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LA LIBERATION DE LA FEMME MAROCAINE : PARLONS-EN… !

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LA LIBERATION DE LA FEMME MAROCAINE : PARLONS-EN… !

     La question de la liberté de la femme, certains préfèrent plutôt parler de libération…, a toujours été abordée avec une prudence jugée, selon des cas, soit exagérée, soit hypocrite…

Mais au fait, ne serait-ce pas tout simplement un faux problème ? Sinon, il faudrait savoir s’il est posé un tant soit peu objectivement, ou peut-être ne serait-il pas pris en otage brandi à chaque occasion, par celles ou ceux qui cherchent à en faire leur cheval de bataille, susceptible de favoriser, aux uns et aux autres un quelconque espoir de brillance concurrentielle ?

Dans tous les cas de figure, il est certain qu’en réalité, la pertinence d’invoquer et/ou d’évoquer le problème de la femme marocaine, entendons par là, la déficience de sa promotion et de son égalité par rapport  à l’homme marocain, ne réside pas dans le fait de soulever la question, mais plutôt de tenter de l’actualiser en fonction d’éventuelles percées d’émancipation que ce dernier aurait réalisé ou dont il bénéficierait aux yeux de la société.

Au Maroc, surtout depuis une dizaine d’années, le statut de la femme, milieux urbain et rural confondus, a connu une certaine évolution, dans la majorité des points de vue socioculturels, économique, éducatif, politique…

Mais le phénomène qui intrigue le plus, demeure la multiplicité et la diversité des représentations, qui accompagnent  l’épanouissement de la femme tout au long de sa vie.

De nombreux préjugés, demeurent le plus souvent choquants, et à plusieurs justes titres. La société marocaine, de par ses origines, ses traditions séculaires, reste profondément attachée à son passé, et au passé de ses ancêtres.

Toutefois, ce n’est pas toujours le cas, dans certaines grandes agglomérations, où la femme travaille aux cotés de l’homme. Elle a pu réaliser des percées considérables, sur tous les plans, grâce à son niveau d’études, sa volonté, et son dévouement exemplaire.

Néanmoins, souvent c’est l’homme qui s’érige en tant que défenseur des droits élémentaires de la femme. Ainsi, lorsque l’on parle de sa libération                                                                                on  sous entend que ce sont bien les hommes qui tour à tour prennent le flambeau de sa libération, ou font acte de sa domination.

En d’autres termes, si libération il y a, ce serait bien de sa dépendance de l’homme, de sa domination par l’homme, qui par ailleurs revendique le droit et le devoir de la libérer de son joug. !

Une femme libre n’est-elle pas celle qui lutte, qui se bat, qui combat, au moyen de ses propres armes, pour recouvrer sa liberté, et signer son acte de libération, non plus exclusivement du joug de l’homme, mais désormais des injustices, des oppressions, de l’illettrisme, de l’analphabétisme…

Par conséquent, la femme marocaine est vivement appelée à livrer, de son plein gré, deux types de combats distincts mais nécessairement complémentaires :

1/Un combat pour se libérer elle-même, d’elle-même, et acquérir ses droits de femme libre et émancipée.

 2/Un combat aux côtés   de l’homme, pour la défense des droits de l’Homme, la défense des valeurs universelles de l’humanité toute entière

De ce fait, la libération de la femme marocaine se doit d’abord d’être une affaire de femmes qui seraient conscientes de leur marginalisation. Parallèlement, ce processus de libération gagnerait beaucoup à s’inscrire dans un projet de développement généralisé de la société marocaine toute entière. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI

 

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