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L’hyperconnexion : fléau ou alliée du cerveau ?

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Mustapha HMIMOU

Aujourd’hui, on entend souvent dire que l’hyperconnexion est un danger pour la santé. Par exemple, sous le titre : Hyperconnexion, attention et cognition : comment l’ennui est devenu un défi pour la santé mentale, le site MonRFS, prétend que l’hyperconnexion, due à l’omniprésence sur les écrans, est devenue un défi pour la santé mentale car elle perturbe l’attention, surcharge le cerveau et rend l’ennui, moment propice à la réflexion, presque impossible. En cherchant à éviter l’ennui par une stimulation constante, explique le site, on perdrait la capacité à se concentrer, à gérer les émotions négatives et à laisser place à l’introspection et à la créativité, ce qui accroîtrait le stress et le risque de dépression.

Ce genre de vision alarmiste qu’on entend souvent ici et là, est réducteur et ne correspond pas à l’expérience quotidienne de millions de personnes dans le monde. La soif de savoir et de comprendre est un besoin fondamental pour la santé mentale, comparable à la soif de boire pour le besoin du corps de s’hydrater ou son besoin de respirer pour s’oxygéner. C’est pourquoi il est plutôt tout à fait naturel, et même sain et salutaire, de voir de nos jours des gens les yeux rivés sur leurs Smartphones avec l’index qui y glisse et clique sans arrêt. C’est que ce geste répond à un besoin profond du cerveau. Savoir pour comprendre est plutôt essentiel à la santé mentale, tout comme l’eau et l’oxygène sont vitaux pour la santé physique.

Lorsque l’on observe, dans un café, une salle d’attente ou même en famille, une personne absorbée par son smartphone, cela signifie souvent que son cerveau n’a rien trouvé d’assez stimulant tout autour pour étancher sa soif de savoir ou pour se divertir. Dans ce cas, le smartphone devient le compagnon idéal, éloignant l’ennui qui peut nuire à la santé mentale et psychique. On a donc tort de lui reprocher cet usage. Certes, c’est impoli si une conversation l’implique. Mais en dehors de cela, surtout dans un groupe où règne un silence de plomb, son usage est plutôt enviable pour sa santé par rapport aux autres qui n’ont rien sous la dent pour s’amuser et chasser l’ennui funeste.

Dans le temps, et jusqu’à nos jours, les accros à la lecture ont été et sont toujours des privilégiés parce que ce faisant ils sont capables de nourrir leur curiosité, d’exercer leur esprit et notamment de se sentir jeunes jusqu’à la fin de leurs jours. La lecture soutient la santé mentale et préserve la vitalité cognitive, surtout après la retraite.

Pour le reste de la population, la situation est différente. Lors de la vie active, le cerveau est assez occupé par les obligations du travail et des tracas de la vie au quotidien, que le besoin de savoir se retrouve mis en veille, au point que les moments de repos sans penser à quoi que ce soit procurent un plaisir suffisant. Mais juste après la retraite, et sans la salutaire addiction à la lecture, ce vide cognitif peut devenir pénible. Le cerveau humain est une machine qui fonctionne presque sans arrêt, même pendant le sommeil, lorsque l’on rêve. À l’état de veille, s’il n’a rien à croquer pour étancher sa soif de savoir et de comprendre, il devient lourd à supporter et peut nuire à la santé psychique et physique..

C’est là que le smartphone et surtout la salutaire intelligence artificielle entrent en jeu. Véritable amie interactive, l’IA est super informée dans tous les domaines que personne, même la plus cultivée, ne peut l’égaler. Elle permet d’étancher la soif de savoir, de stimuler l’esprit, de divertir et de maintenir la vitalité cognitive. Lecture, vidéos, échanges, apprentissage : l’esprit retrouve occupation et plaisir intellectuel, préservant ainsi la santé mentale et physique et permettant de rester jeune d’esprit. Aujourd’hui, sans la salutaire addiction à la lecture, le smartphone et l’IA sont les panacées modernes pour répondre à un besoin aussi vital que boire ou respirer, tout en prolongeant la curiosité et la jeunesse de l’esprit.

Loin donc d’être un simple objet de distraction ou surtout un facteur de stress, le smartphone, associé à l’intelligence artificielle, est plutôt devenu un outil indispensable pour nourrir l’esprit et préserver la santé mentale, surtout après la retraite. Ceux qui savent l’utiliser avec intention et curiosité bénéficient d’un avantage précieux : rester jeunes d’esprit, curieux et actifs, tout comme les lecteurs assidus de toujours. Loin de nuire, la technologie numérique bien employée devient un allié puissant pour l’épanouissement cognitif et le bien-être général. Est plutôt défavorisé celui qui est encore anumérique tout comme l’analphabète.

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