Home»Enseignement»REUSSIR LE PARI DE L’INTEGRATION (suite)

REUSSIR LE PARI DE L’INTEGRATION (suite)

0
Shares
PinterestGoogle+

                     REUSSIR  LE PARI  DE L’INTEGRATION (suite)

    La scolarisation des élèves à besoins éducatifs particuliers constitue l’une des priorités de l’Ecole. Dans le milieu scolaire de droit commun, il nous revient de rechercher des réponses adaptées aux particularités de  chaque situation et de chacun d’entre eux. Ce droit est aujourd’hui affirmé par  la loi.

Des parcours individuels, adaptés et évolutifs, répondent avec souplesse et réactivité aux difficultés et besoins repérés pour les élèves accueillis individuellement ou dans les dispositifs collectifs. Ils sont la traduction de projets d’accompagnement de la scolarisation ou de projets personnalisés de scolarisation qui, associant tous les partenaires, parents, enseignants, médecin, services d’éducation spéciale et de soins à domicile, intervenants extérieurs, garantissent la cohérence des actions ainsi que la pertinence des modalités mises en œuvre pour atteindre les objectifs fixés.

La scolarisation des élèves à besoins éducatifs particuliers concerne tous les adultes de l’école. Chaque acteur doit mettre en œuvre ses compétences au service des élèves. La scolarisation des élèves à besoins éducatifs particuliers concerne tous les élèves de l’école. Chacun d’eux pourra apporter sa contribution à la réussite de l’accueil de ses camarades. Chacun d’eux saura tirer profit sur le plan personnel des relations nouvelles de travail et de loisirs qui se seront installés dans le milieu  scolaire.

Les valeurs fondamentales de l’Ecole doivent être le fil conducteur de l’action éducatrice afin qu’elle puisse être la fierté de tous. Les valeurs de la nation parmi lesquelles l’égale dignité de tous les êtres humains, l’égale dignité entre les hommes et les femmes, et la liberté de chacun y compris dans son mode de vie, sont au cœur de toute vie personnelle, sociale, professionnelle.

Elles doivent aussi trouver toute leur place au sein des apprentissages.

Hors de toute idéologie, elles sont des points d’appui permanents des jugements éthiques, des décisions d’actions, des justifications, des comportements individuels et collectifs. Leur transmission à tous les élèves, quels qu’ils soient, est une garantie pour la démocratie, pour une société dans laquelle le respect de l’autre, le refus des discriminations, sont essentiels.

Parce qu’elles sont diverses, les valeurs morales et politiques introduisent des idées de choix.

Dépositaires de notre désir de perfection, elles alimentent l’aspiration de la société à l’unité, son rêve d’harmonie, sa recherche d’égalité et d’équité. Leur pluralité constitue une source inépuisable de débat, de dialogue, de liberté, dans lesquels le respect doit toujours être présent.

S’assurer de la maîtrise des savoirs tout en éduquant et en transmettant des règles de comportements vise à réussir le pari ultime : vivre ensemble. L’école ne doit pas, ne peut pas être la seule à socialiser la jeunesse, même si elle doit y prendre toute sa place. L’école a des valeurs et un fonctionnement qui lui sont propres, mais elle ne peut, en aucun cas, constituer un monde clos. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

MédiocreMoyenBienTrès bienExcellent
Loading...

1 Comment

  1. Touhami
    13/09/2012 at 22:12

    ce que vous écrivez là est très important et je salue votre optimisme et l’euphorie de votre discours. seulement, je me permets de vous faire remarquer qu’:
    -on ne peut parler actuellement d’aides individualisées – vous le savez très bien car vous avez été délégué provincial- à cause des contraintes (objectives) comme le manque de moyens matériels et et surtout humains (manque flagrant d’enseignants) ;
    -on ne peut parler d’intégration pour des élèves en difficulté, car la plupart le sont (voir enquête du CSE, 2008);
    -on ne peut enseigner des valeurs (citoyennes et universelles) qu’à travers des supports bien choisis, ce qui veut dire que nos enfants doivent maîtriser les langues; la réalité est tout autre (voir rapports PNEA, CSE, 2008-2009);
    La décision du ministre de l’Education nationale d’alléger l’emploi du temps du primaire est une très bonne décision et qui opérationalise l’une des recommandations du CSE (conseil supérieur de l’éducation, 2008). Espérons qu’une autre recommandation- celle concernant l’allègement des programmes- sera bien effective.

Commenter l'article

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *