Sous l’égide du conseil de l’ordre des médecins,l’ association des pédiatres de l’oriental a organisé en collaboration avec nombre de gynéco- obstétriciens; les premières journées pédiatriques de l’oriental à la salle de conférence de l’institut de formation aux carrières de santé d’Oujda ( IFCSO )
Cette manifestation scientifique,qui était animée par d’éminents praticiens dont Pr MOKHTARI professeur de pédiatrie au CHU de Paris(expert en néonatalogie) ,Dr BENAZZA Gynécologue,ainsi que plusieurs gynécologues et pédiatres; a intéressé une grande assistance constituée essentiellement de médecins , sages-femmes, professionnels de la santé et étudiants de l’institut.
Outre les exposés sur la surveillance de la grossesse et de l’accouchement en particulier dans la région de l’oriental; des débats fructueux ont porté sur les problèmes de morbidité liés à la femme enceinte(notamment le diabète ),leur implication sur le fœtus et le nouveau-né, l’accessibilité au monitoring lors des accouchements,la disponibilité des structures de maternité équipées en matériel….
Par ailleurs, selon certains intervenants notamment des sages femmes- la surveillance de l’accouchement et le monitorage reste un luxe pas encore atteint dans nos établissements hospitaliers au vu des ressources humaines qui restent insuffisantes(surtout gynéco obstétriciens) et du coup des prestations inaccessible pour certaines couches de la population.
En revanche, les intervenants étaient unanimes sur la nécessité de l’intégration progressive du bébé au repas familial à partir de six mois à condition d’observer les règles nutritionnelles et diététiques qui- selon  le Pr MOKHTARI- sont essentielles pour la croissance .Cependant, la précarité des familles (surtout en milieu rural) ne remplit pas les exigences d ‘une alimentation équilibrée pour certains bébés ,ce qui occasionne l’apparition de maladies liées à la malnutrition tel que Kwashiorkor et marasme.
A noter que, la malnutrition qui est la cause de mortalité infantile, constitue un problème de santé majeur dans notre pays; non seulement par la mortalité qu’elle engendre, mais aussi par les handicaps surtout psychomoteurs- qu’une carence dans certains éléments  nutritionnels (notamment protides, acides gras et vitamines) peut occasionner et qui coùte cher à la société.
Il convient de signaler enfin, que le Pr MOKHTARI a été sollicité pour faire partie de l’équipe de Yasmina Badou, ministre de la santé, pour la mise à niveau et la modernisation du pole de NEONATALOGIE au Maroc eu égard à son savoir et son savoir faire dans ce domaine- selon ses propres  paroles-; et qu’il anime des conférences dans plusieurs pays arabes ; notamment au Maroc et Palestine- sur le thème de la santé de la mère et l’enfant où les praticiens s’inspirent de son expérience.L’objectif essentiel de ces journées, souligne le docteur Younès Melhaoui, président de l’association des pédiatres de l’Oriental, est de réduire la mortalité maternelle et infantile et d’assurer une meilleure croissance du nouveau-né