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« L’eau : un or bleu rare et cher »

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« Dans contexte marqué par des pénuries croissantes, une bonne gouvernance est plus que jamais essentielle à la gestion de l’eau. La lutte contre la pauvreté dépend aussi de notre capacité à investir dans cette ressource. » a déclaré KOÏCHIRO Matsuura DG de l’UNESCO.
De cette déclaration jaillisse l’idée de l’importance et le rôle d’une bonne gouvernance de l’eau dans le développement et la croissance économique d’un pays. Une démarche imposant des investissements massifs qui peuvent générer des bénéfices importants même en période de vaches maigres.

Il s’agit en l’occurrence du « Great Man-Made River Project », le projet libyen présenté à Istanbul : 4 000 km de canalisation et 4 mètre de diamètre permettrait d’alimenter en eau les 5.7 millions d’habitants qui vivent dans la côte nord du pays, l’eau douce sera extraite à 500m de profondeur par 1300 puits.
Cependant, aujourd’hui avec la crise, l’investissement devient une lourde charge pour les pays développés, alors que pour les pays sous développés, faute de recettes fiscales et un accès à des financements privés, vont souffrir davantage d’une pénurie de l’or bleu.

Il faut dire que les politiques mises en œuvre jusqu’à lors pour résoudre cette problématique ont participé à une large mesure à amortir les effets de la crise hydrique, néanmoins, elles n’ont pas encore atteints les résultats escomptés, dans le mesure où une large part de la population mondiale n’a pas encore accès à l’eau potable et à l’assainissement, ajoutons que le rapport de l’UNESCO a précisé que 47% de la population mondiale sera exposé a une pénurie d’eau en 2030.
Dans l’état actuel des choses, certains pays ont placé la gestion de l’eau au cœur de leurs stratégies de développement, c’est le cas de la Zambie, et de la Turquie cette dernière mis en place le projet multisectoriel GAP dans l’objectif d’améliorer les revenus à Anatolie qu’est une région défavorisée du pays. L’Australie pour sa part a déclaré la guerre contre le gaspillage, du fait que les autorités ont limité certaines pratiques telles que : l’arrosage des jardins, le remplissages des piscine,…..
Pour les pays de golf : Bahreïn, Koweït, Arabie Saoudite et Emirats Arabes Unis recourent à un coûteux dessalement de l’eau de mer pour répondre à leur besoins en eau.
Une bonne gouvernance hydrique ne peut aboutir sans l’implication de tous les protagonistes de l’énergie, de l’Agriculture, de la finance et du commerce.

Khadija Yazidi
Email: Khadija_yz@yahoo.fr

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