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Les principes de la médecine arabo-classique : A quoi ça sert ?

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par Mohamed BEN YAICH
université  Mohammad 1
faculté lettres
Oujda

malgré l’élimination intentionnel d’après certains occidentaux
,la médicine arabo-classique , médiévale , subsiste encore, soit en
ses principes ,soit en termes et pratiques .
lorsque on essaie de décrire un rapport concernant l’histoire de la
médecine nous n’invoquerions que la production ,scientifique
,léguée depuis l’ère hellénique,grec, en sursautant tout autre
pour présenter en vigilance hâtive les inventions parues depuis le
progrès connus en Europe,tel que les œuvres de Galileo  ,Copernic
etc. .
à propos de la médecine on en parle seulement d’Hippocrate,
Galenus , sans aucune intermédiaire, on passe directement à
l’époque de Pasteur et sa génération .
Ce fait là risque de supprimer fanatiquement une periode précieuse
qui avait constitué la station cruciale pour la renaissance efficace
de la médecine, purement, dite, scientifique, c’était, à
l’hégémonie et l’apogée de la civilisation arabo-islamique, par
son souffle lumineux, ressuscitant tout domaine scientifique, ainsi
qu’éthique.
Excepté certains écrivains modérés, occidentaux précisément, ne
manqueraient pas de rendre hommage à cette civilisation, récemment
parue, vivement qu’elle ait obtenu son rendement et ses fruits sans
concurrent.
Parmi eux, on trouvera MAURICE Lombard, historien français,
spécialisé à la civilisation islamique .celui-là avait rédigé un
livre, posthume, intitulé : l’Islam dans sa première grandeur.
Le paragraphe dont nous nous intéressons alors c’est le suivant :
« C’est, pensons- nous grâce à la conquête musulmane que
l’occident a repris contact avec les civilisations orientales et, à
travers elles, avec les grands mouvements mondiaux de commerce et de
culture…si les invasions germaniques ont précipité le déclin de
l’Occident les invasions musulmanes ont provoqué la relance de sa
civilisation ». (p 19 .flamarion)
Nous ne sommes pas entrain de glaner les aveux éparpillés par ici ou
par là pour justifier nos proclamations et idées, mais, seulement on
ferait allusion à l’importance du sujet dont nous venons de traiter
avec vigilance et brièveté pour en débuter.
La médecine, d’abord constituait l’un des plus importantes
piliers de cette civilisation visés, le nombre et la célébrité des
médecins arabo-islamique est incontestable,tels que Avicenne
,Averroès,Ibn zohr ,Razi,Antaki ,et la série, délimité, se
continue.
Malheureusement, on en parle souvent mais on ignore, quasi-totale
,leurs principes et participations à la découverte et la progression
de la médecine, ou on feint ne pas en savoir,soit par impulsion
fanatique préalablement,soit par négligence et indifférence.
Le fait qui m’a incité de tinter sur ce prestigieux sujet,
historio-scientifique, c’est que certains charlatans, opportunistes
souvent, s’en profitent d’une façons maligne, fraude et dole.
Cela se déroule par la présentation de quelques particularités
glanées en désordres et d’une façon irraisonnable depuis certains
petits livres ,jaunes troués, non reconnus, soit par leurs auteurs
soit par leurs justes attributions .ces livres –ci  n’ont aucune
relation avec la médecine ,précisément la médecine
arabo-classique.
Cette dernière était basée sur des principes infiniment
scientifiques, tout à fait raisonnables et justifiés concrètement
.ses règles étaient aptes d’être soumises à l’expérience
optimale, même  actuellement.
D’abord elle s’intéresse (la médecine arabo-classique) à des
définitions strictes, qui mèneront logiquement à établir les
principes  universelles, depuis lesquelles démarrera la recherche
médicale pour dépister les maladies et donner les diagnostics bien
précis.
Donc, elle se compose de la définition pour établir la notion, afin
d’obtenir la bonne guérison.
L’application dépendra de la conception, en combinaison avec la
conscience professionnelle qui finira par la belle communication entre
le médecin et le patient, qui n’est en générale que de la pure
morale sympathique.
Le diagnostic se relève depuis les phénomènes principaux de la
nature, la foi religieuse y compte toujours,y compris les coutumes et
traditions ; pas d’objection alors, ni contradiction là-dedans.
Tous ces principes se combinent avec les apparences, symptômes en
générale, physionomiques du patient.
Le traitement, d’abord, dépendra de ses sources selon leurs
simplicités ainsi que complexités .c’est pour cela on avait
divisé les médicaments en deux groupes :
-les singuliers, purement bruts et pharmaceutiques.
-les composés, précisément appliqués par le médecin traitant,
selon les cas et les états. Tout cela sans oublier d’annoncer la
date de péremption pour toute substance ou matière y appliquée.
Comme je l’avais signalé ci-dessus, le sujet est d’une ampleur
imprévue, inappréciée, surtout chez la plupart de nos récents
médecins. Cela dépend de la formation tronquée dans nos
universités, soit disant scientifiques, précisément médicales.
En éliminant cet héritage précieux de nos formations ,surtout les
principes de la médecine arabo-classique, çà veut dire qu’on
priverait, fortuitement, nos étudiants d’une fortune scientifique
qui peut leur être utile d’une façon ou autre, soit à la
conception ou à l’ampleur de l’application…à bientôt

MédiocreMoyenBienTrès bienExcellent
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1 Comment

  1. HICHAM CHARK
    01/05/2013 at 14:16

    Excellent !

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