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Le modèle marocain de partenariat public privé en formation professionnelle mis à l’honneur lors d’un événement organisé par le PCNS et l’AFD 

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Mohammed Drihem


Mercredi 17 Avril 2024 dernier, l’Agence française de développement (AFD) et le Policy Center for the New South (PCNS) ont réuni, les acteurs du partenariat public privé en formation professionnelle dans les locaux du PCNS, relevant l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) de Rabat.
Cet évènement a permis de mettre en lumière le modèle marocain des Instituts de formation à gestion déléguée (IGD). Ils sont des outils essentiels pour répondre aux enjeux de capital humain dans la structuration et le développement de filières industrielles, socles de création d’emplois, de développement des territoires et d’inclusion économique et sociale pour les jeunes Marocaines et Marocains.
Avec neuf instituts de formation en activité, financés par l’AFD, selon un communiqué de l’ambassade de France à Rabat, ces quinze dernières années (soit 41.5 M€), ce sont plus de 35 000 jeunes qui ont développé leurs compétences, avec des taux d’insertion très élevés (ente 70% et 100 % d’étudiants insérés). Ces investissements, pilotés par le Département de la Formation Professionnelle du MIEPEEC, ont également contribué à l’essor de secteurs stratégiques comme l’aéronautique, l’automobile, les énergies renouvelables ou les métiers des industries culturelles et créatives (mode, cinéma et audiovisuel). De nouveaux secteurs ont également récemment développé leurs instituts (boulangerie/pâtisserie, transport/logistique ou BTP).
Ainsi, selon la même source d’information, en 2023, l’AFD a financé un nouvel IGD dédié aux métiers de l’industrie pharmaceutique et poursuit le dialogue avec les autorités et le secteur privé pour identifier les besoins prioritaires en formation pour les secteurs d’aujourd’hui et de demain. S’appuyant sur les branches professionnelles, le développement de ces instituts contribue à répondre aux enjeux d’une transition vers le Nouveau Modèle de Développement qui prône un Maroc prospère, un Maroc des compétences et un Maroc inclusif.
Le Royaume s’est ainsi doté de plateformes de formation performantes au service des acteurs économiques et de la compétitivité de ses entreprises, tout en permettant à des jeunes de tout horizon d’avoir accès à des métiers décents. Inspirant des initiatives similaires sur le continent africain (Djibouti, Sénégal), ce modèle marocain de partenariat public privé essaime aujourd’hui et attire de nouveaux partenaires internationaux, precise le communiqué.
Pour Younes Sekkouri, Ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences : « Les défis pour développer davantage le partenariat public privé en matière de formation professionnelle passe par une implication des professionnels principalement dans (i) le business model permettant une autonomie financière ; (ii) la montée en échelle en vue de couvrir par ce modèle plus de bénéficiaires afin de toucher d’autres cibles, surtout ceux qui ne sont pas diplômés. Il est important d’insister sur le renforcement de l’implication de l’entreprise dans ce type de partenariat afin de faire du partenariat public privé une règle et non une exception pour la gestion des établissements de formation professionnelle et enfin examiner la possibilité d’élargir ce concept de PPP pour intégrer aussi la contrainte de la mobilité professionnelle à l’international. »
Pour Christophe Lecourtier, Ambassadeur de France au Maroc, « C’est un réel honneur que d’accompagner la dynamique de partenariat public privé impulsée par le Royaume il y a plus de 15 ans dans le champ de la formation professionnelle. Ce sont 10 IGD dans 5 secteurs stratégiques qui ont été ou sont financés par l’AFD aujourd’hui. S’appuyant sur les acteurs économiques et le secteur privé, le développement de ces instituts contribue à répondre aux enjeux d’une transition vers le Nouveau Modèle de Développement qui prône un Maroc prospère, un Maroc des compétences et un Maroc inclusif ».
Quant à Karim El Aynaoui, Président exécutif du PCNS, il a souligné que « Les résultats de nos recherches tendent à montrer que lorsque la formation professionnelle fait partie intégrante de la politique industrielle, comme dans le cas des projets conclus en partenariat public privé, elle a un impact positif sur l’emploi et la productivité des entreprises. Elle constitue ainsi une voie intéressante pour contribuer à améliorer l’insertion des jeunes diplômés sur le marché du travail. »
Le PCNS a développé une expertise significative dans le domaine de la formation professionnelle, comme le démontre une série de publications qui aborde divers aspects socio-économiques .

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