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Réticence face au vaccin du H1N1

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Pourquoi les gens sont réticents face à la vaccination, y compris les professionnels de santé (médecins, et infirmiers….) ? D’ou provient la crainte d’être vacciné: du vaccin ou des adjuvants? Quels sont les risques? A ces questions et à tant d’autres ont essayé de répondre les professeurs et médecins réunis dans la conférence organisée le  jeudi 14 janvier 2010 par le syndicat des médecins du secteur libéral d’Oujda et région de l’oriental en partenariat avec la direction du ministère de la santé à OUJDA au complexe culturel .
    Lors de ce congrès , le professeur BADSI, éminent pneumo-phtisiologue de NADOR a exposé les différents stades de mutation du virus H1N1.
    Ainsi que les mécanismes évolutifs du virus.
    En effet, selon le professeur BADSI, deux mécanismes peuvent se réaliser:
    1) : S’il y a un glissement antigénique du virus de la grippe saisonnière, celui ci donne une simple grippe.
    2) : S’il y a cassure antigénique, il y aura une modification radicale du virus et par conséquent le virus donne une  grande pandémie comme  c’est le cas pour la grippe H1N1 , d’ou la nécessité de vacciner la population contre ce  mixovirus influenza .
    Par ailleurs , Dr IDRISSI médecin-chef du SIAAP d’oujda a mis en exergue les moyens mis en oeuvre par la direction régionale de la santé afin de vacciner la population a savoir :
    L’ouverture de centres de vaccination au grand public; dans les écoles , collèges, lycées , et les structures de soins .
    En outre, malgré la faible présence des professionnels de santé à cette rencontre, les débats et discussions étaient fructueux et dégageaient beaucoup d’intérêt. 
    On en déduisait que le problème de réticence à la vaccination ne se limite pas à Oujda seulement mais s’étend à toutes les autres villes du Maroc: peur du vaccin, ou influence des médias?

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2 Comments

  1. nicolas
    20/01/2010 at 22:13

    VACCINATION, SECONDE CHANCE

    Le point sur la grippe pandémique en ce début d’année 2010.

