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Avicenne au seuil de la psychothérapie

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Par dr :Mohamed BEN YAICH
Faculté lettres
E.Islamiques
Université Mohamed 1

D’abord il faudrait signaler qu’Avicenne était vraiment un cas
exceptionnel dans l’ère médiévale, spécialement au domaine
scientifique.
Il était un esprit encyclopédique indépendant ; une référence
médicale et philosophique incontestée.
Il est connu comme un philosophe ainsi que médecin, plutôt médecin
chef. Plus que ça, un psychologue du premier rang, qui exerçait la
psychanalyse, d’une façon ou autre, selon les moyens et les
méthodes favorables à l’époque.
Il allait même se spécialiser à l’éthique qui ne se séparait
jamais auparavant, chez les anciens savants, de la psychologie.
Les occidentaux, scientifiques du premier rang, le connaissait bien,
surtout au dix-neuvième siècle ou avant.
Par contre, nos contemporains l’ignorent, ou plutôt le désavouent,
par influence d’ignorance ou fanatisme, ses grands attributions et
grands œuvres, soit à l’échelon scientifique, philosophique etc.
Pour être objectif nous nous bornons, pour le moment, restreint, à
présenter quelques informations fameuses, médicales et psychiques,
qui nous rapprocheront de cette personnalité.
Comme ils le savent, historiens et chercheurs intellectuels, Avicenne
était doué ,d’abord, d’une intelligence bien aiguisée, une
intuition centralisée ,héritée et acquise depuis sa naissance et
ses études qualitatives . Il était  également, proche de la
dynastie régnante à l’époque. la grande  bibliothèque était à
sa mainmise .En générale, il était préparé pour être un savant
digne de  produire et  aider les autres.
Avicenne, alors, d’après ces données était parmi les fondateurs
de la gratuité médicale .il exerçait son métier par impulsion de
conviction, de savoir et pitié.
En ce qui concerne la psychologie, il était connu par ça célèbre
théorie, qui est : l’homme volant.
Celle-ci se résume par une hypothèse irréelle, mais raisonnable à
la méditation.
Il l’avait proposé pour approuver l’existence de l’âme,
nettement différente de la substance et matière corporelle.
C’est homme volant, est un sujet  imaginé, sous forme d’un
handicapé ou invalide , privé , et dépouillé, de toutes sources
pour se sentir .Il n’a ni yeux, ni oreilles ,ou odorat etc.
C’est homme là ,quasi-mort,  quasi-vivant, si on le rejette depuis
le haut- ciel dans un espace vidé de l’air, infiniment raffiné ,il
ne ressentira là que d’une seule chose, sans aucune intermédiaire
,c’est son propre âme :le Moi .
C’est une idée géniale pour réaffirmer l’indépendance du Moi,
loin de toute influence corporelle ! Pour empêcher aussi de tomber
gratuitement entre les mâchoires de la douloureuse Schizophrène
etc.
Cela indique, que l’homme est doué d’une seule personnalité
indivisible, par laquelle il subit sa responsabilité y compris sa
culpabilité.
Passons-nous rapidement de la théorie à l’application, Avicenne
avait bien exercé la psychothérapie avec soin, énormément
reconnue.
J’y propose alors un seul cas, fameux, pour démontrer le niveau
approximative.
Il s’agissait, alors , d’un prince , appelait :Nouh IBN MANSOUR,si
je m’en souviens .
Celui-là était tombé malade psychiquement, pareil à la
schizophrénie ou autres maladies mentales, on ne sait jamais
l’état précisément.
La scène se déroulait ainsi :
Aussitôt Le prince refusa de manger, commença à meugler comme un
bœuf, cria et demanda à ses serviteurs ou esclaves de l’immoler,
car il se cru un vrai bœuf avec des cornes et queue !
Sa famille, le khalife et tout le bataclan, se précipitèrent alors
pour lui trouver un issu, qui est d’abord, de lui faire renoncer à
ces bêtises et chimères ; amères et humiliantes pour la dynastie et
le futur politique du prince !
Avicenne était pour ce moment à la région ; on l’invita
d’urgence afin de sauver l’état du prince obsédé. Celui-là
accepta l’invitation, et la séance psychothérapique se déroula
comme suivant :
Dès qu’Avicenne constata le prince, et entendit ses meugles et ses
exigences hallucinatoires, il demanda de lui apporter un grand
couteau, pour l’aiguiser sous la vue du prince malade !.
Ce dernier contempla, avec inclination et tracas, les procédures
curieuses d’Avicenne, mais sans rien dire, ni renoncer à ses
agitations.
Cependant il s’approcha de lui, tendit sa main vers sa gorge, étala
sa peau, l’étira légèrement et cria avec un ton autoritaire : «
Oh mon petit bœuf ! Tu n’es pas encore maigre, ta peau est
tellement sèche, sans avoir de graisse, tes épaules sont très
baissés.
Mais pour être digne de t’immoler tu dois manger trop pour te
grossir et devenir valide à réaliser ton désir ! ».
Le prince malade, comme il l’avait à sa inconscience ou
subconscience, qu’il doive être immolé, accepta la proposition
d’Avicenne sans aucune objection, car il cru que c’est la seul
moyenne pour y réaliser.
Avicenne, devant cet accord-astuce, fait recours à la phytothérapie
ou autre médicament, tout en l’introduisant discrètement au
régime alimentaire concernant le prince et sa tolérance.
La séance finira alors par convaincre le patient, obtenir la
tolérance médicamenteuse, l’amélioration de l’état
graduellement jusqu’à la guérison totale .N’est-ce pas de la pure
psychothérapie, méthodique, digne d’être méditée, imitée ; ou
étudiée soigneusement pour y appliquer ?!

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