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Jubilé en faveur de jamila Ratnane organisé par le conseil des jeunes (p c m) sous L’Association du tutelle (Issaaf solidarité et développement)

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inreview : Mohammed Mrimi

A l’occasion de la fête internationale des femmes, le conseil  des jeunes sous la tutelle de l’association Issaaf, a organisé un jubilé en faveur de 5 femmes au niveau local, national et international le samedi 25 mars 2013 au complexe social de jerada en présence des jeunes (filles et garçons) ainsi que des invités d’honneur _ il s’agit de :

– Hajja fatima bouanchouchan _ infermière, présidente de l’ UNFM (ain beni mathar) présidente aussi  de la maison de maternité (dar al oumouma).
– Mbarka toutou _ parlementaire de la ville de jerada et présidente  régionale de l’ UNFM
– hanae imnir : vice présidente du REMAJEC (le réseau marocaine de la jeunesse et de la concertation)
– khadija rezouqui : 2me prix de l’émission (métier de mon pays) organisée pas la chaîne 2M
– Jamila ratnane : présidente  d’une association française intitulée (cultures plurielles) à PAU au sud ouest de la France.

Nous avons le grand plaisir de rencontrer Jamila ratnane à la fête. Elle  nous a accordé l’interview suivante:

Qui est jamila ratnane ?

je suis jamila ratnane, je suis franco- marocaine ,fière d’être marocaine ,musulmane laïque , femme indépendante, militante ,participante à la politique française et intéressée par tous les changements qui se font au Maroc . Je suis directrice du centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) à PAU  Enfin , je suis  maman d’un jeune homme de 20 ans.
J’ai choisi d’être en même temps française et marocaine. Je ne suis pas issue de l’émigration en France _ je suis de cette instance, de ce choix. C’était une émigration choisie.

Parlez- nous de votre choix dans l’action associative ?

Le plan associatif m’a été doté par mon père et ma mère qui m’ont éduqué et m élevé dans la solidarité. Une solidarité humaine, économique, d’échange d’expériences, en plus mon père était déjà dans cette dynamique, ce qui m’a permis de le suivre en faisant des études sociologiques.
D’ailleurs, un certain moment, j’étais responsable dans un centre social à PAU –par la suite, j’ai fondé avec d’autres collègues une association qu’on lui a choisie comme nom « cultures plurielles « 

Présentez –nous votre association ?

L’association, « cultures plurielles » est née d’une idée que j’avais eu avec une copine en faisant venir sur un quartier à majorité marocaine et de confection musulmane, Souhaib benchikh auteur d’un livre intitulé: « Marions L’islam » et la république .Donc, on a vu qu’il ya une certaine lacune dans la connaissance de ce qui est Islam entant qu’Islam. Un Islam qui peut se conjuguer, se marier et se coutoyer avec la laïcité.  C’est ce message qu’on avait envie de le transmettre avec les jeunes .La présence de Souhaib benchikh  nous a permis de lancer un débat très riche avec les jeunes, les parents.  Dans ce cadre, on s’est dit qu’il fallait faire quelque chose qui pourrait rassembler plusieurs cultures dans une culture qui est commune et en même temps, mettre en place des actions qui peuvent répondre aux besoins de la génération d’aujourd’hui et celle de l’avenir.

Est-ce que votre initiative n’a pas eu d’apposition?

Quand on parle de laïcité, il y a toujours de l’apposition. D’ailleurs ce sont les ignorants qui commencent à S’opposer à des actions qu’on met en place et qui les jugent contre L’islam. Or que , la laïcité n’a jamais été contre L’islam. C’est un dispositif qui était mis en place depuis qu’il y a eu la séparation entre l’église et l’état.
Donc, pour toute les actions quelques soient leurs natures (éducation, travail….)
Il n’ y a  pas d’interférence de la religion dans le laïque.

Par contre dans l’Islam et pour AL OUMA, la politique est mélangée, c a d tout ce qui est droit est interféré dans la politique, dans le social, dans la famille. Alors que la laïcité permet de se séparer de tout cela. Donc, il n’ya pas de style   qui nous permet  de mettre la burka, le foulard ou la croix pour  qu’on puisse dire que celui la est musulman, l’autre chrétien ou juif.

Par contre la laïcité traite tout le public sur la même démarche, sur le même pied d’égalité et dans le même niveau éducatif et surtout dans l’école. L’islam tente une fois dans sa vie, dans des pays qui sont des cultures, chrétienne qui soient donc interrogées par les musulmans eux même. Je peux dire aussi que depuis des années jusqu’au 1998, toute traduction dans la culture musulmane a été écrite par des français, par des européens avec un regard européen. Alors que aujourd’hui, c’est les musulmans qui écrivent leur histoire et savent bien comment vivre avec la laïcité, c a d la religion entre dans le sphère dedans, par exemple: quand je suis chez moi, je fais mes pratiques dont personne n’a le droit de me poser telle ou telle question. Par contre quand je suis dans un domaine public, je dois respecter la loi.

Votre présence à jerada provient d’une invitation de la part de l’association ISAAF. Quel est votre sentiment?

Ce n’est pas la première fois que je suis venue à jerada mais il y a déjà donc des projets et des actions qui ‘ont été réalisés avec association » ISAAF « que je saisis cette occasion pour remercier son président (Mahmoud  Alliwa)  pour son invitation. Je peux même dire que je suis là pour partager mes expériences avec mes consoeurs dans un cadre. Intergénérationnel, avec des jeunes filles, avec des femmes, des hommes, puisque j’œuvre dans une démarche qui est dans la lutte contre comportements sexistes, l’égalité entre homme et femme dans tous les domaines.

Madame, vous avez bien accumulé une expérience – N’avez-vous  pas l’intention de la capitaliser par le biai des traces écrites?

Les œuvres que j’ai écrits sont des petits textes, que j’ai mis dans les  cahiers des commissions, des communications inter culturelles européennes dans un cadre de recherche  et de travail. Mais je peux vous dire que je n’ai pas encore capitalisé parce que j’ai encore besoin d’apprendre dans chaque pays que je visite
Concernant nos horizons, je peux vous annoncer la mise en  place dans l’oriental d’un centre de formation sur le droit des femmes et des jeunes avec les 5 communes (jerada, bouanane ; ain chuatar et bouarfa, talasint) on va continuer le travail dans l’accompagnement des jeunesse qui leur permettent  de prendre le relais

Votre dernier mot?

Merci pour l’occasion que vous m’avez accordée afin de m’exprimer sur divers sujets, en  plus je souhaiterai que la ville de jerada continue a se d’envelopper et à ouvrir ses bras pour cette jeunesse ambitieuse, sans oublier aussi le camarade Mahmoud pour le féliciter sur ses efforts louables qui ne cessent de les mettre en faveur du développement de sa ville natale jerada.

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