Il n’y a pas que l’habitat anarchique qui est menacé d’effondrement. Même certaines habitations réglementaires ne sont pas épargnées  Tout récemment à Oujda, un architecte engagé par une société pour superviser des travaux d’embellissement de 3 appartements, est parvenu à constater des défaillances structurelles dans l’immeuble après avoir fait appel à un ingénieur spécialisé. Celui-ci a découvert que l’un des principaux piliers qu’il venait de piquer, avait subi une torsion au niveau de son armature et généré une dégradation du béton à proximité de la poutre sur laquelle ont paru de grandes fissures. Les autorités locales, avisées, ont alerté immédiatement les locataires et les ont sommé de quitter les lieux. Si les habitants ont obtempéré, les commerçants, suspicieux, refusent à ce jour d’évacuer les locaux.

En effet, explique un ingénieur de la commune urbaine d’Oujda, le bâtiment en question présente un risque d’effondrement mais on n’a pas encore déterminé les causes des défaillances constatées ni les actions appropriées à entreprendre, précise-t-il. Pour tirer tout au clair, une expertise a été confiée à LPEE – Oujda –

Par ailleurs, pour éviter tout drame éventuel, les autorités locales ont dressé des barrières le long de la façade du bâtiment et remis des mises en demeure à tous les locataires

A signaler que la durée de vie de ce bâtiment est ordinaire puisque l’autorisation de construire remonte seulement  à 1971.