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Crise malienne : La participation de l’Algérie bien que souhaitée n’est pas nécessaire

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Au moment ou l’Algérie traine les pieds, le Maroc s’amène à grands pas. Parce que le Mali est son seul allié sûr dans cette zone, parce que les terroristes jihadistes, parmi lesquels des ressortissants algériens, menacent son territoire, parce que le Mali est un marché potentiel très proche de consommation des produits algériens, l’Algérie a intérêt à être un acteur majeur dans la guerre de libération des territoires occupés du nord du Mali.

 

Du point de vue de la morale, l’Algérie devrait être la tête de pont de la guerre annoncée, d’une part par reconnaissance à tous les efforts de guerre consentis par le Mali de Modibo Keita lors de la guerre d’indépendance de l’Algérie contre l’occupant français, mais aussi parce que ce sont des terroristes algériens qui occupent les territoires du nord Mali.

 

Pourquoi donc l’Algérie traîne les pieds? N’ayant pas de réponse à cette question lancinante, les autorités maliennes doivent néanmoins veiller à la préservation des relations de paix et de bon voisinage avec l’Algérie en l’ invitant à protéger et à sécuriser ses frontières avant le début des hostilités.
Le Maroc pourra faire l’affaire

 

Les relations multiséculaires entre le Mali et le Maroc font que ce pays ne peut pas rester indifférent à la situation d’occupation des territoires nord du Mali. Certes le Maroc n’est plus membre de l’UA depuis quelques années, mais continue d’entretenir des relations bilatérales très fortes avec quelques pays africains, dont le Mali.

 

L’autre raison non moins importante est la présence notée de combattants sahraouis venus du camp algérien de Tindouf pour renforcer les groupes des terroristes envahisseurs. Après leur défaite certaine au nord du Mali, les terroristes pourront être tentés de donner un coup de main aux sahrouis dans leur lutte d’indépendance au Sahara occidental.

 

Si on se réfère au rapport publié par l’Institut national des études sécuritaires de l’université de Tel Aviv, en Israël, selon lequel  le Maroc est devenu  la première puissance militaire en Afrique du Nord, avec 24 avions de combat F16, 24 avions d’entraînement, trente hélicoptères, 200 chars Abrams M1A1 remis à neuf, des missiles air-air aim-120 amraam, des missiles Sidewinder ainsi que des missiles AGM-65 Maverick, ce pays sera d’un soutien précieux et décisif pour la restauration de l’intégrité territoriale du Mali et la formation et l’encadrement de l(armée malienne.
Une participation du Maroc à cette guerre scellera la réintégration de fait de l’Union africaine par le Maroc.

 

Le Premier Ministre Cheick Modibo Diarra ne s’y est pas trompé quand il disait « Il s’agit, pour le Mali, à travers ma voix, de remercier le roi Mohammed VI pour la promptitude avec laquelle il a répondu 48 h après l’appel du gouvernement malien face à la crise sécuritaire qui frappe notre pays. Je suis venu aussi expliquer aux autorités marocaines les efforts du gouvernement pour rapidement trouver les voies et moyens de sortie de crise, en recouvrant l’intégrité du territoire occupé par les groupes armés » lors de sa visite au Maroc le 06 juillet 2012.

 

Alou B HAIDARA/maliactu

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