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LE HCEFLCD AVEC LE CONCOURS DE L’UE ORGANISE UN ATELIER NATIONAL AUTOURS DU THEME : UN PERTENARIAT RENFORCE POUR UNE GESTION ET UNE VALORISATION DURABLES DES FORETS MAROCAINES

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LE HCEFLCD AVEC LE CONCOURS DE L’UE
ORGANISE UN ATELIER NATIONAL AUTOURS DU THEME :
UN PERTENARIAT RENFORCE POUR UNE GESTION ET UNE
VALORISATION DURABLES DES FORETS MAROCAINES

     Lundi 09 février dernier, les locaux du nouveau jardin zoologique de Rabat ont abrité les travaux d’un atelier national organisé par le HCEFLCD avec l’appui de l’Union européenne, qui soutient la politique forestière du Maroc dans le cadre d’un vaste programme de 410 millions de dirhams mis en œuvre de 2013 à 2017.
Dans son allocution d’ouverture de cet atelier national organisé autour du thème : « Un partenariat renforcé pour une géstion et une valorisation durables des forets marocaines », Le Ministre conseiller, chef de la coopération à l’union européenne au Maroc ; M. Philip Mikos a tenu de signaler de prime abord que l’UE salue l’initiative du HCEFCELD de réunir (dans cet atelier) une diversité d’acteurs pour engager la réflexion et l’échange sur un enjeu important pour le secteur forestier, qu’est celui de la participation de la société civile à la conception, à la mise en œuvre et au suivi de la politique forestière.
Pour Mr Philip Mikos, le patrimoine naturel exceptionnel du Maroc, qui se caractérise notamment par un nombre important d’aires protégées, est une source de richesse majeure pour les zones rurales et pour le pays en général. Mais il est aujourd’hui fortement menacé par la persistance de pratiques d’exploitation non rationnelle des ressources,  par certains enjeux économiques ou encore les changements climatiques. Cette situation exige donc une réponse globale et urgente pour enrayer la dégradation des espaces naturels.
Cette dernier selon lui, passe par la mise en œuvre des stratégies et des différents plans d’actions élaborés, la mise à jour et l’application effective de la législation, l’ancrage d’une vision intersectorielle et une meilleure coordination des interventions, mais aussi par la systématisation des pratiques de planification et de développement territorial favorisant une participation active de toutes les parties prenantes.
Aussi avait-il ajouté, la législation forestière marocaine a été très novatrice dès les années 70 en ce qui concerne la participation des populations à l’exploitation et à la mise en valeur du patrimoine forestier de l’Etat. La récente loi sur les aires protégées, l’ouverture des conseils provinciaux des forêts à la participation de la société civile et de l’interprofession, le renforcement des approches d’aménagement concerté, le développement des partenariats avec les associations et les coopératives sont autant de témoignages de la volonté de l’administration d’intensifier et d’organiser cette collaboration avec les autres acteurs pour assurer un développement durable des zones forestières.
Pour Mr Philip Mikos, cet atelier atelier d’aujourd’hui devrait donc contribuer à alimenter cette dynamique de renforcement du dialogue et du partenariat avec la société civile, en permettant de dégager des pistes d’intervention sur lesquelles l’administration forestière pourrait s’engager, avec l’appui de l’UE.
Aprés avoir aborder les différents projets et le soutien apportés par l’UE depuis plus de 20 ans aux efforts entrepris par le Maroc dans le secteur forestier et la qualité du partenariat qui a pu être établi avec l’administration forestière au fil des années , Le Ministre conseiller, chef de la coopération à l’union européenne au Maroc  a mis l’accent sur ce programme plus ambitieux et novateur d’appui à la politique forestière du Maroc. Signé en 2013, pour un montant de 400 millions de dirhams pour le soutient des chantiers structurants de la politique forestière et qui entend préparer les évolutions qui vont s’imposer au secteur en matière de régionalisation, de territorialisation des politiques, et de participation de la société civile.
Ce programme avait-il avancé , constitue une réelle opportunité pour mobiliser et faire adhérer l’ensemble des acteurs à la mise en œuvre de la politique forestière, notamment les associations, les coopératives, l’interprofession. Il prévoit notamment 11 mesures relatives à la révision du cadre législatif et à la contribution de la société civile dans la définition et la mise en œuvre des actions de protection, gestion et valorisation du patrimoine forestier. Il inclut également un appel à propositions destiné aux organisations de la société civile (25 millions de dirhams). Cet appel, qui sera lancé en mars 2015, permettra d’expérimenter concrètement, au niveau local ou régional, de nouvelles approches d’interventions et modalités de partenariat sur un ensemble de thématiques stratégiques de la politique forestière.
Pour sa part, Abdeladim El Hafi qui a fait un tours d’horizon autours des grandes lignes de la stratégie forestiere nationale et des différents projets novateurs entrepris dans ce sens par le HCEFLCD a tenu de signaler que cette initiative vise à avoir l’appui de la société civile pour mettre en place les éléments constitutifs d’une politique permettant d’approprier les projets de développement local par l’ensemble des usagers.
Aprés les allocutions d’ouverture, l’assistance d’une centaine de personnes de différents bords ( administration, ONG, bailleurs de fonds , représentant de la prsse nationale et bien d’autres) a suivi avec interet la communicationa donnée notamment sur le Programme d’appui à la politique forestière du Maroc (PAPFM) dans laquelle l’intervenant a traité  des Écosystèmes Naturels au Maroc, des grandes orientations de la stratégie forestière ainsi que du  partenariat et de l’implication des populations usagères  dans la politique forestière en citant la  Démarche et Approche globale, les Acquis du plan décennal 2005 – 2014 et le Plan décennal 2015 – 2024 avant d’aborder le 4ème volet de la communication consacré au Programme d’appui à la politique forestière.
Par la méme occasion, l’assistance a pris note des résultats et propositions issus de l’étude de cartographie des organisations de la société civile dans le secteur forestier réaliséepar des consultantsnationaux et etrangers dans les Provinces respectives de Khénifra, Chefchaouen et Taza.
Aprés les deux séances en plénières de la matinées, les participants ont été convié à travailler dans l’aprés midi en deux ateliers thématiques dont le premier a été consacré à «  Une vision partagée de l’implication de la société civile pour la conservation et l’appropriation des fonctions de la forêt » avec comme thèmes de discussion :
Ø    Rôle et implication de la société civile dans la sauvegarde de la forêt : quels outils de facilitation du dialogue avec la société civile pour une meilleure implication dans la politique forestière ?
Ø    Quels mécanismes  de partenariat avec la société civile ? Cas de l’éducation à l’environnement et de la protection des habitats forestiers et des sites naturels sensibles et menacés
Et le second atelier consacré au sujet quant à lui à «  la Gestion durable des forêts et contribution de la valorisation des produits forestiers à l’économie locale » avec comme thèmes de discussion je cite :
}    Quel nouveau partenariat entre communes rurales, société civile et administration forestière pour la gestion et la valorisation des forêts et de ses produits ?
}    Quels modèles de partenariat pour une meilleure contribution de la gestion durable des forêts et de l’exploitation forestière à l’économie locale ?

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