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« Tcharmil », ce danger qui nous guette.

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Il n’y a pas un jour qui passe sans que les chaines de T.V nationales et la chaine You Tube ou encore la presse éléctronique et écrite nous fassent part des actes criminels odieux et crapuleux, commis par des maris contre leurs femmes, au sein du foyer conjugal, ou des agresions et attaques armées, perpétrées par des bandes de délinquants, contre des gens innocents, ici et là, dans la rue.

Des images choquantes montrant des visages balafrés, défigurés, ainsi que des corps mutilés, avec des rasoirs, des sabres, des haches,.. toutes ses horreurs à cause des choses matrimoniales, parfois futiles, et qui pourraient etre traitées à l’amiable, ou pour le vol d’un sac à main, d’un porte-monnaie, d’un téléphone portable, d’une motocyclette, …

Des crimes quasi quotidiens, qui prennent de l’ampleur, jusqu’à ce qu’ils soient devenus un phénomène se société. Aussi faut-il se pencher sérieusement sur ce fléau, afin d’y remédier.

mais voyons, d’abord, pourquoi ces pratiques dangereuses se produisent si souvent sans qu’on ne sache y mettre fin, alors que ces comportements n’existaient pas il y a quelques années auparavant.

Qui encourage et défend ces actes? A qui profitent-ils? Pourquoi aujourd’hui? Pourquoi cela dure? Qui en est responsable? Telles sont les questions que pose chaque citoyen éprouvant le sentiment  d’insécurité permanent et s’inquiétant pour le sort de ses enfants.

Est-ce le Ministère de l’éducation nationale qui n’a pas formé de bons individus, capables des faire la distinction entre le bien et le mal? Est-ce le Ministère de la santé publique qui n’a pas prévenu les jeunes contre les maladies psychiques et mentales? Est-ce le Ministère de la famille et la fameuse « Moudouana », qui n’ont pas fait que les femmes et les enfants soient à l’abri de violences conjugales? Est-ce la police et le Ministère de la justice, qui adoptent un certain laxisme envers les délinquants et qui, en contre partie, ne protègent pas suffisamment le citoyen? … Si c’est le cas et si ces organismes et instituts ne fonctionnent pas, cela veut dire l’Etat n’existe pas ou il est en panne.

Mais, non, on ne va pas jusqu’à accuser l’Etat d’absentéisme évidemment, puisqu’il déploie tous ses efforts afin de protéger ses citoyens contre des attentats terroristes imminents.

Donc, pour faire face à cette criminalité grandissantes, des nouvelles stratégies et approches pédagogiques et sécuritaires devraient être envisagées.

Il est à noter et à mettre en évidence que la majeur partie des jeunes détenus qui ont été condamnés pour des délits moins graves sont des récidivistes, car, au lieu de les corriger et de les réintégrer dans la société, les maisons pénitentiaires produisent des délinquants deux fois plus dangereux que ceux qui sont en liberté. En effet, à leur sortie de prison, l’esprit nourri d’idées fanatiques et extrémistes, ces jeunes délinquants, d’ores et déjà fragilisés par la drogue et les psychotropes et victimes des frustrations pathologiques, s’orientent directement vers le statut de terroriste, dans tous les sens du terme.

Finalement et du moment que ni la famille, ni l’école, ni la religion et ni le milieu carcéral, non plus, n’ont su dresser et corriger les mauvais individus, ceux qui récidivent notamment, la sociologie criminelle ne doit pas étudier seulement la criminalité mais elle doit aussi se pencher sur le criminel, tout en soumettant celui-ci à une analyse criminologique clinique, afin de percer sa personnalité, son tempérament, ses comportement ses tendances et pencants, son passé et sa vie antérieure ses frustrations,… et ce, en vue d’une intégration réussie.

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