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entretien avec Said Aouita

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Saïd Aouita : «Je regrette de ne pas terminer ce qu’on m’a demandé de faire»
 

Saïd Aouita, à l’instar de Lahcen Samsame Akka et Hamid Boukhar, vient d’être récompensé par le club Amal d’Oujda pour services rendus à l’athlétisme. ALM l’a rencontré pour connaître les raisons de son départ.

ALM : On vous reproche un manque de visibilité dans votre programme. N’est-ce pas là la raison de votre départ ?
Saïd Aouita : Pas du tout, je pense que j’ai proposé un programme en bonne et due forme pour mettre l’athlétisme national sur de bons rails. Cela n’a pas plu à certains. J’aurais aimé être évalué à partir d’une grille de rendement du moment que je suis un directeur technique.
C’est dommage, car on ne peut rehausser le niveau de la pratique sans changement radical d’approche. C’est le programme que j’ai proposé qui a été sanctionné et non la personne de Aouita et c’est cela qui me chagrine. Le programme que nous avons entamé depuis que j’ai été nommé à la direction technique était un programme à la hauteur des aspirations. En somme, ce qui dérange chez Aouita, c’est le rythme qu’il a imprégné à la pratique. Cela a peut-être bousculé certaines pesanteurs.

Donc, c’est avec un goût amer de tristesse, de colère ou d’espoir que vous avez été obligé de rendre le tablier ?
Je suis triste à cause des résultats obtenus lors du dernier Championnat du monde de cross-country en Jordanie. Les athlètes ont été perturbés dans leur préparation. Je regrette surtout de ne pas finir ce qu’on m’a demandé de faire et en même temps, je suis en colère contre la gestion de la pratique. Ceci dit, je reste optimiste car le Maroc a toujours été un vivier de champions. Des jeunes en mesure de représenter dignement le Maroc. Il faut croire en nos chances.

Qu’est-ce qui faisait le point fort de votre approche ?
Si on veut redorer le blason de la pratique, il faut miser sur les jeunes. Pas n’importe qui. Seulement ceux qui présentent des signes avant-coureurs de futurs champions. Un régime drastique doit être imposé à tous : athlètes, encadreurs et responsables administratifs. Il faut tourner la page de l’amateurisme du moment que les infrastructures de base ne nous manquent pas.
J’ai essayé de rajeunir non par tempérament mais pour multiplier les chances de l’athlétisme. Un pays n’est pas uniquement un, deux ou trois champions. C’est un travail en profondeur mais avec une vitesse d’exécution car on ne fait d’omelette sans casser les œufs. On m’a remercié car j’aime les courses rapides et les changements qu’ils entraînent dans leur sillage.
   /   Aujourdhui Le Maroc

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4 Comments

  1. Farid
    11/04/2009 at 22:24

    malheureusement Aouita, n’a jamais pu réussir lui sa transformation personnelle. Incontestablement, il était un grand champion, mais de là à dire un grand gestionnaire est complètement faux. Après avoir été limogé la première fois, il exercé comme entraîneur et responsable de demi-fond et fond en Australie. Comme prévu, il a été limogé illico presto pour des raison déontologique. Quiconque peut lire les conclusions de l’enquête diligentée par la fédération australienne à ce sujet. Auparavent, il avait échoué et limogé par la fédération Qatari…ensuite il a été boudé par la fédération Omanaise…qui dit mieux. Contrairement à ce qu’il prétend,il été toujours jugés selon ses actes. La preuve, la série de limogeages su’il a subie. Là où il passe, du ravage!

  2. hassan
    11/04/2009 at 22:25

    Au MAROC notre beau pays on laisse jamais ceux qui veulent travailler travaillent

  3. Hamid CHAFIK
    11/04/2009 at 22:25

    Vraiment je ne vois aucune raison valable pour faire une critique sur la vision claire de Said AOUITA de l’avenir de l’athlétisme au Maroc, et je pense qu’il fallait donner plus de temps à Cet homme bourré d’expérience et je pense qu’il ya bien des personnes qui aiment vraiment mettre les battons dans les rails; ceux qui se cachaient toujours derrière une foule d’athlètes qui braillaient auparavant dans les pistes du monde entiers et maintenant ces gens n’ont aucun abris pour être à l’aise la raison est claire et nette, actuellement on n’a plus d’athlète qui conduit la locomotive alors l’adoption d’une stratégie de « l’industrialisation d’un champion » demande de la patience alors laissez Said travailler et faire des reproches après car on ne peut donner un jugement et faire une évaluation qu’après avoir récolté la semence.
    Et tout le monde sait qu’il ya des responsables qui n’aiment jamais avoir l’homme convanable à l’endroit convenable, alors un changement radical doit être fait au niveau de la FRMA .
    Amicalement

  4. Farid
    11/04/2009 at 22:25

    A quoi ça sert de vous envoyer des commentaires si vous les publiez pas. Aucun respect pour les lecteurs.
    Auteur d’un commentaire sur cet article qui n’a jamais été publié…et portant il n’était que constructif.

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