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HUMANISME, LAICITE, CITOYENNETE. (3ième Partie)

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 HUMANISME, LAICITE, CITOYENNETE.

 (3ième Partie)

   Une autre valeur, mérite elle aussi plus que jamais, d’être revisitée et promue vigoureusement : la citoyenneté.

La sauvagerie économique mondialisée est un système totalitaire, radicalement incompatible avec les libertés

démocratiques et donc avec la dignité de l’Etre Humain. C’est pourquoi il est aussi urgent pour l’Humanité d’anéantir définitivement ce système, que pour les romain il était impératif de détruire Carthage : Delenda est Carthago ! En effet, qui dirige le monde ?

Les spéculateurs qui décident sans aucun contrôle des investissements partout dans le monde et qui ont décrété que le rendement devait être de 15%.Mettant en concurrence les travailleurs de tous les pays pour les tirer vers le bas le plus possible, ils dominent complètement le secteur social. Détenant le pouvoir économique et social, les gouvernements, (mais ils y ont consenti avec joie!), des parasites impuissants, dérisoires et pathétiques, gesticulant dans le vide comme Don Quichotte de la manche ou des Eoliennes !

Les dirigeants des quelques dizaines de multinationales les plus importantes. Mais il faut savoir que ceux-ci n’ont plus rien à  voir avec  des capitaines d’industrie. Ils ne sont plus que des mercenaires, scandaleusement                                                 payés, des ambassadeurs de la spéculation dans les entreprises, qui ne sont plus considérées que comme des pompes à fric, qu’on jette si elles ne rapportent pas assez, c’est-à-dire énormément.

Les responsables des banques centrales qui prennent des décisions lourdes de conséquence, sans rendre compte à personne. Ces messieurs sont indépendants ! La belle affaire !On oublie de dire qu’Hitler et Staline et tous les dictateurs sont indépendants : ils ne rendent de compte à personne, alors que l’essence même de la démocratie consiste précisément à rendre des comptes à tout le monde et à obéir uniquement, pour la durée de leur mandat, qu’ils tiennent du peuple souverain et de lui seul, aux gouvernements démocratiquement mis en place au terme d’élections au suffrage universel ! Le pouvoir de ces gens là en regard des principes de base de la démocratie, du droit constitutionnel et du droit public n’a ni légalité, ni légitimité !

Les dirigeants de la banque mondiale, de l’OMC et du FMI. Ce dernier  est responsable de la ruine de pays entiers en Amérique Latine et en Afrique par l’application brutale de la sauvagerie la plus éhontée : pillage des ressources naturelles par les multinationales, casse de toutes les solidarités sociales,  saccage des services publics, baisses de salaires etc.…Cet organisme a l’incroyable culot, au vu de toutes les démocraties qui restent lâchement inertes de façon écœurante et indigne, d’imposer en échange de son sale fric les politiques que les gouvernements doivent suivre. Là encore, où est la légalité et la légitimité de telles officines ?

En Europe, la commission a veillé avec un zèle criminel tout au long  des trente piteuses à ce que toute mesure prise aille dans le sens de l’économie la plus sauvage. L’Europe devait donner l’exemple ! Rien ne devait s’opposer à la spéculation, aux délocalisations d’entreprises faisant des bénéfices, à l’humiliation                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           des services publics, à la culture maniaque des inégalités, à la liquidation de tout ce qu’il pouvait y avoir d’humain dans le système économique et social, à la concurrence des travailleurs entre eux au sein même de l’Union, dans le sens du toujours moins pour les pauvres et du toujours plus pour les trop riches !

Et qu’on ne vienne pas nous dire que ce sont les gouvernements qui prennent les décisions et la commission qui applique. Les politiciens de droite et soi-disant de gauche des trente piteuses et les sauvages de la commission ne sont qu’une seule et même clique, simplement la commission a accepté de jouer à fond ce rôle de bras armé des basses œuvres pour dédouaner la lâcheté et l’incompétence des gouvernants et brouiller les cartes. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

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