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LA REGIONALISATION, UNE EXPERIENCE DEJA VECUE DANS LES FAITS…. ?

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    LA  REGIONALISATION, UNE EXPERIENCE DEJA  VECUE

   DANS LES FAITS…. ?

    Dans le domaine de l’éducation, la gestion des affaires pédagogiques exige depuis des décennies, le recours à la régionalisation comme approche essentielle du principe de proximité, au sens large du concept. .

Bien avant 1985, les responsables locaux et provinciaux de l’éducation nationale se trouvaient souvent devant des situations à dilemmes spécifiques d’une région à une autre du Royaume. Ils devaient faire preuve de beaucoup de créativité et d’ingéniosité, s’ils tenaient/voulaient absolument affirmer leur citoyenneté laborieuse, prouver leur génie local, avec un zèle le plus souvent excessif aux yeux des supérieurs directs et centraux.

Ainsi,  on désenclavait les coins les plus isolés, sur tous les plans, au moyen de mots d’ordre fièrement exécutés tels que : débrouillez-vous !rien n’est impossible ! arrangez-vous pour

débloquer la situation ! Nous ne voulons rien savoir !

La liste est très longue .Béni soit l’auteur de ces paroles : C’EST LORSQU’ON EST DEMUNI DE TOUT, QU’ON FAIT PREUVE DE CREATIVITE, CAR, IL EST QUESTION DE SURVIVRE, AFIN QUE D’AUTRES S’EMANCIPENT !

Dans le registre de la région  avant la création des A.R.E.F, toutes les finalités mises en exergue actuellement, se concrétisaient réellement, sur le terrain de la vérité transparente, sans tam tam , ni youyous : la gestion des affaires pédagogiques est un domaine qui se veut tout le temps, rigoureusement planifié, scrupuleusement organisé, objectivement hiérarchisé, et surtout finalisé, avec des tâches bien définies, soigneusement réparties, ou plus exactement, confiées aux différents acteurs partenaires : LA  DECENTRALISATION  S’EXERCAIT  AU QUOTIDIEN, DANS  LES  FAITS, AVEC LE  FAIRE,  LOIN  DU  DIRE , OU DU  FAIRE  FAIRE  TELECOMMANDE  PAR  DELEGATIONS  INTERPOSEES !

La raison de cette maturité naturelle, pourrait s’expliquer  aisément  par le respect doctrinal, de  trois valeurs/principes  cardinaux :

-1-Le principe de la conviction profonde des individus et des collectivités se sentant  toujours intéressés et concernés par la chose publique en général,et par l’éducation  prometteuse des générations en particulier.

 -2-Le principe du réalisme exemplaire des citoyens,résultat d’analyses conséquentes des deux pôles d’un développement conscient,progressif, durable : l’amour de la patrie et le travail.

 -3-Le principe  de transparence généralisée à tous les niveaux, excluant  toutes les apparences trompeuses susceptibles de nuire aux équilibres sociaux .et à l’égalité des chances.

Par voie de conséquence, le secret de réussite de la régionalisation vécue dans les faits,réside, en premier lieu,dans la mise en place de réseaux humains et matériels capables de huiler la machine d’une déconcentration  optimisatrice.

Nous pourrions ainsi multiplier  les exemples à  l’infini, s’il s’agissait  simplement de verser dans l’empirisme. Mais nous préférons garder le cap pour  tirer un certain nombre de propositions sous forme de questions :

-Une décentralisation ne devrait-elle pas d’abord être le fruit de la séparation des trois pouvoirs : législatif, exécutif, judiciaire ? N’est-elle pas surtout un processus permanent et non une fin en elle-même ?

 -Contrairement à certaines représentations, ne serait-il pas plus démocratique de préparer d’abord les citoyens à une meilleure déconcentration à l’horizontale pour des raisons de spécificités nationales, régionales, locales ?

  -Ne dit-on pas qu’une mauvaise centralisation vaudrait mieux qu’une décentralisation  et une déconcentration réussies aléatoirement ? Les opérations de décentralisation et de déconcentration, n’ont-elles pas rigoureusement  besoin d’un système fort et omniprésent de guidage, de supervision, de contrôle, d’évaluation, de régulation. ? Si une telle vision est une lapalissade, quelles seraient alors les conditions cardinales d’une régionalisation élargie et donc avancée ?

   -Entre le souhaitable et le possible,ne serait-il pas plus pertinent d’opter pour une troisième voie qui favoriserait le possible tout en gardant en vue le souhaitable comme référentiel pour enclencher une dynamique, au service d’un meilleur développement du processus de régionalisation élargie : rêve des  Marocaines et des Marocains. ?

Toutefois, il ne suffit pas de rêver, c’est de la qualité des préparations des différentes phases du projet de la régionalisation,et leur mise en chantier,que dépendra,sans le moindre doute,son aboutissement total sur le terrain des réalités vécues.

L’expérience des Directions Régionales actuelles,  créées afin de décongestionner, au maximum, les actions de certaines administrations centrales est sans conteste, très riche en enseignements exploitables ultérieurement.

Enfin, n’oublions surtout pas, que c’est bien de l’aboutissement du projet de la régionalisation élargie et avancée, que dépendra désormais tout l’avenir de notre cher et beau pays. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed  Essahlaoui

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