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OUJDA : QUAND ON PRIVATISE LA SANTE PUBLIQUE SANS ALTERNATIVE POUR LES CAS PRECAIRES

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D’abord, le ministre de la santé était public et social à la fois.  Les hôpitaux et ses centres accueillaient des malades  généralement pauvres et précaires, et les traitaient gratuitement (elle donnait même des médicaments pour poursuivre le traitement à domicile).
ensuite il changea de  stratégie,  il devient ministère de la santé  (point )le terme publique fut englouti et introduis des services de payage à la place des services d’accueil .Ses hôpitaux et ses centres deviennent des SEGMA (services d’état gérés de manières autonomes : des malades même pauvres et précaires devaient verser à la caisse le prix de la prestation sanitaire qu’on appellera plus tard tarification : chaque prestation a son prix (consultation, radiographie, examen de laboratoire, hospitalisation ……..)
Ainsi, l’hôpital devrait fonctionner à partir de ses recettes  ,plus  l’hôpital donnerait des prestations de qualité ; chaque  hôpital est confronté à ses besoins L’Etat se détache peu à peu de sa fonction publique et social en matière de santé et laisse la population financer ses soins et ses maladies conséquence : les subventions de l’Etat diminuent petit et à petit dans sur but de disparition total des subventions sanitaires. Au même moment, les cliniques privées poussent comme des champignons dans toutes les villes : le secteur est prometteur et rentable : si le devait payer dans un service « public », mieux vaut qu’il soit orienté vers une clinique . D’ailleurs, plusieurs professionnels de santé cherchent des clients dans les hôpitaux pour les orienter vers les clinique ( ce n’est un secret pour personne).
Le comble , c’est que la stratégie nouvelle, c’est d’autorises des hommes d’affaires à a ouvrir des cliniques à recruter du personnel, et soigner des malades( le secteurs est prometteur on l’a dit )
En somme : l’Etat veut se retirer de la prise en charge sanitaire qui est un fardeau pour les finances publiques et  surtout sur instructions des bailleurs de fond (fmi, banque mondiale….).
Heureusement, certaines associations caritatives  on prit la relève et c’est un très bon exemple pour la solidarité sociale et une alternative encourageable pour soulager des malades pauvres, n’ayant point  accès aux services de santé.
A ce propos, nous rendons hommage à l »association BASMA d’Oujda, qui  se charge d’aider les malades  nécessiteux, de lunettes aux malvoyants et d’organiser des  circoncissions, et doter les handicapés en chaises roulantes  ainsi que d’autre actions de santé financier par des bienfaiteurs.
Que dieu les récompense de leurs bienfait.

Madani Mohammed

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