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Le HCEFLCD Présente les résultats du « Projet d’appui à l’amélioration de la compétitivité de la chaîne de valeur du romarin de l’Oriental (Azir-Oriental) »

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PLANTES AROMATIQUES ET MEDICINALES :
Le HCEFLCD Présente les résultats du
« Projet d’appui à l’amélioration de la compétitivité de la chaîne de valeur du romarin de l’Oriental (Azir-Oriental) »

Jeudi 14 mars 2019, la ville de Rabat a abrité les travaux de l’atelier de clôture du « Projet d’appui à l’amélioration de la compétitivité de la chaîne de valeur du romarin de l’Oriental (Azir-Oriental) » organisé par le Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) et la Coopération Suisse au Maroc.
Pour rappel, ce projet a été mis en œuvre entre janvier 2016 et mars 2019 en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) et la Coopération Suisse au Maroc.pour une enveloppe budgétaire globale de 25 millions de Dirhams ; conjointement financé à hauteur d’environ 1.4 Millions d’Euros (soit l’équivalent de 15 millions de Dirhams) par la Coopération Suisse et à hauteur de presque 10 millions de Dirhams par le Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification et les autres partenaires nationaux.
Les deux axes stratégiques développés dans ce projet d’appui à l’amélioration de la compétitivité de la chaîne de valeur du romarin de l’Oriental (Azir-Oriental) font partie du programme décennal 2015-2024. Il s’agit notamment de l’inclusion des populations locales et des cueilleurs dans les coopératives, l’amélioration de la durabilité de la ressource naturelle et l‘amélioration de la compétitivité des coopératives locales.
A rappeler aussi que la stratégie du Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification élaboré en 2009, pour le développement du secteur des plantes aromatiques et médicinales (PAM) intègre les objectifs de la croissance économique, de l’équité sociale et du respect de l’environnement. Elle vise aussi la préparation du secteur pour passer d’un secteur fournisseur de matières premières non transformées à un véritable secteur industriel offrant des gammes de produits destinés aux marchés nationaux et internationaux et à forte valeur ajoutée notamment au profit des usagers locaux.
Pour appuyer les efforts entrepris par le Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification pour la mise en œuvre de sa stratégie de développement du secteur des plantes aromatiques et médicinales (PAM), plusieurs projets ont été, ou sont en cours de réalisation dans le cadre de la coopération internationale (PNUD, GIZ, ONUDI, USAID). Ces projets ont pour objectifs, la promotion de mécanismes de gestion durable au profit des populations riveraines, la sensibilisation, l’éducation et l’information environnementale, ainsi que le renforcement des capacités techniques, et organisationnelles des partenaires, principalement les coopératives.
Dans ce cadre d’intérêt donc ; le projet « Azir-Oriental » a été mis en œuvre au niveau de la région de l’Oriental qui produit à elle seule plus de 60% de la production nationale du romarin sauvage qui représente non seulement une ressource centrale dans la politique forestière de la région, mais également une ressource économique importante pour la population locale.
Parmi les résultats importants réalisés par ce projet on cite : l’amélioration de la qualité du romarin vendu au niveau local par les coopératives ; l’intégration des cueilleurs dans les coopératives et la conséquente augmentation de leurs revenus ; la diversification des produits dérivés (ex : charbon vert à base des déchets de collecte du romarin) ainsi que les mesures mises en place pour garantir la régénération et la durabilité de la ressource naturelle.
A signaler au passage que le Maroc occupe aujourd’hui ; une place importante dans le domaine des plantes aromatiques et médicinales (PAM) en raison de sa diversité et sa contribution dans l’économie nationale. Sur les 4200 espèces végétales existantes dans le pays, 800 espèces sont endémiques, parmi lesquelles 400 sont reconnues pour leur utilisation médicinale et/ou aromatique ainsi que pour le potentiel d’exportation. Les exportations des PAM génèrent près de 620 millions de dirhams répartis entre 250 millions de dirhams pour les PAM cultivées et 370 millions de dirhams pour les PAM sauvages, soit 4% du marché
ABOU ZOUHEIR

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1 Comment

  1. Amokrane
    19/03/2019 at 18:40

    Si le mode d’exploitation, collecte et distillation, continue tel que c’était le cas dans les années 90, ajouté à une sécheresse endémique, il ne faut pas trop compter sur la durabilité de cette ressource. Je veux citer pour exemple les unités d’exploitation de la région de Debdou, à l’époque. Les éleveurs comme les apiculteurs se plaignaient des ravages occasionnés par les « entrepreneurs » de l’huile essentielle du romarin.

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