    Cette grippe pandémique n’a pour l’instant fait que 233 morts. Statistiquement, 233 c’est peu au regard d’une population de 60 millions de français. Pas de membre de ma famille, pas d’ami ni de connaissance parmi ces 233 qui manquent aujourd’hui à l’appel. Pour autant, parler de grippette pour qualifier cette grippe pandémique, c’est stupide ! Choquant, si l’on fait partie de l’entourage des 233 victimes. Parler ainsi quand on est médecin et que l’on exerce de hautes responsabilités, c’est déplacé et irresponsable.
    … Hommage à la mémoire des victimes de la grippe pandémique, partout dans le monde…
    Attachons-nous donc à limiter le nombre des victimes à venir de la grippe. La meilleure façon est la vaccination.
    Un peu comme au Loto, où ceux qui n’ont pas joué, forcement, n’ont pas gagné, les 233 français qui sont morts de la grippe n’étaient pas vaccinés. Ainsi, si l’on peut appeler chance le fait de ne pas mourir de la grippe, alors on peut augmenter ses chances en se faisant vacciner. Ma comparaison a ses limites, je vous l’accorde, les rapports sont ici inversés. Vous pouvez aussi gagner, c’est à dire ne pas mourir de la grippe, même si vous n’êtes pas vacciné. Ici, la notion de chance bascule vers la notion de risque : vous pouvez tenter de survivre à la grippe même si vous n’êtes pas vacciné. Vous prenez donc le risque, certes faible, de mourir de la grippe, faute de vous être fait vacciné. Tout dans la vie est histoire de risques et donc de choix. Quels morts souhaitons-nous éviter, et à quel prix. La société tolère bien les quelques 5000 morts par an sur les routes. C’est un mal chronique que nous avons tant de mal à diminuer ou même stabiliser. Les trois à six milliers de morts emportés par la grippe saisonnière chaque année sont des patients très malades ou très âgés, on ne voit pas clairement qu’ils partent à cause de la grippe. Ils sont acceptés facilement par la société.
    Encore une question de choix et de risques : vous pouvez vous faire vacciner et rejoindre les 115 cas (sur 5 millions) d’effets secondaires, non mortels, de la vaccination, ce serait pas de chance. Vous pouvez ne pas vous faire vacciner, là, le risque est de rejoindre les 233 morts de la grippe, c’est une grosse malchance. Exercez donc votre choix entre deux risques différents, en toute connaissance de cause.
    Pour ce qui est de l’avenir, les arts divinatoires ont leurs limites, mais l’histoire nous enseigne qu’il est bien possible que survienne une seconde vague de grippe en Europe et en France. Mais nul ne peut le prédire ni l’exclure avec certitude. Impossible aussi d’en prédire l’ampleur. Il est par ailleurs possible que le virus reste stable encore une année ou deux et soit ainsi notre prochain virus de la grippe saisonnière 2010-2011. Voilà donc deux bonnes raisons de se faire vacciner, il est encore temps.
    Une troisième raison, et non des moindres, est cette nouvelle phase de la vaccination où les médecins généralistes, qui le souhaitent, pourrons vacciner directement à leur cabinet leur patientèle. Gageons que cette possibilité va être l’occasion pour la population de recevoir fort et clair ce message de confiance qui a peut-être fait défaut à un certain moment, au début de la campagne de vaccination, où certains médecins ne recommandaient pas trop fortement la vaccination à leurs patients. S’étaient alors répandus dans l’opinion publique un doute affreux et les pires rumeurs sur le vaccin et son pauvre adjuvant. Tout cela est révolu, les médecins ont pris la grippe et la vaccination à bras le corps, la confiance est restaurée et les Français vont aller se faire vacciner à tour de bras. Le rapport risque sur bénéfice est de façon écrasante en faveur de la vaccination, et un conseil de non-vaccinationn aurait valeur pour le patient de perte de chance. Pour les tribunaux aussi sans doute.
    Une polémique récente stigmatise notre Ministre de la santé au prétexte que le nombre de doses de vaccins serait trop important. Quelle ingratitude navrante. Gouverner, c’est prévoir. Et dans nul autre pays que le notre, les chances de pouvoir éviter la grippe, et d’y survivre éventuellement ne sont aussi élevées.
    Pour une première pandémie de grippe, la situation est plutôt gérée avec brio. Un retour d’expérience important, dans de multiples domaines, permettra de tirer de riches enseignements pour l’avenir.
    Il est aussi encore temps de lire mon livre : SURVIVRE à la GRIPPE, Les clés pour comprendre. Pour tout savoir et surtout comprendre, le virus, le vaccin, les grippes, la pandémie. Pour prendre sereinement la décision de se faire vacciner et de faire vacciner ses enfants. Le livre est disponible sur le site Internet de l’éditeur : http://www.mordantdhericourt.com où je tiens à jour, autant que possible, des informations récentes, utiles et pertinentes sur les vaccins, la pandémie, dans la rubrique suite du livre. Un formulaire vous permet aussi de réagir au livre ou de poser une question. Ce livre est accessible au plus grand nombre.
    Une bonne résolution pour le début de cette année, pour vous et votre entourage : se faire vacciner.
    Bonne Année 2010 à tous.

  2. Sara
    26/01/2010 at 23:57

    Et bien si c’est le cas faudra chercher un autre vaccin contre la plus grave pandémie qui nous menace ici au Maroc! S’agissant de celle des accidents de la route (sachant que le nombres des décédés à cause de cette grippes depuis arrivé au Maroc et équivalent à celui suscité par les accidents dans « un » JOUR) … Je vois que c’est plus important qu’inculquer toutes ces idées et cette peur de ce H1N1 nonobstant qu’il est en vérité moins dangereux qu’une simple grippe !
    Moi personnellement je ne ferai pas le vaccin :) et je n’ai pas peur (pas de le faire mais plutôt de ne pas le faire)

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