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De nets progrès dans le traitement de la spondylarthrite

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 Association Marocaine des Maladies Auto-immunes et Systémiques

 

De nets progrès dans le traitement de la spondylarthrite

L’association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques, présidée par le Dr Khadija Moussayer, spécialiste en Médecine interne et en Gériatrie, a tenu récemment (24 novembre à Casablanca) sa journée de l’auto-immunité, sur le thème « prédisposition génétique et maladies auto-immunes et systémiques ». Outre la maladie cœliaque, les dernières avancées sur les spondylarthropathies ont été examinées.

Les spondylarthropathies constituent un groupe hétérogène de maladies ayant des caractéristiques en commun, une  « nébuleuse » dont le chef de file est la spondylarthrite ankylosante (SPA). Elle comprend aussi le rhumatisme psoriasique, les arthrites associées aux maladies inflammatoires intestinales (maladie de Crohn et rectocolite hémorragique), les arthrites réactionnelles, les spondylarthropathies à début juvénile, les spondylarthropathies indifférenciées et le SAPHO.

Le dénominateur commun de ces maladies est l’inflammation de la colonne vertébrale et du bassin  (rachis et articulations sacro-iliaques), des articulations périphériques et des enthèses. L’enthésite est un phénomène central, correspondant à l’inflammation des points d’ancrage des différentes structures fibreuses dans l’os. On observe également couramment des inflammations au niveau des pieds (tendon d’Achille et fascia plantaire), des doigts (dactylite) ainsi que de la cage thoracique (arthrites sterno-claviculaires et sterno-costales).

Le diagnostic est posé généralement entre l’adolescence et l’âge de 45 ans. Elle touche en fait autant l’homme (mais sous des formes plus sévères) que la femme, une des rares exceptions dans les maladies auto-immunes qui concernent le sexe féminin dans plus des trois quarts des cas.

Sa forme la plus courante, la spondylarthrite ankylosante suit en fréquence la polyarthrite rhumatoïde. Elle touche entre 0,3 % et plus de 1 % de la population suivant les pays. Sa fréquence est nettement plus élevée chez la parenté de 1er degré et 2ème degré  où environ 20 % sont aussi atteints de spondylarthropathies ou d’autres maladies auto-immunes (psoriasis, maladie de Crohn ou encore uvéite).

La spondylarthrite est en partie déterminée par  la présence sur la « carte d’identité biologique de nos cellules », d’un marqueur spécifique (le HLA-B27 provenant du chromosome 6) : 88 à 95% des personnes atteintes sont positives à ce marqueur, tout en sachant que la fréquence du HLA-B27 dans la population générale est d’environ 8 %.

A la suite des interventions successives des Pr ou Dr Amal Zerrak, Abdelhamid Mohattane, Bouchaib Elmessaoudi, Corinne Miceli-Richard et Souad Ouhadi ains que des précisions apportées par les modérateurs, les Pr ou Dr Ali Hda, Khalil Bourezgui, Hassan Elkabli et Redouane Niamane, un certain nombre de conclusions se sont dégagées. Il s’agit notamment de:

  • Mieux identifier les patients atteints afin de raccourcir le délai entre l’apparition des symptômes et leur traitement. Le diagnostic précoce est en effet difficile  et le manque de signes objectifs dans les formes débutantes explique le long délai – de 7 à 10 ans – entre les premières manifestations et le diagnostic. L’apport des différents moyens d’imagerie (IRM, scanner et échographie ostéo-articulaire), qui se sont considérablement améliorés ces dernières années, doit permettredésormais une aide diagnostique réelle, notamment dans les formes débutantes.

·         Améliorer la qualité de vie des malades.La lutte contre l’ankylose est essentielle et passe par une gymnastique régulière et des séances de kinésithérapie. L’activité physique et sportive est recommandée.

·         Améliorer l’accès aux différents moyens thérapeutiques.Le traitement de référence repose d’abord sur l’emploi des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Ils sont généralement efficaces. Des traitements de fond sont aussi utilisés (salazopyrine, léflunomide, thalidomide…). L’arrivée des biothérapies a enfin révolutionné cette prise en charge : dans le cas de la spondylarthrite, l’activité notamment d’une substance (le Tumor necrosis factor alpha -TNF alpha), est beaucoup trop élevée par rapport à son état habituel dans l’organisme ; on a réussi à fabriquer des inhibiteurs, les anti-TNF alpha qui s’opposent à cette action inflammatoire. Ces molécules s’imposent maintenant comme un traitement majeur, en particulier dans les formes sévères où ils ont une efficacité clinique dans plus de 60 % des cas, avec une amélioration significative des signes inflammatoires à l’IRM. Leurs effets structuraux sont même possibles. Leur coût élevé est toutefois encore un frein important à un emploi plus large au Maroc.

 

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3 Comments

  1. maghriou
    03/02/2013 at 13:11

    kanchouf jmi3 albouldane kaykounou dayrine lea associtions ma3roufa walakine hna f maghribe walou ghi ichar baghyine nass isa3douna ifahmouna dakatira walakine machghouline

  2. Anonyme
    17/10/2017 at 10:14

    pour voire un docteur au Maroc il faux faire une très grande étude pour prendre une petite minute dans son bureau a prêt une journnee de patience pour voir le monsieur le médecin tu dois chercher les chiens a t’a manger dans une tasse

  3. lazri aicha
    21/06/2018 at 11:17

    je suis une marocaine je soufre d’une maladie inflamatoire (hla b27 positif) et je soufre baucoup de la maladie aidez moi ou je
    trouve la sociation de la maladie spondylarthrite au maroc.

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