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Rapt des travailleurs humanitaires à Tindouf : responsabilité algérienne reconnue par les plus hautes autorités espagnoles et maliennes

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Rapt des travailleurs humanitaires à Tindouf :
responsabilité algérienne reconnue par les plus hautes autorités espagnoles et maliennes
Selon une déclaration faite par la Ministre espagnole des Affaires Etrangères, Madame Jimenez, l’enlèvement des travailleurs humanitaires est un acte extrêmement grave qui relève de la seule responsabilité de l’Algérie.
En effet, ces Kidnappings se sont déroulés sur son territoire national et dans une zone extrêmement surveillée. Il est impossible donc, que des terroristes aient pu s’introduire dans ces camps de séquestrés sans une complicité des autorités sécuritaires et militaires algériennes et celle de la direction du polisario, dont les accointances avec les milieux terroristes et mafieux locaux ne sont plus à démontrés.
Le gouvernement malien a également réagi, le 24 octobre 2011, de manière prompte démentant une déclaration d’Alger, relayée par la direction du polisario, selon laquelle les ravisseurs et leurs otages seraient au Mali entre les mains des terroristes de l’AQMI.
Face à ces mensonges, la responsable espagnol a indiqué que son pays a décidé de saisir les Nations-Unies pour que soit mis en place une commission internationale pour étudier les moyens de renforcer les mesures de sécurité dans cette zone de non droit

Elle a également indiqué que Madrid discute et travaille intensément avec de nombreux pays sahélo-saharien, autre que l’Algérie, pour la libération des otages mais aussi dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Avec cette nouvelle déclaration d’un membre imminent du gouvernement espagnol, accusant l’Algérie de laxisme et de responsable dans l’enlèvement de ces trois humanitaires dans des camps ultra-sécurisés par ses services de sécurité, il ne fait plus de doute qu’Alger vient de perdre toute crédibilité au plan international et que la direction du polisario n’est en fait qu’un pantin à la solde des services de sécurité algériens. Ce dernier ne peut, en conséquence et au vu droit du droit international, prétendre avoir chapitre dans les instances internationales.
Enfin, il est temps de revoir la viabilité du Comité des Etats-Majors Opérationnels conjoints installés depuis 2010 à Tamanrasset, extrême sud algérien et qui regroupe  les armées d’Algérie, du Mali, de Mauritanie et du Niger. L’Algérie, n’étant plus qualifiée pour abriter un tel Comité.

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