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Notre système éducatif : Entre les attentes et les échecs.

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Notre système éducatif :
Entre les attentes et les échecs.
En parcourant les pages publiées sur notre portail, j’ai eu l’occasion de m’attarder sur un article intitulé : JOUROUH FI QALBI MOUDARRISAH, publié sur le site oujdacity dans notre langue.
J’ai été également attiré par un autre écrit qui a décliné  les maux du système éducatif*  de façon cette fois -ci plus réaliste et objective ; je n’ai qu’à  féliciter son auteur pour sa franchise et son audace.
*/national-article-81246-fr/les-trois-grands-maux-du-systeme-educatif-et-solaire-c.
Ce dernier avait rapporté dans un autre le climat dans lequel s’est déroulée une sorte de marchandage qui n’a pu bénéficier aux élèves d’un établissement public d’une éventuelle réintégration. Ce qui a déclenché un mécontentement parmi leurs  parents. C’était un rapport explicite écrit dans l’autre langue où  cet enseignant  a exposé durant le débat qui s’est déroulé à huit clos une situation épineuse**.(il parait qu’un compromis aurait été par la suite trouvé).
**/regional-article-83353-fr/mecontentement-des-parents-deleves-du-lycee-oued-eddahab.html
L’article le plus attirant est celui où son auteur a adressé un message sous forme de lettre ouverte écrite en langue arabe à une catégorie d’enseignants où il les a, dans un premier temps , pointés du doigt et dénoncés avec amertume, avant de les supplier de revenir à DIEU, de se contrôler et de faire appel à leur conscience ,des enseignants malheureusement dont le qualificatif n’exprime que le nom***.
***/national-article-83472-ar/.
En tant que simple observateur, j’ai eu le privilège durant mon parcours extra professionnel d’assister à  des conférences-débats sur la question,  ou encore en tant que parent d’élève membre  d’un corps associatif. Cela a été pour moi l’occasion et l’opportunité d’examiner  certaines questions se rapportant à l’éducation durant des séances de travail qui se déroulaient dans des milieux restreints suivies d’initiatives, qui, tantôt touchaient l’objectif préconisé tantôt avortées. Cela m’a donc permis d’acquérir une modeste  expérience pour examiner quelques volets et  collecter un certain nombre de points de vue et suggestions utiles à l’enrichissement de mon approche de la problématique, une problématique paraissant insoluble. Ce bagage m’a ainsi permis d’établir une sorte de rétrospective de l’ECOLE MAROCAINE depuis l’indépendance à nos jours avec cette réserve que ce modeste travail émane d’un simple observateur  et non d’un pédagogue chevronné ou d’un analyste de son temps.
Un article en langue arabe signé par monsieur Ramadan MASBAH EL IDRISSI, l’un des principaux acteurs pédagogiques connu à travers sa sacrée plume qu’il manipule avec audace et perfection, l’un des piliers de notre portail, un article paru sur la page d’informations de ce site où notre audacieux collègue a rapporté chronologiquement l’historique le long de  son ébauche qu’il a entamée pour dévoiler et dénoncer la mauvaise politique engagée dans le cadre de l’arabisation de notre enseignement dans le but de prévenir quant à son « imazighisation ». (je  crains ne pas me tromper). J’en profite pour lui adresser mes sincères saluts et souhaiterais qu’il ne jongle trop dans ses beaux écrits,  car des fois il me fait perdre dans des parenthèses et des crochets.
Les fidèles lecteurs (trices) de notre site ont certainement relevé la multitude des articles publiés et traitant de la problématique du système éducatif et de  l’école publique. TANT MIEUX !
Il y a au moins 10 articles en langue arabe et 5 en langue française (ça fait 15) concernant l’éducation, l’école publique et le système qui les gèrent  tombant tous les mois sur ce site. Ils sont signés par leurs auteurs dont la quasi-totalité  appartient au corps enseignant, sans compter des parents d’élèves. La minorité négligeable qui n’appartient pas à cette famille, par sa citoyenneté,  parvient à montrer son inquiétude à l’égard d’un avenir incertain du système éducatif régissant notre Ecole. Il faut compter donc  quelques 300 articles qui  ont été publiés sur ce site durant les 20 mois écoulés, à travers lesquels la majorité de leurs auteurs ont  traduit avec une grande analyse, en toute objectivité et avec regret , l’aspect négatif de notre système éducatif et la façon dont il est géré par des responsables qui,  croyant avoir utilisé des  outils pédagogiques valables et  adéquats  pour le sauver, outre les lacunes que peut présenter le centre de décision, n’ont fait qu’enfoncer le clou. Par conséquent, et comme tout le monde le sait, la situation va de mal en pis.
Pour témoigner de cela, ni vous ni moi n’avons  vu et lu des articles durant cette période, ni durant les précédentes dans lesquels  leurs auteurs pouvaient aspirer à un bilan positif, excepté « qué……lques » écrits dans notre langue où des pions ont fait preuve d’allégeance à leur ministre pour mettre en exergue sa politique qui leur paraissait utile et payante :celle d’un gendarme, exercée avec promptitude en apparence, mais dont les procès-verbaux non infligés, restent sous l’égide de lois devant régir aussi bien les « mineurs que les ministres »  mais qui demeurent non appliquées, tout en oubliant d’exercer celle estimée nécessaire et suffisante à une relance de la part d’un bon politicien, à la fois gestionnaire, éducateur, parent d’élèves et pédagogue. Par ailleurs, quelques honnêtes gens, induits en erreur, ont fait preuve de naïveté en s’exprimant avec optimisme à travers de brefs commentaires restés stériles.
