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Terrorisme dans la zone sahélo-saharienne : le Maroc unique alternative crédible face à l’impéritie de l’Algérie

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L’attitude ambigue de l’Algérie dans sa lutte contre le terrorisme, la porosité entre les camps de Tindouf administrés par le polisario et les terroristes jihadistes au Nord Mali interpellent sur le rôle exact que jouent les autorités algériennes.

En effet, est-il correct d’affirmer que le régime algérien concilie sa prétendue opposition à la sécession du Nord Mali et son soutien à la sécession du Sahara marocain ?

Il y a là une flagrante incohérence.

Par ailleurs, ces mêmes autorités algériennes ne favorisent-elles pas ses protégés et affidés du Polisario à s’acoquiner avec les groupes jihadistes qui sévissent au Sahel, notamment au Nord Mali ?

Toutes ses ambiguïtés sont la résultante de relations entre certains services d‘Alger et des groupes jihadistes comme Ansar Dine, épigone d’Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI).

Des ambiguïtés qui confirment que les plus hautes autorités algériennes s’opposent à donner au Maroc sa place qui lui revient dans la lutte contre le terrorisme dans la région.

Aujourd’hui, en raison de l’irresponsabilité algérienne, la zone sahélo-saharienne se trouve dans une situation sécuritaire précaire menaçant gravement la stabilité les pays de cette région.

L’Algérie, se prétendant leader dans la lutte contre le terrorisme, n’a apporté que des résultats insignifiants au regard des moyens militaires, humains et techniques dont elle dispose.

Un constat d’échec que nombre d’experts attribuent à une politique étrangère algérienne désastreuse mais aussi et surtout à son opposition viscérable à l’encontre du Maroc, dont le professionnalisme pourrait pourtant s’avérer décisive dans ce domaine.

Cette inimitié algérienne déclarée envers le Maroc a fait que ce dernier soit resté en dehors des différents plans élaborés en commun par les pays de la région, et dans lesquels l’Algérie a tenté d’assoir son rôle de leadership.

Une exclusion que de nombreux pays remettent aujourd’hui en cause arguant qu’une plus grande implication du Royaume du Maroc dans la résolution de la crise sécuritaire dans zone sahélo-saharienne serait salutaire.

Parmi ces arguments il y a lieu de citer :

1/ sa forte présence économique dans plusieurs pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest,

2/  sa capacité avérée au niveau internationale en matière de lutte contre le terrorisme,

3/ et enfin, son refus des extrémismes car le Maroc est tenant d’un islam modéré. Un atout qui ne peut que rassurer la communauté internationale.

C’est pourquoi de nombreuses puissances regionales et continentales ont compris qu’il serait impossible à stabiliser sécuritairement la région sahélo saharienne en excluant le Maroc.

Aussi, suite à ce jeu trouble des autorités algériennes, toute la région du sahélo-saharienne se retrouve menacée, notamment le Mali.

Les pays de la région qui tentent de s’organiser pour trouver une solution à la crise malienne, s’accordent tous à affirmer que le Maroc a un rôle important à jouer pour tout ce qui concerne la sécurité au Sahel et au Sahara dont il est partie prenante dans la lutte contre les groupes terroristes et les narcotrafiquants qui ont d’ailleurs partie liée, en raison de sa grande compétence et son savoir-faire. Des éléments indispensables à la réussite d’éventuelles opérations.

De plus, n’est-il pas abérrant qu’Alger, qui s’oppose à toute intervention étrangère au Mali, se déclare comme fervent défenseur de l’intégrité territoriale de son voisin méridional en s’opposant catégoriquement à la création, dans le Nord du Mali, d’un Etat de l’Azawad indépendant comme le réclament les touaregs, pour des raisons de politiques intérieures, et dans le même temps, soutenir polisario qui cherche à créer un Etat indépendant au Sahara Occidental, dans le Sud marocain ?

Non. Car les dirigeants terroristes salafistes d’AQMI, du MUJAO et d’Ansar Eddine), d’ « anciens » militaires algériens, qui occupent les principales villes du Nord du Mali (Tombouctou, Gao et Kidal) et s’affrontent directement contre les révolutionnaires du MNLA ne se trouvent pas dans l’Azawad mais à Alger et non pas dans les montagnes de Tighargharin en région touargue.

Tous les analystes et experts de l’Algérie s’accordent à dire que les terroristes islamistes affiliés à AQMI, au MUJAO et Ansar Eddine, qui appliquent directement la charia et terrorisent la société civile, avec comme victimes principales des femmes touarègues, battues et humiliées en plein public-, ne sont en fait que des marionnettes à la solde des agents militaires algériens qui essayent à de déstabiliser à tout prix cette région du Sahara, qui était autrefois l’une des régions les plus sûres au monde et les plus hostiles à toute forme d’extrémisme islamique.

C’est pourquoi, il est permis d’affirmer que le Maroc se présente bien dans la région comme la seule puissance d’équilibre sérieuse et sans d’obscures arrière-pensées.

Ce qui se passe dans la zone sahélo-saharienne est d’une extrême gravité sur le plan sécuritaire.

Si, il n’est pas mis fin radicalement aux activités de ces mouvements terroristes et à la criminalité transnationale, le monde risque d’assister à la naissance d’un ensemble terroriste dans cette zone qui menacera le continent africain mais aussi l’Europe, le Moyen-Orient, l’Asie et les Amériques.

Il est également temps de mettre un terme aux contradictions des autorités algériennes qui menacent la stabilité et de la paix dans cette région de l’Afrique au risque d’en faire une poudrière.

Il ressort donc, en conclusion, que les autorités algériennes ont tout fait pour que se constitue un espace territorial grand comme l’Europe afin que des terroristes islamistes et des criminels imposent leurs lois.

La région sahélo-sahrarienne, à la faveur de l’Algérie, si le monde libre n’intervient pas, pourrait se transformer rapidement en un sanctuaire terroriste, tout comme le sont l’Afghanistan et la Somalie et ce, en raison du jeu trouble des autorités d’Alger.

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