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Conseil de la préfecture Oujda Angad / Session trop ordinaire

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La session  ordinaire du conseil de la préfecture Oujda Angad du mois d’octobre 2010, présidée par Lakhadr Hadouch en présence de Abdelffetah El Houmame, wali de la région de l’oriental et gouverneur de la préfecture Oujda Angad, a révélé, une fois de plus, que cet organisme élu est appelé à surmonter d’énormes déséquilibres budgétaires pour pouvoir satisfaire les besoins  des populations urbaines et surtout rurales de la préfecture, estimées à près de 500.000 habitants, selon le R G P H 2004

Au plan financier, la manne financière dont dispose le conseil est infinement dérisoire par rapport aux besoins identifiés ou pressentis. Aussi, le conseil ne peut-il non seulement réaliser un excédent estimatif mais il accuse un déficit estimé à près de 8 millions de dirhams pour couvrir des dépenses obligatoires. En effet, le conseil se trouve dans l’obligation de régulariser la situation de salariés, de rembourser les échéances du crédit FEC outre les charges que nécessitent le maintien et la maintenance du parc automobile souffrant de vétusteté. De fait, afin d’assurer l’équilibre financier nécessaire à la bonne gestion, il urge de recourir à diverses mesures pour diversifier et renforcer les ressources financières tel que la création de projets rentables , de nouvelles taxes…etc..

Mais, les problèmes conséquents au déficit budgétaire sont davantage aggravés par les mauvaises pratiques de conseillers. En clair, la bonne gouvernance et la pratique démocratique font toujours défaut à notre conseil. En témoigne le déroulement de cette session dont l’ordre du jour a porté sur 6 points. Vivement critiqués lors des débats, ces 6 points ont été, paradoxalement approuvés à la majorité. Ainsi, nous constatons que, au lieur de faire preuve de bonne gouvernance, de savoir, savoir-faire, savoir être et d’adopter des comportements démocratiques, des élus versent et de manière systématique dans l’extrapolation et la spéculation politique, véritables freins au développement convoité.

De telles pratiques qui vident nos institutions démocratiques de tout bon sens et en font une coquille vide, n’inciteront-elles pas notre corps électorale à boycotter davantage les prochaines échéances électorales à un moment ou la réconciliation des électeurs avec les urnes s’avère nécessaire à l’édification d’un état de droit moderne.

A signaler que le débat a concerné  l’étude du budget et les deux budgets annexes de l’Institut de formation technique et le centre de formation administrative, la programmation d’un « excédent estimatif pour l’exercice 2011, la discussion des rapports des deux commissions relatifs à la rentrée scolaire, la campagne agricole et l’aménagement du territoire  outre le sixième point «  constitution d’une commission provisoire pour le développement des ressources financière, point reporté mais qui n’ a aucune raison de figurer à l’ordre du jour puisqu’il existe une commission financière permanante.

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