Nous avons le plaisir de vous annoncer qu’un observatoire belgo-marocain de la migration a été créé le vendredi 22 juin 2012, et cela à l’issue de l’assemblée qui a eu lieu au centre culturel de la commune de Mortsel à Anvers, il s’agit d’une deuxième antenne à l’étranger de l’Observatoire marocain international de la migration (OMIM) basé à Rabat créé en novembre 2011, la première antenne a vu le jour en France en février dernier. L’Objectif de l’OMIM est de mettre en place un réseau d’observatoires dans les pays européens à forte présence de la communauté marocaine pour défendre ses intérêts socioculturels, faciliter son intégration et sa participation politique, lutter contre la discrimination qu’elle subit, résoudre ses problèmes économiques comme le droit à l’emploi, et au niveau des investissements des MRE au Maroc.

Beaucoup de cadres, acteurs associatifs et médiatiques de France et de Belgique, à leur tête Yahya Bensaid, ont participé à ce débat primordial et sérieux sur les problèmes de la communauté marocaine résidant l’étranger, en particulier en Belgique, comme l’enseignement de la langue arabe, l’absence de centres culturels et écoles marocaines en Belgique, ce qui est différent d’autres communautés, alors que la communauté marocaine est riche en compétences et cadres.

Les intervenants ont critiqué la négligence de la communauté marocaine à l’étranger par certains responsables au Maroc, et ont vu dans cet observatoire un outil de tisser un dense réseau associatif à travers le monde dans le but de mieux encadrer les membres de la communauté, de leur doter de mécanismes et de structures crédibles et efficaces capables de faire entendre leur voix, de répondre à leurs aspirations et à leurs attentes, en collaboration avec les autorités marocaines et belges, les organismes nationaux et internationaux concernés. Le bureau de l’observatoire belgo-marocain de la migration est composé de Mustafa Nas Ali, Hakima Hrimiche, Abdelkader Chafii, Yahya El yahyaoui, Farid Alidi et Abdelghafour El Otmani. D’autres observatoires seront créés en Espagne, en Italie, et dans d’autres pays européens ; les acteurs associatifs d’origine marocaine agissent pour élargir l’observatoire à d’autres pays pour comprendre les Etats-Unis, Canada et les pays du Golfe.