La ville d’Oujda s’apprête à accueillir sa majesté ces jours-ci. Une visite royale pas comme les autres. C’est vrai à chaque fois c’était des projets grandioses à inaugurer, mais il me semble que la surprise cette fois-ci aura un goût particulier. Un monument d’une architecture splendide. Un centre de recherche en sciences humaines et sociales pas comme les autres. Un véritable chef d’œuvre pour tous les citoyens qui l’ont visité. Un édifice inégalable dans tout le royaume, voire dans toute l’Afrique. Dès que vous mettez le pas dans le hall, ou vous pénétrez les salles de travail ou les bureaux des unités de recherche, vous sentez le fini, l’accompli, le sérieux.

La salle des conférences et la vaste bibliothèque donnent l’impression de la grandeur et ouvrent devant les Oujdis de larges horizons de développement. Oui, un développement pourrait-il se passer de la recherche scientifique ? Plusieurs instances y ont contribué à la naissance de ce projet. C’est là où réside son charme. C’est une œuvre collective. C’est une invention du génie oujdi qui va honorer tout l’Oriental. Certains ont eu l’idée, d’autres y ont cru, d’autres ont financé, d’autres y travailleront… C’est le fruit de la conjugaison des efforts de toute la ville millénaire !

Selon les responsables, ce centre vise la promotion de la recherche dans différents domaines scientifiques. Il aspire aussi au soutien des étudiants et des chercheurs dans leurs projets académiques, la création d’un espace  de dialogue  et de communication entre chercheurs et penseurs nationaux et internationaux. Il vise enfin la coopération et échange avec les universités et centres de recherche et de documentation partageant le même intérêt. Pour ce faire, le centre choisit comme moyens de travail la réalisation d’études et de recherches à l’initiative du centre en répondant à la demande d’autres institutions, la traduction d’œuvres scientifiques de l’arabe vers les langues étrangères sollicitées et inversement, la constitution d’une bibliothèque générale et spécialisée en sciences humaines et sociales et la publication de bulletins d’informations, de périodiques, d’essais et ouvrages de première référence.
Oujda serait-elle la capitale de la recherche scientifique ? La balle est dans le camp des étudiants et chercheurs !