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LES DANGERS REELS DES TRANSFERTS DE DEMOCRATIES.

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 LES DANGERS REELS DES TRANSFERTS DE DEMOCRATIES.

       Dans une de nos chroniques précédentes nous avions souligné, de manière fort explicite, le rôle, l’intérêt, la pertinence des modèles en matière de pratiques démocratiques, pour des raisons qui nous semblent toujours logiques, valables, justifiables. Les pays encore en voie de développement, essentiellement sur les plans de la bonne gouvernance, ne pourraient aucunement se permettre d’ignorer les phases incontournables et ultimes de la sensibilisation, de la familiarisation, avec de la culture démocratique la plus variée, la plus diversifiée possible.

 C’est le même scénario qui se répète chaque fois qu’il est question de formations initiales, continues, et/ou permanentes des cadres supérieurs d’états :

1-Observation rapprochée de modèles, d’exemples, aussi diversifiés que possible.

2-Prise progressive de distances, pour mieux parvenir à analyser lucidement, ces exemples.

3-Libération progressive des tutelles, des modèles, des exemples, dans le but légitime de se forger son propre modèle, son propre exemple.

      Par conséquent, en matière de démocratisation de la société, il s’agit bel et bien de se plier à un certain nombre de contraintes rigoureuses qui régissent « la stagiérisation »  des états, des pays encore en voie de maîtrise de processus d’une démocratisation généralisée.

      Oui, nous osons insister, tout haut, sur deux conditions vitalement indispensables :

1-Aucun état,  aucune société, ne saurait s’arroger le droit de prétendre se passer des modèles      démocratiques expérimentés par d’autres états, par d’autres sociétés, sous aucun prétexte. Les états, comme les individus, comme les sociétés et les peuples, doivent se soumettre aux principes et aux règles de compétentialisation  à la démocratisation.

2-Aucun  état, aucune société, ne saurait s’arroger le droit d’imposer au pays, à la société, une quelconque fidélisation à un modèle démocratique privilégié, au détriment des principes et des valeurs de la responsabilisation, de l’autonomisation, de la libération des tutelles des modèles et des exemples d’autres sociétés plus avancées : le prétexte du transfert de modèles, d’exemples de démocratisation ne saurait, en aucun cas, servir de prétexte à une dépendance socio-économique, politique, culturelle, éducative, entre autres…

    SI LES DEMOCRATIES SONT DES  ŒUVRES  UNIVERSELLES, LES PROCESSUS DE DEMOCRATISATIONS, EUX, DOIVENT LOGIQUEMENT ET IMPERATIVEMENT ETRE L’ŒUVRE DES ETATS, DES SOCIETES, DES PAYS, DES PEUPLES CONCERNES.

       Autant les dangers de démocraties abusivement ou arbitrairement importées/imposées guettent les sociétés non / ou peu développées, autant des processus, de démocratisations généralisées, conduits et assumés par les sociétés concernées, elles- mêmes, dans un cadre transparent de responsabilisation et d’ autonomisation  de qualité, constitueraient des assises, des socles solides, garants d’une démocratie au développement prometteur, à l’abri des aléas imprévisibles et de ceux des réalités quotidiennes./.

 DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

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