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Sur hautes instructions Royales, Karim Ghellab inaugure l’autoroute Fès-Oujda Un maillon qui porte l’armature autoroutière à 1.417 km

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Sur Hautes instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le ministre de l’Equipement et des transports, Karim Ghellab, a procédé lundi à l’inauguration de l’autoroute Fès-Oujda, longue de 320 km. Ayant nécessité un investissement global de 10,8 MMDH, ce maillon, dont les travaux avaient été lancés pas le Souverain, est le plus grand axe autoroutier jamais mis en chantier en une seule fois par la Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM). Avec célérité, la construction de cette infrastructure, qui a été réalisée dans un délai d’un peu plus de quatre ans, aura été un réel défi.
Une prouesse qui devrait être capitalisée pour baliser le terrain à «l’ambitieux programme du premier schéma d’armature autoroutière portant sur 1.417 km». Selon un communiqué du département de tutelle, «il s’agit d’un projet structurant qui fait partie de l’initiative royale pour le développement de l’Oriental et dont la réalisation permettra la mise en valeur des potentialités de la région, en particulier dans les domaines touristique, industriel et minier». Moins de 20 ans après le démarrage du premier schéma autoroutier national, cette liaison constitue l’aboutissement d’un effort de construction qui a nécessité un investissement global de plus de 38 MMDH.

Offrant un niveau de confort et de sécurité élevé, cette réalisation permettra au Royaume de jouer un rôle prépondérant en tant que pôle d’échange et de transit entre les pays du Maghreb, et entre le sud de l’Europe et le nord de l’Afrique. Tandis que jusque-là la durée du trajet s’élevait à sept heures, désormais moins de quatre heures et demie seront nécessaires pour parcourir le trajet Rabat-Oujda. Comme pour l’ensemble du réseau autoroutier du Royaume, celui de Fès-Oujda est doté d’infrastructures à haut niveau de service. L’axe comporte 13 échangeurs et intercepte plusieurs routes, deux voies ferrées (Fès-Oujda et Nador-Taourirt), un gazoduc et de nombreuses contraintes réseaux. Le tracé franchit également de nombreux oueds, dont les principaux sont Sebou, Bou Zemlane, Matmata, Bou Hellou, Zireg, Inaouène, Msoun, Moulouya, Za et Bou Rdim. Contre vents et marées, les travaux ont été entrepris selon un dead line approprié.

«L’avancement du projet a été constamment ralenti et jusqu’aux derniers instants par des grands mouvements de terre». Selon le département de tutelle, les conditions climatologiques sévères qu’a connues le chantier durant trois hivers consécutifs et jusqu’en juin 2011, marquées par une pluviométrie abondante, combinées au contexte géologique de la région extrêmement défavorable, n’ont pas facilité les travaux. L’infrastructure comprend 29 grands ponts d’un linéaire de près de 7 km, 75 passages supérieurs, 10 passages inférieurs et 69 passages véhicules. Outre de nombreux ouvrages hydrauliques, passages et passerelles piétons ont été construits, cet axe dispose de cinq couples d’aires de service et de deux parkings sécurisés destinés aux transporteurs.

Outre l’utilisation de (…) préservant l’environnement, la construction des ouvrages d’art autoroutiers a su tirer le plus grand profit du progrès technique réalisé dans les matériaux de construction (profilés d’acier, structures en charpentes métalliques …), le projet a également été l’occasion de réaliser un pont à haubans de 69m de long sur l’échangeur desservant la ville de Fès. Le coût du projet est de 10.800 MDH. Son financement s’est fait à 67,5% par des emprunts concessionnels qui ont fait intervenir le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe, le Fonds arabe pour le développement économique et social, la Banque européenne d’investissement, la Banque islamique de développement, le Fonds d’Abu Dhabi et le Fonds OPEC (OFID). Le reste du financement a été assuré en fonds propres avec une contribution du Fonds Hassan II sous forme d’une souscription au capital d’ADM de 2 MMDH.

Par Abdelali Boukhalef | LE MATIN

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