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LE DRAME ROUTIER DE CHBIKA . Merci M. Yata de cet appel ému du cœur !

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LE DRAME ROUTIER DE CHBIKA, PLUS JAMAIS ÇA !

Merci M. Fahd Yata de cet appel ému du cœur !

Et de ce cri face aux societes qui exploitent leurs chauffeurs,
sans penser à la fatigue et au longs cours !

Ce cri envers et à l’attention de l’Etat de mener une enquête,
avec diligence, sans compromis ni complaisance. Pour rééduquer les usagers
de la route et toutes les gens, pour venger les enfants et rendre justice aux
parents.

J’ai écouté le sermon de ce vendredi, fait par un médecin qui a
parlé de cet accident devant SM le Roi

Le Roi était fort ému …on le voyait !

On le devine, immensément bouleversé, terriblement contrit par
ce terrible crime…
LE DRAME ROUTIER DE CHBIKA, PLUS JAMAIS ÇA !

http://lnt.ma/blog/fahd-yata/le-drame-routier-de-chbika-la-route-plus-meurtriere-que-la-guerre/

C’est une catastrophe majeure qui endeuille aujourd’hui notre pays. Tôt ce matin, en effet, sur la route reliant Tan Tan à Laâyoune, une terrible collision est intervenue entre un autocar de la compagnie CTM et un camion citerne transportant du carburant. Cet accident qui s’est produit sur une ligne droite, à quelques kilomètres de Chbika, a provoqué la mort de 31 personnes et blessé 7 autres. Les victimes sont dans leur écrasante majorité des enfants et adolescents, âgés de 10 à 14 ans, qui ont péri dans des conditions atroces, carbonisés ! Ces gamins et leurs accompagnateurs, au nombre desquels le sportif de haut niveau Mohamed Issengar, lui aussi décédé, revenaient des jeux interscolaires qui s’étaient tenus à Bouznika durant ces vacances de printemps. Ce drame majeur est, incontestablement, avant même que les conclusions d’une indispensable enquête ne soient connues, le résultat d’une situation devenue intenable sur nos routes, autoroutes et voies urbaines ! Sans chercher à incriminer quiconque en ce stade des informations en notre possession, on rappellera seulement que la compagnie CTM est connue et réputée pour son respect total de la législation concernant le transport interurbain de passagers. Ses chauffeurs sont tenus d’observer tous les règlements prescrits en la matière. D’ailleurs, de mémoire de journaliste, on ne se souvient guère d’un accident mettant en cause cette compagnie, entraînant de surcroît un tel bilan macabre.

Ni destin, ni fatalité !

La route tue au Maroc, plus que toute autre cause, et les bilans sont lourds parce que très souvent camions, autocars et autres poids lourds, lorsqu’ils sont impliqués dans de telles affaires, sont à l’origine de décès pluriels. Ce massacre quotidien, qui place le Royaume parmi le peloton de tête des pays les plus mortifères au monde du fait de la circulation routière, est un scandale majeur, essentiellement induit par l’erreur humaine, volontaire ou non. Et s’il est toujours question de renforcer la prévention, de former les chauffeurs, nul n’ignore que les conditions d’exercice de ce métier, difficile, éprouvant, ne sont toujours pas contrôlées assez efficacement par les responsables publics en charge de ce secteur.

Aujourd’hui, parce qu’un chauffeur, harassé sans doute, s’est peut-être endormi au volant, parce qu’une faute d’inattention s’est révélée fatale, des dizaines de familles de nos provinces du Sud sont en pleurs, criant leur douleur, leur impuissance, privées qu’elles sont à jamais de leurs enfants, de leurs proches, de leurs parents. Nous ne devons plus, ne pouvons plus accepter cela. Si la route au Maroc est devenue un parcours de guerre, si tant d’innocents périssent, si ces drames sont monnaie courante et terriblement onéreux pour notre peuple, mais aussi l’économie nationale, c’est qu’on ne veut pas comprendre que la guerre ne se mène pas avec des mots, des pétitions de principe, des mesurettes ou des promesses.

La guerre se mène et se gagne par le combat ! Ce combat est celui, avant toute chose, de ceux qui ont la responsabilité de prévenir, avec sévérité, continuité et diligence, ces catastrophes. C’est zéro tolérance qu’il convient d’appliquer à tous les écarts, les manquements, les fautes, les déficiences techniques, les refus d’observance des lois et règlements qui concernent le transport en commun, celui de marchandises, etc.

La Gendarmerie Royale est, bien sûr interpellée, le ministère des Transport également, les sociétés qui s’activent dans ce secteur tout autant. La catastrophe de Chbika n’est pas le fruit de la fatalité, du destin, ni même de la volonté divine. C’est, il ne faut point en douter, une erreur, une faute, un crime d’origine humaine qui a privé de la vie des dizaines d’enfants. Ceux qui en portent la responsabilité directe sont des assassins ! Ceux qui en portent la responsabilité indirecte devront être poursuivis pour complicité d’assassinat ! Et il faudra cette fois-ci que les autorités livrent très rapidement à l’opinion publique les résultats de l’enquête diligente et approfondie qu’elles auront menée.

Trop, c’est trop ! Stop à l’anarchie, au laxisme et à la corruption qui sévissent sur nos routes. Nos enfants meurent, sacrifiés sur l’autel du profit mal acquis des uns, de l’indifférence et de l’indolence de tous les autres.

Que Dieu accueille ces pauvres âmes innocentes en sa sainte miséricorde.

A Dieu, nous sommes, à Lui, nous retournons.

Fahd YATA

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