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OUI, A LA TRANSPARENCE, MAIS A TOUTE LA TRANSPARENCE… !

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OUI, A LA TRANSPARENCE, MAIS A TOUTE LA TRANSPARENCE… !

Depuis un certain temps, de nombreux pays arabes, et pas des moindres, se livrent à un matraquage médiatique quasi quotidien, au moyen de toutes les nouvelles technologies, dont ils disposent.

Le but ultime d’un tel tintamarre, semble-t-il, est  de prouver à l’intérieur, et surtout et avant tout, à l’extérieur, que désormais les peuples respirent exclusivement l’air de la démocratie, à  l’ère de la démocratisation locale du Golfe à l’Océan, en passant évidemment par la Méditerranée.

Plus jamais de pollution politique, socioculturelle, socioéducative, et j’en passe. ! Ce refrain hypnotisant et à la limite intoxiquant, a fait ses preuves inégalables, à tous les points de vue.

En effet, il aura suffi d’intercepter et de copier /coller de simples messages,  en provenance de l’Occident, appuyés par de précieux conseils et de généreuses recommandations, à peine enveloppées d’une série d’ordres applicables à la lettre, pour démontrer aux éminents conseillers en coopération géostratégique que la communication internalisée et externalisée circule sans ambages !

« Oh que nous étions bêtes !» s’exclament glorieusement les facilitateurs, les intermédiaires, les chargés de missions diplomatiques. Comment se fait-il que nous ayons mis tout ce temps, pour sauter sur une occasion aussi inestimable et profiter des fabuleuses richesses offertes en contrepartie de petites séances d’encadrements ciblés, sur mesure. ?!

Les superpuissances occidentales dressent conjointement avec les pays concernés, au fil des jours,  des constats plus que positifs sur les résultats des actions de sensibilisation et de familiarisation des Etats demandeurs, en matière de modèles probants, prêts-à-adopter par des sociétés ardemment désireuses de maîtriser des métalangages spécialisés, dans un premier temps, avant de se lancer, plus exhaustivement dans les méandres de différentes littératures de démocraties modernes.

Tant pis pour les rabâchages des b a b.a. rudimentaires,  pourvu que l’on sache former des initialisateurs aux techniques de la bonne gouvernance, au moyen de documents vidéo semi authentiques, permettant aux agents formés de transformer des rêves éphémères en vérités absolues. !

Les peuples ont parfaitement le droit de savoir, mais non pas celui de tout savoir ;que ce soit en politique intérieure ou en politique extérieure, les informations sont livrées conformément à un dosage bien déterminé, sous prétexte d’éviter à ces peuples  d’éventuelles overdoses, aux conséquences irrémédiablement destructrices du tissu social dans toutes ses dimensions.

Car les dirigeants des Etats Arabes savent mieux que leurs peuples, apprécier le degré officiellement requis de transparence gestionnaire ou d’opacité visionnaire. !

En ce sens, dans toute bonne gouvernance, il se trouve une limite à ne pas franchir, et ce au moins, pour deux raisons essentielles :

En premier lieu, se dresse impérativement et inévitablement l’obstacle du secret d’Etat.

En second lieu, il revient aux seuls dirigeants d’apprécier le degré de transparence permissible.

Alors que les peuples Arabes revendiquent la transparence, toute la transparence, leurs dirigeants, eux, optent définitivement pour une transparence pragmatiquement opaque, dans l’intérêt général des nations, précisent-ils avec un sang froid inoxydable.

Et d’affirmer que tous les avis sont respectables, mais que tous les comportements ne sont pas acceptables. !./.

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI

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