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EDUCATION : DES QUESTIONS QUI TARAUDENT LES ESPRITS… !

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Si le domaine de l’Education, dans une multitude de pays en voie de développement, vit des crises chroniques qui différent d’une société à une autre, et si le plus souvent les responsables des départements concernés croient naïvement avoir cerné des problèmes plus ou moins saillants, le domaine de la recherche scientifique persiste à intéresser profondément plus d’un chercheur déclaré motivé, animé d’une volonté inébranlable de remuer méninges et ménages, à « la recherche de vérités absolues. ! »

Sans prétendre minimiser les percées palpables  réalisées dans le domaine de la  réflexion-action, personne de nos jours, n’ose affirmer définitivement quoi que ce soit, et ce, en dépit de la prolifération confirmée des idées et des outils de pointes, à travers la planète, et des avancées sensibles de la recherche scientifique et technologique qui accompagnent tant la théorie que la pratique.

Les raisons essentielles de telles « turbulences » idéationnelles d’une part, et philosophiques d’autre part, finissent par se confirmer et se dévoiler, au grand jour selon des schémas cependant déstabilisateurs, sur le plan des réalités vécues au quotidien.

De sérieux obstacles pourraient alors, un tant soit peu, se dresser objectivement sur de vastes espaces de la scène  purement pédagogique et didactique.

Aujourd’hui, à titre d’exemple, tout porte à croire qu’on peut admettre que les praticiens aient parfaitement raison de « revendiquer le droit aux recettes pédagogiques », chose que tous les formateurs, sans exception, stigmatisaient, avec argumentation et conviction, sous le prétexte éblouissant de la sauvegarde, du développement et de l’émancipation de la réflexion-action, permettant, elle seule, de reconnaître et d’octroyer le sceau de la personnalité des acteurs praticiens, partenaires.

Est-ce dire qu’il ne saurait y avoir de bon ou de mauvais apprenant, ni de bon ou de mauvais prestataire. ? Entre les exigences extrêmes d’hier, et les acceptabilités d’aujourd’hui, il n’y aurait qu’un pas que des praticiens d’obédience pragmatique n’hésitent  plus à franchir !

Les critères de possibilité, de flexibilité, de plausibilité, de crédibilité, sont désormais de mise, selon des visions plutôt pragmatiques et réalistes, qui tendent surtout à chercher de l’authenticité dans la conduite des actions formatives !

L’un des obstacles avérés dans les systèmes éducatifs de pays en voie de développement, réside bien dans le fait, de jouer aux émules  souvent peu ou prou prudemment choisis. Les événements et les impacts de Mai 1968, en France, s’ils ont contribué à donner un vigoureux coup d’accélérateur à la recherche scientifique et technologique, c’est avant tout et surtout parce qu’ils ont été tributaires de profondes mutations socioculturelles, socioéconomiques, et sociopolitiques (…..)

Or, cela n’a pas été le cas dans une foultitude de pays en voie de développement, pour une raison fondamentale : ils ont tendance à adresser moult critiques à leurs systèmes éducatifs tout en omettant  de faire  le trajet sine qua none de leurs révolutions socioculturelles, socioéconomiques et sociopolitiques (…..)

De ce fait, les systèmes éducatifs de pays en voie de développement, connaissent irrémédiablement le caractère néfaste d’une duplicité de crises quasiment chroniques : crise d’émules et crise de créativité. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI

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