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Les côtes marocaines connaissent un essor socio-économique important (responsable) VIDEOS

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Les côtes marocaines connaissent un essor socio-économique
important et participent de façon significative à l’économie
nationale, a indiqué, mardi à Saïdia, le secrétaire général du Haut
Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la
désertification (HCEFLCD), Houmy Abderrahim.
Les côtes marocaines de façon générale ont connu durant les
dernières années un essor socio-économique important et participent de
façon significative à l’économie nationale, et ce en puisant dans
leurs potentialités naturelles, humaines et culturelles, a-t-il dit à
l’ouverture d’une rencontre organisée par le HCEFLCD à l’occasion de
la célébration de la Journée internationale de la biodiversité.
Toutefois, a-t-il relevé, « les défis qui sont les nôtres et des
générations futures seraient toujours de faire valoir notre capacité
de concilier les impératifs socio-économiques, mais aussi écologiques,
piliers du développement durable ».
Notant que le thème retenu cette année par le Secrétariat de la
Convention est « La biodiversité marine », M. Houmy a souligné que
l’intérêt de cette thématique est mis en avant dans le but d’attirer
l’attention sur les menaces réelles qui pèsent sur la biodiversité
marine et côtière qui subit déjà un appauvrissement.
Et d’ajouter que la journée organisée par le Haut Commissariat sous
le signe « Pour une vision commune de la gestion durable de la
biodiversité cô tière: cas de l’embouchure de la Moulouya » constitue
une occasion pour dissiper les malentendus, sensibiliser sur la
fragilité de ces écosystèmes et favoriser des actions concrètes.
Le choix du site trouve sa justification dans le fait que
l’embouchure de l’oued Moulouya est le plus grand estuaire du Royaume.
Elle occupe une superficie de plus de 2000 Ha et ses fonctions
écologiques sont multiples (absorption des inondations, intérêt
mondial pour la nidification ou l’hivernage des oiseaux,).
L’objectif de cette journée est de mettre en exergue les valeurs
biologiques et patrimoniales du site, de souligner l’intérêt des
différentes formes de la vie en tant qu’indicateurs biologiques de
l’état de santé des écosystèmes qui sont menacés par l’activité
humaine accrue conjuguée aux perturbations climatiques actuelles.
M. Houmy a fait remarquer par ailleurs que dans « un contexte
international agité par de graves crises financières et économiques, à
effets incertains et aléatoires sur les politiques environnementales,
le Maroc déploie des efforts continus en vue de concilier les
exigences du développement économique et humain avec le souci
permanent de conserver et protéger sa biodiversité, et réhabiliter les
équilibres écologiques des espaces naturels ».
Rappelant que le Maroc est l’un des premiers signataires de la
Convention sur la diversité biologique en 1992, il a indiqué que « les
questions environnementales constituent pour nous une préoccupation
centrale et sont de plus en plus intégrées à nos programmes de
développement ».
Et de poursuivre que les ressources marines et côtières obéissent à
une démarche pionnière et participative à travers une politique de
mobilisation des ressources qui intègre les écosystèmes cô tiers
terrestres à l’écosystème marin avec lequel ils interagissent en
raison des altérations mutuellement subies.
Il a également fait savoir que le Maroc dispose actuellement d’un
certain nombre de plans pour la planification et la gestion durable
des ressources naturelles, notamment le Plan directeur des aires
protégées, le plan national d’aménagement des bassins versant et le
Plan directeur des reboisements.
Il a été procédé également à la promulgation de lois sur les aires
protégées et la conservation de la flore et de la faune et au contrôle
de leur commerce, le renforcement du réseau national d’aires protégées
avec une superficie globale d’environ 750.000 Ha, la finalisation de
l’inventaire national des zones humides du Maroc et l’élaboration,
dans un cadre largement concerté, de la stratégie nationale pour la
conservation des zones humides.
Les exposés faits lors de cette rencontre ont porté sur « la
conservation de la biodiversité au Maroc: de la vision stratégique à
l’opérationnel », « les valeurs et perspectives de gestion patrimoniale
dans l’aire protégée de la Moulouya », « la biodiversité aquatique dans
le bassin hydraulique de la Moulouya » et « la gestion environnementale
de la Moulouya : vers un contrat programme ».
Les participants ont eu l’occasion d’échanger les points de vue sur
les acquis et les attentes en matière de protection et de valorisation
du patrimoine naturel de l’embouchure, ainsi que sur les approches
multisectorielles et disciplinaires qu’impose un tel objectif.

MAP

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