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L’image de la mère dans – La Civilisation ma mère.. ! – de Driss Chraibi

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Le roman de Driss Chraibi au programme de la 2ème année bac se subdivise en deux parties : l’une intitulée ETRE et contient 10 chapitres, l’autre intitulée AVOIR et renferme 7 chapitres. Le personnage principal est la mère du narrateur et de son frère Nagib. Ils vivent dans une famille bourgeoise traditionnelle dans les années trente, c’est-à-dire sous le protectorat français. Dans la première partie la mère est décrite comme une personne analphabète, soumise à l’autorité du père, renfermée et idiote, à tel point qu’elle apporte à manger à la radio, symbole de la modernité. Mais peu à peu, elle acquiert sa liberté et tient tête au père en réclamant sa liberté. Elle le responsabilise de son état actuel et condamne implicitement toute la société qui est injuste envers les femmes. Elle a été mariée à l’âge de treize ans, l’âge du jeu et des poupées ! (C’est plutôt un viol !). Or, cette mère va se révolter contre cette condition humiliante et franchir la porte de sa prison. Ses deux fils l’emmènent au cinéma et au parc. Ils lui font cadeau d’une robe moderne et des bottes à la française. Un jour elle décide d’enterrer tous les objets qui évoquent son passé malheureux : peigne en os, fer à cheval, poupée, robes traditionnelles et babouches. Elle va suivre des cours de soir dans une école française, elle change tous les meubles traditionnels par des meubles modernes. Elle imite la femme française apprend à fumer des cigarettes ! Elle adhère le mouvement féministe et milite pour l’émancipation de la femme marocaine. Or, l’histoire finit par l’échec de ce projet et l’amertume du narrateur et de sa mère qui seront obligés d’aller en France pour s’y installer définitivement. Cette défaite de l’héroïne peut être interprétée par la résistance de la société arabo-musulmane, comme elle peut s’expliquer par l’inefficacité du modèle occidental proposé dans l’œuvre. Il faudrait signaler à ce propos que cette figuration de la femme chez Chraibi émane d’un cliché fréquent dans la littérature maghrébine d’expression française. L’appel à l’enterrement du passé et l’échec du changement est un thème récurrent chez l’auteur du « Passé Simple » et de la « Succession ouverte ». Certains de nos élèves ont remarqué ce pessimisme et cette déception règnent dans les romans de l’auteur, mais la plupart n’ont pas le niveau requis pour appréhender une telle œuvre et construire une interprétation personnelle. Certains intelligents considèrent ce roman comme une agression et une insulte à leur mère, à patrie, à leur passé… Pour les élèves littéraires et les classes de l’enseignement originel dans un lycée comme Jaber Ibn Hyan à Jerada, lire un texte de ce genre relève de l’absurde !! Alors pourquoi ces œuvres sont –elles programmées et imposées par le ministère ? « ça nous dépasse » nous répondent certains responsables…Côté enseignants, c’est un marché avec les maisons d’édition aux dépends des poches de nos élèves misérables ! Et la comédie continue de plus belle !! Sinon pourquoi changer cette même œuvre de Chraibi par un roman de Mohamed Khayreddine à partir de l’année prochaine, sinon faire plaisir à nos concitoyens Amazighs ?

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11 Comments

  1. oujdi en belgique benzerfa
    27/04/2007 at 09:56

    pour moi un ECRIVAIN du genre de CHRAIBI peut etre decrit comme le conte du fameux corbeau il voulait prendre forme d un pigent mais il a oublié que seule la couleur ne peut métamorphosé son identité qui sera encré dans ses marches !
    Chraibi ou tahar ce sont pour moi des vendeurs de folklores pour les français et francophones en géneral il imaginent et creeent un maroc des milles et une nuit telques les occidentaux aiment voir, ils leur vendent des fantasmes et des images pire qu’erotique en epluchant les diferences et contradictions marocaines. En tant que Marocain je ne me suis jamais senti dans une de ces contes et ecritures – pour ne pas dire une oeuvre – par ce que pour moi l’oeuvre depasse la vente de soit meme, pour ceux qui admirent ces livres il adhere pour moi au mouvement qui marie tourisme et prostitution.
    Quand je lis La nuit sacré de tahar on a envie plus de vaumir que de continuer a lire quand il decrit la scene du viol – pourtant avec consentement – tout en decrivant que la scene se deroule sous la voix de l’appel de la prière de l’aube et que le violeur recitait des sourates…. je me demande si un bout de papier comme celui la servirait à quelques chose pour nos élèves.
    L’echec que Chraibi evoque dans ce livre, moi je l’ai bien vue le jour de son enterement au Maroc, quand j’ai vu ces enfants j’ai bien compris de quel echec il parle c’est celui qu’il a lui meme façonner durant sa vie sur terre entre corbeau et pigeont

  2. ami
    29/04/2007 at 21:10

    un bon travail cher essbai ‘vous avez mi beaucoup de points sur les i .je pense qu on a besoin d un vrai dialogue ‘c’est comme ça que nous devons protrger nos eleves

  3. adil
    25/05/2008 at 01:19

    bonjour je voudrais bien avoir votre adresse msn monsieur et merci mon msn est adil_mosatini@live.fr

  4. tetouaniya
    06/11/2008 at 22:17

    moi j’ai un recherche sur l’oeuvre et je veut bien savoir des opinions

  5. yassine
    09/12/2008 at 04:52

    merci «ami driss» sa nous a fait un grand plaisir de lire ce livre je suis un jeun algerien j ai lisé ce livre au canada au lycée et je te dit bravo «ami driss» mais je me demande comment une t-elle femme tres traditionelle qu’elle se change completmant dans ce peu du temps qui est meme pas 2 ans ou moin mais ce grave a leur 2 petits enfants qui l aidé j ai telmant adoré ce livre c’est comme j ai envie de le lire une 3 eme foits pluto je vais le recomancé maintenant

  6. SOUKRI
    09/01/2009 at 22:45

    JE VX CHERCHE LE RUSIME

  7. marochebdo
    12/05/2009 at 20:43

    je pense que ce livre est implicitement plus resonnable et plus fondateur de la revolution feminine

  8. karkache youssef
    05/03/2010 at 18:38

    je pense que driss chraibi voulait parler de sa mére dans son roman car il voulait que tout le monde sachent les joies et les peines qu’alle a eut dans sa vie

  9. halima
    17/11/2010 at 20:10

    je suis pas d’accord avec vous,le roman de driss chraibi est une belle littérature et je crois que vous n’avez pas bien compris le contenu.

  10. redwane
    17/11/2012 at 00:17

    un bon travail m dress le travail dans une bonne image sur la femme traditionnel

  11. Samia
    18/12/2017 at 21:39

    Ce roman est un bon témoignage pour savoir la place de la femme dans notre société marocaine☺

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