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LE PLAISIR ET LA FIERTE DE SERVIR LA FRANCOPHONIE… !!!

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                LE PLAISIR ET LA FIERTE DE SERVIR LA FRANCOPHONIE… !!!

                 D’après un texte emprunté et adapté à une étude spécialisée critique)

-Servir la Francophonie, c’est servir la langue française, la diversité linguistique et culturelle au moment où doit se traduire, dans les faits, le principe de protection et de promotion de la diversité des expressions culturelles, le principe de parité des langues officielles et de travail dans les organisations et les forums multilatéraux.

Car par-delà la sauvegarde du patrimoine de l’humanité, c’est la démocratisation des relations internationales, la solidarité et la paix qui sont en jeu.

-Servir la Francophonie c’est servir la démocratie, les droits de l’homme, et la paix dans le droit fil des engagement souscrits à Bamako et Saint-Boniface et ce au moment où les partenaires internationaux doivent porter un regard réactualisé sur les mécanismes  de promotion et de sauvegarde de la démocratie et es droits de l’homme, où ils doivent formuler et formaliser avec les acteurs nationaux, à l’échelle des pays ou de groupes de pays, des feuilles de route c consensuelles, et fournir un accompagnement toujours mieux adapté. Car, malgré les acquis enregistrés dans ces domaines, nous savons la fragilité des processus d’approfondissement de la démocratie, de sorte de crise et de consolidation de la paix.

Cela requiert avec vigilance accrue de la part de tous et une détermination sans faille, seules à même de favoriser une démarche conjuguée d’alerte précoce et de prévention des crises et des conflits au quotidien.

-Servir la Francophonie, c’est servir l’Education, l’enseignement supérieur et la           recherche au moment où la communauté internationale doit redoubler d’efforts pour honorer l’objectif de l’Education pour tous à l’horizon de 2015, au moment où nous devons, aussi, assurer des formations tournées vers l’emploi pour tous, et une information linguistiquement accessible à tous, dans tous les domaines de l’activité humaine.

-Servir la Francophonie c’est servir la solidarité et le développement durable au moment où semèrent, sur fond de crise alimentaire, énergétique et financière, des négociations internationales et commerciales déterminantes pour l’avenir de tous les Etats, mais où tous les Etats ne sont pas en mesure de faire entendre leurs voix, au moment, où se fait jour, aussi, la tentation de répercuter sur le budget de l’aide au développement les efforts financiers induits par la crise financière.

-Servir la Francophonie ce n’est donc pas  servir une organisation, ou des institutions, c’est servir une certaine conception de la mondialisation et des relations internationales, plus équitable et plus démocratique. C’est aussi et surtout, servir des hommes et des femmes qui sont en droit de se demander à quoi leur sert la chance d’être nés humains s’ils n’ont pas les moyens de vivre comme des humains.

Cette efficacité dépend, certes de nos modes de gestion et d’organisation. A cet égard, la Maison de la Francophonie qui est disponible depuis 2010 grâce aux efforts de la République Française constitue le point d’orgue de la réforme menée.

C’est là une approche analytique adoptée par Abdou Diouf, secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie, la Francophonie est donc plus qu’une thèse, ou une étude à caractère spécifiquement sociolinguistique et culturel, mais une réponse fortement argumentée aux « allégations fortuites et tendancieuses » régulièrement soutenues, avec une persistance violente et orageuse par  les détracteurs inconscients de ce qu’il appelle une «  réalité » absolue parce que vécue quotidiennement par le monde et dans le monde.

Or, tout un chacun sait que l’Organisation de la Francophonie est surtout une organisation politique lancée par la France et ses amis à des fins structurellement hors du circuit linguistique bien qu’elle en profite généreusement et stratégiquement dans tous les concerts internationaux, sans la moindre exception.

De surcroît, des voix s’élèvent fébrilement pour dénoncer le caractère impérialiste de l’Organisation de la Francophonie, ce qui est scandalisant, à la limite d’une sorte de protectorat déguisé, à vocation socio économico politique. C’est de la politique, autrement dit, qui vise avant tout à développer les intérêts des grandes entreprises, des marchés délocalisés à travers la planète.

Par ailleurs, l’Organisation de la Francophonie œuvre pour une diplomatie parallèle, qui soutient les efforts officiels des gouvernements dans les conflits et qui plus est, encourage les marchés stratégiques de produits made in pays amis intimes des Etats Francophones.

Oui, si l’Organisation de la Francophonie contribue à la lutte contre le sous développement dans toutes ses formes et ses dimensions, oui si elle développe parmi les Etats et les Nations du monde une égalité des chances dans tous les domaines, loin du favoritisme abject, du clientélisme odieux.

Oui, enfin, si la voie/ la voix de la Francophonie œuvrent sans ambages pour la libération des peuples et pour l’instauration et le développement  d’une véritable démocratie au service de l’Humanité. (A suivre)

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI

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