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LE DROIT ET LE DEVOIR DE S’INDIGNER

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  LE DROIT ET LE DEVOIR DE S’INDIGNER

   S’indigner de quoi ? De tout. Du monde tel qu’il va ou plutôt tel qu’il ne va pas. Vous pouvez vous indigner en confiance. Ce  ne sont pas les méchants qui manquent : les banquiers, les financiers, les riches. Tous les méchants qui ont fabriqué le fascisme et le nazisme.

S’indigner contre les méchants Israéliens qui martyrisent les pauvres Palestiniens. Contre les administrations qui osent engueuler des  citoyens venus pour demander une attestation, ou un simple certificat.

S’indigner contre les frontières. Mais s’indigner aussi contre la mondialisation. Ne pas avoir peur des contradictions. Balayer  les derniers restes de rationalisation de l’esprit trop cartésien.

S’indigner contre l’égoisme des nations. Jadis, l’indignation était le réflexe favori de la bonne bourgeoisie conservatrice qui s’offusquait des provocations artistiques ou sexuelles des avant-gardes progressistes. Mais après un siècle, cette bourgeoisie de gauche a le pouvoir et l’argent. Elle défend en  vérité l’ordre du monde tel qu’il est. Conservatisme qu’elle habille des oripeaux d’une fallacieuse contestation, d’une indignation de pacotille.

Jadis, c’était ce qu’on appelait la droite réactionnaire qui portait ces valeurs de la Nation : la religion ou le pouvoir. Tandis que la gauche parlait d’usines, d’ouvriers, de rapports de force entre les puissances impérialistes. Alors, à défaut de changer le monde, de comprendre cette réalité, gauche et droite, en termes de positions, préfèrent la nier, l’étouffer sous les bons sentiments.

En ce sens, les partis politiques nationaux,  gagneraient, sans exception, à se remettre en question de la manière la plus rigoureuse, vu que le paysage sociopolitique national  n’est plus le même qu’il y a dix ans. Il  revient, par conséquent, aux bases des se manifester, de s’indigner, d’exiger de leurs dirigeants

de mettre tout sur la table, puis d’élaborer une feuille de route guidant les adhérents à réfléchir à une stratégie globalisante dans le but ultime de  poser les fondements essentiels des partis politiques nationaux, dans un premier temps.

La seconde étape sera consacrée à un regard aussi profond que possible sur les grandes orientations idéologiques en tenant compte des bouleversements que connaît le monde et les exigences que ces derniers nécessitent.

L’essentiel c’est de réfléchir à rassembler, d’une manière synoptique, aux éléments de réponse aux questions telles que : DES PARTIS POLITIQUES NATIONAUX , POUR QUOI FAIRE ?

QUELLES SERAIENT LEURS CARACTERISTIQUES SPECIFIQUES ?

Au niveau de la pensée, il serait indispensable de préciser les motivations incontournables qui président à cette remise en question des pratiques des partis politiques nationaux, en évitant rigoureusement les généralisations nuisibles et donc inutiles, il est de même pour ce qui est des répétitions du déjà dit.

QU’EST-CE QUE LA DROITE ? QU’EST-CE QUE LA GAUCHE ? QU’EST-CE QUE LE CENTRE ? Autant de questions se posent avec une insistance inquiétante. Il serait particulièrement dangereux de naviguer dans l’obscurité. Le peuple,  la société, réclament de la clarté, de la vérité, de l’audace, de la pertinence, de la transparence.

C’est en remuant l’état dans lequel se trouvent les partis politiques nationaux, que les politiques serviraient mieux et avec efficacité l’avenir de la démocratie nationale, car c’est là la base de toute action militante, citoyenne, prometteuse./.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

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