Au final, les personnes qui constituent ces deux catégories confondues citée ci dessus veulent faire preuve, les unes, de leur degré de conscience, les autres, de leur militantisme. Toutes les deux, dotées d’un degré de civisme, procèdent à des analyses rigoureuses après diagnostic et  aboutissent à des conclusions dans le but d’éclairer le lecteur. A travers leurs conclusions, ils font rappeler les dérapages commis durant cinq décennies de tâtonnement par ceux  qui étaient et sont appelés en principe à veiller sur la bonne avancée du système éducatif, aussi bien par les administrateurs que par les enseignants. Cela ne pourrait donc que fertiliser notre champ de culture et de réflexion.
Dans ce contexte, certains auteurs souhaitent par leurs écrits participer à une prise de conscience, d’autres se fixent comme but d’insister sur ceux qui doivent veiller sur la bonne marche du système éducatif à ce qu’ils nous écoutent pour rectifier le tir et répondre à nos attentes. D’autres encore choisissent de s’extérioriser et se défouler à leur manière pour exprimer un refoulement, les uns d’une façon concrète les autres s’exprimant d’une façon abstraite (heureusement que tout le monde n’est pas philosophe !), chacun et sa façon de rédiger. J’avais  saisi une occasion pour m’exprimer là-dessus sur ce site dans mon « A CŒUR OUVERT » paru en deux parties les 02 et 07 mars 2013 ;  pourvu que nos écrits remuent les consciences et touchent leur cible.
Nous nous trouvons des fois en train de méditer…, chacun  naviguant dans sa propre petite barque pour se laisser emporter par un lent courant avec douceur sans toutefois prendre la peine de ramer.
Il est donc de notre devoir de continuer à participer au  débat sur ce sujet pour l’enrichir davantage, comme il est impératif de répondre à cette grande question : celle de savoir comment sauver notre système éducatif dans son ensemble ?  Question qui est tout le temps à l’ordre du jour, et ce pour trouver des remèdes aux contraintes qui le désengagent et des solutions aux problèmes qui  le minent. Il faut absolument, non seulement lui insuffler un peu de sang pour lui assurer une guérison et se dire qu’il est souffrant, mais également le désintoxiquer pour le sauver et le faire revivre afin de le faire sortir de l’impasse où il se trouve, car une frange des intervenants est d’accord (corps enseignant intègre et parents d’élèves conscients – du moins ces deux catégories sociales les plus concernées et soucieuses de l’avenir des futures générations- ) sur le fait que le système  est agonisant.
Après l’avoir bien diagnostiqué, soumis à de multiples analyses, ensuite  contribué à trouver le moyen de mettre en œuvre nos ultimes concepts, nous avons l’espoir de nous faire entendre.
Pour ne pas exclure les futurs enseignants les plus ambitieux et les débutants qui n’ont pas le choix de reculer, je leur dis qu’ils doivent  puiser dans les sources les plus riches pour mieux  s’approfondir dans leurs éventuelles recherches, de là, ils auront à mieux cibler leur analyse afin de  joindre leur voix à leurs prédécesseurs pour s’améliorer, améliorer leur contexte, se frayer un chemin sur le champ de bataille pour mener un combat collectif, suggérer des solutions et satisfaire nos (nous tous) souhaits.
Quant aux élèves et  étudiants universitaires  qui s’y retrouvent, ils  sentiront bien les maux engendrés par les différentes  politiques menées à l’égard de ce vecteur clé, origine de tout décollage socio- économico – culturel, ils n’ont qu’à assumer.
Les simples lecteurs, de leur côté, devraient certainement trouver l’opportunité de meubler leur temps. Les plus concernés s’orienteront pour se documenter davantage et satisfaire leur plaisir à élargir leurs connaissances. Ce qui ne nous empêcherait pas de nous  sentir en position d’ajouter un petit plus à une prise de conscience solidaire et collective.
Les écrits rappelés plus haut (  et tant d’autres)  doivent déclencher en nous  en tant que lecteurs et acteurs sociaux l’envie  non seulement de méditer mais de traduire nos émotions par du concret, de nous joindre à leurs auteurs  pour  enrichir  le débat sur ce sujet, le fructifier et continuer à dénoncer comme ils le font et l’ont audacieusement fait.
Quelques rares collègues  se penchent souvent sur la question en continuant à approfondir le débat ou faire des rappels sur ce qui a été déjà dit et redit sur la question. Qu’importe leurs noms, ceci afin d’éviter aux uns de tronquer leur modestie et aux autres de se faire attribuer la médaille de la gloire. En tout cas, Ils ont tous le droit et le mérite de s’acharner sur les décideurs, dans notre langue ou dans l’autre, car la réussite de l’école publique, est la clé principale de tout essor et l’espoir d’une population démunie, sa défense ne peut être  contestée. La moitié de cette population qui  est urbaine et dont la majorité se trouvant concentrée dans des quartiers populaires et les bidonvilles, confrontée à des fléaux sociaux, en train de batailler à tort et à travers, trouve juste le moyen pour à peine gagner son pain, tout autre besoin serait pour elle un luxe. Une autre, rurale, ne comptant que sur une pluviométrie aléatoire, ne cesse de revenir à DIEU à tout moment dans l’attente de ses  pluies, premier et grand espoir pouvant la mettre en confiance . Prions DIEU LE TOUT PUISSANT de répondre favorablement à ses « êtres » et de nous accorder sa grâce.
Toutes les deux donc ne pourraient fuir l’école publique où elles devraient en principe trouver instruction et éducation et non en faire temporairement un simple refuge, car elle ne pourrait être à la merci de l’école privée.
Mohammed BOUASSABA.

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