chargé de la défense nationale.

Du 28 novembre 1964 au 28 novembre 1965, il a occupé le poste de commissaire du gouvernement auprès de la cour de sûreté de l’Etat.

En choisissant le jeune Albert Bernard Bongo, comme directeur de cabinet, le premier président du Gabon (1961-1967), Léon Mba eut tout le loisir d’apprécier sa modération et la clairvoyance de ses prises de position. C’est donc tout naturellement qu’il le nomme le 24 septembre 1965 ministre délégué à la présidence de la république.

En août 1966, il est chargé du ministère de l’information et du tourisme.

Du 12 novembre 1966 au 15 mai 1967, M. Omar Bongo occupe les fonctions de vice-président du gouvernement, chargé de la coordination, de la défense nationale, du plan, de l’information et du tourisme.

Le 27 mai 1967, M. Bongo devient vice-président de la république à la suite des élections présidentielle et législatives du 19 mars 1967.

A la suite du décès de M. Léon M’Ba, M. Omar Bongo devient conformément à la constitution, président de la république en décembre 1967, à l’âge de 32 ans.

Le nouveau chef de l’Etat va dès lors s’attacher à donner de son pays une image de cohésion autour du Parti Démocratique Gabonais (PDG), et à privilégier le développement économique permettant d’améliorer les conditions de vie de tous les Gabonais.

En 1973, il embrasse la religion musulmane par « conviction intime » et prend le nom d’El Hadj Omar Bongo.

En 1990, le chef de l’Etat instaure le multipartisme à l’issue d’une conférence nationale.

En septembre de la même année, des élections législatives pluralistes puis présidentielles en 1993 confirment la victoire du PDG et du président Bongo. La signature des accords de 1994 ouvrent la voie à une réforme de la constitution permettant d’asseoir définitivement le multipartisme par l’adoption de nouvelles règles de transparence et d’organisation des élections.

Grâce à l’action de feu Hadj Omar Bongo, le Gabon peut s’enorgueillir de jouir d’une stabilité politique et sociale qui font du pays un partenaire incontournable au sein de la communauté africaine.

La voix du président défunt faisait autorité sur le continent en matière de diplomatie et de paix.