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Sale temps pour le Général Ahmed Gaïd Salah

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Quatre faits internationaux ont montré, cette semaine s’écoulant, le véritable visage de ce Général algérien, se dénommant Ahmed Gaïd Salah, à savoir : le retrait du soutien du Royaume du Lesotho à ses polichinelles du polisario, ensuite l’annonce faite par le Département d’Etat américain sur une offre de près de 05 millions de dollars à quiconque permettra d’identifier et de localiser Adnan Abou Walid Al Sahraoui, un membre du polisario devenu dirigeant de l’organisation terroriste Etat Islamique dans le Grad Sahara (EI-GS), ensuite nous trouvons la fine fleur du désert algérien, si elle existe, dans un article publié sur le site algérien « algerie7.com », concocté et grassement payé par le régime vert kaki algérien d’Ahmed Gaïd Salah, dans lequel il est fait étalage de mensonges grossiers au profit des terropolisariens et enfin, cerise sur le gâteau, les autorités algériennes viennent de déployer des agents de police, chargés de répertorier tous les ressortissants marocains qui se présentent devant l’Ambassade du Royaume du Maroc à Alger. Un acte des plus scandaleux et des plus dangereux pour les responsables algériens.

Ceci étant dit, analysons point par point ces quatre faits qui font la une de nombreux quotidiens et sites tant algériens, africains, arabes, qu’européens ou Nord-américains.

Le premier est l’adoption, le 04 octobre 2019, d’une neutralité positive sur le dossier du Sahara marocain par le Royaume du Lesotho et son soutien ferme au processus politique mené par les Nations-Unies.

Un revirement des plus marquant alors que ce pays d’Afrique Australe reconnaissait la fantomatique RASD depuis le 09 octobre 1985 et qui partageait les mêmes vues que Prétoria et Alger sur la question.

Un revirement confirmé par une note verbale, portant le numéro 24/fr/cl/ctr/31 du 04.10.2019, qui a fait suite à l’entretien téléphonique de le 04 octobre 2019, entre le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale du Royaume du Maroc et le Ministre des Affaires Etrangères et des Relations Internationales du Royaume du Lesotho, Monsieur Lesego Makgothi.

Ainsi, le Royaume du Lesotho a décidé de suspendre toutes ses déclarations et décisions antérieures concernant la pseudo-RASD et emboite ainsi le pas à la Zambie, autre pays d’Afrique Australe à avoir confirmé le retrait de sa reconnaissance du polisario.

Le second point est relatif à l’annonce faite, le 04 octobre 2019, par le Département d’Etat américain d’une offre de récompense d’un montant de 05 millions de dollars à quiconque lui fournirait des informations permettant d’identifier ou de localiser Adnan Abou Walid al-Sahraoui, ancien membre du polisario devenu dirigeant de l’organisation terroriste État Islamique dans le Grand Sahara (EI-GS).

Le groupe EI-GS avait revendiqué la responsabilité de l’embuscade, en octobre 2017, d’une patrouille conjointe américano-nigérienne près du village de Tongo Tongo, au Niger, qui a entraîné la mort de quatre soldats américains, rappelle la diplomatie américaine dans son communiqué.

A rappeler qu’ancien membre de la soi-disant « Armée Populaire de Libération Sahraouie » relevant du polisario, Abou Walid a rejoint ensuite le groupe jihadiste « Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest » (MUJAO), dont il fut le porte-parole, durant la guerre au Mali.

Environ deux ans après la fusion du MUJAO et des Signataires du Sang, de Mokhtar Belmokhtar, connu pour être un officier des Services de Renseignement algériens, pour former le groupe Al-Mourabitoune, Abou Walid annonce, en mai 2015, que sa faction avait prêté allégeance à Daech et la rebaptise « État Islamique dans le Grand Sahara ».

Le troisième point concerne un étalage de mensonges perpétré par le site algérien « algerie7.com » dans lequel il s’est fendu sans vergogne dans un article, signé par Abdel Fakry et grassement financé par le régime vert kaki algérien d’Ahmed Gaïd Salah, dans lequel il est fait étalage de mensonges grossiers au profit des terropolisariens.

Dans ce fumeux article il est faussement affirmé que les forces de sécurité marocaines auraient violemment réprimé, dans la nuit du 02 au 03 octobre 2019, une manifestation pacifique des chômeurs sahraouis dans la ville d’El-Ayoun.

Selon des médias sahraouis sur place, qui n’existent que chez ce décérébré de journaliste écervelé, une nouvelle nuit de violence aurait éclaté, le 03 octobre 2019 au soir dans la ville d’El-Ayoun, où les forces marocaines seraient intervenues violemment pour réprimer la manifestation pacifique des jeunes chômeurs sahraouis, précisant que le nombre de blessés et de détenus imputables à l’intervention de la police marocaine n’est pas encore connu.

Poussant son mensonge à l’extrême, ce journaliste de me bottes a affirmé que, selon des défenseurs des Droits Humains à El-Ayoun ainsi qu’un rapport d’Amnesty International, des manifestations pacifiques auraient été enregistrées à El-Ayoun, où les manifestants portaient des drapeaux de la pseudo RASD et scandaient des slogans anti marocains.

Quant à son soutien français, le Parti Communiste Français (PCF), il a lancé un appel pour une large participation à la grande manifestation prévue le 12 octobre 2019 à la place de la République (Paris) des pseudo-organisations polisariennes au cours de laquelle il sera demandé à la France de renoncer au soutien du Maroc en plus de demander la libération des prisonniers de Gdeim Izik.

Une manifestation qui se tiendra au même moment que celle des gilets jaunes. Un rêve !

Et enfin, le régime d’Ahmed Gaïd Salah vient de déployer des agents de police devant l’Ambassade du Royaume du Maroc afin de répertorier tous les ressortissants marocains se présentant devant leur légation en enregistrant leur filiation complète et en les interrogeant sur le motif réel de leur visite dans leur chancellerie.

Face à cette situation, plusieurs usagers de cette légation diplomatique ont manifesté leur mécontentement et considèrent ce comportement comme un « harcèlement arbitraire hors la loi », tout en décidant d’en informer le Chargé d’Affaires ainsi que l’Ambassadeur accrédité auprès d’Alger, afin de mettre un terme à de tels agissements.

Une méthode qui rappelle étrangement celle prise par Boumediene le 18 décembre 1975 qui avait expulsé 350 000 marocaines et marocains d’Algérie le jour de la Fête religieuse la plus importante à savoir Aïd El Adha. La honte !

Farid Mnebhi.

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