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Dhar Lmahraz encore une fois !

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L’université sidi Mohamed ben Abdallah de Fès est de nouveau théâtre d’une scène de violence entre deux factions d’étudiants les kaidiyines d’annahj démocrati et attajdid attoulabi proche du PJD ; au sein de la faculté des sciences de Dhar Lmahraz qui nous rappelle  les événements douloureux des années 80 et 90 du siècle dernier  qui ont fait plusieurs victimes   dont un mort feu Benaissa Ait el Jid porte – parole des kaidiyines ; le crime dans lequel est cité M. Abdelali Hamieddine  l’un des dirigeants du  PJD comme accusé par la famille du défunt ; l’histoire se répète et l’homme par qui le scandale arrivait est encore montré du doigt car il devait en sa qualité d’enseignant universitaire donner une conférence à la faculté des droits en présence de M. Hassan Tarik  de l’USFP  ; les kaidiyines menaçaient de représailles en cas de présence de Hamieddine   ; les tajdidiyines ont finalement obtempéré et ont décidé le report de la conférence programmée sinon son annulation en signe d’apaisement et d’éviter toutes  éventualités ; cela devrait normalement mettre un terme aux hostilités entre les deux factions antagonistes ; mais le mal s’est produit la nuit du jeudi au vendredi dernier quand un accrochage sanglant entre les deux partis a eu lieu à l’enceinte de l’ université précitée causant  le décès de l’étudiant Abderrahim  Hassnaoui vendredi matin au CHU Hassan II de Fès  où deux autres blessés sont encore hospitalisés ; des armes blanches ont été  utilisés ; une enquête judiciaire est ordonnée par le parquet compétent  dans le but d’identifier les coupables et les arrêter pour être traduit devant la justice ; ce que la police judiciaire n’a pas tardé à faire dans un temps – record.

Ce drame survient  dans un moment crucial ou le ministère de l’enseignement supérieur se penche sur un projet de réforme qui vise l’amélioration du système éducatif et des conditions de travail au sein des universités marocaines de même que l’hébergement aux cités universitaires etc.  Ces efforts ne peuvent aboutir aux résultats escomptés sans  la sécurité des étudiants et des enseignants et le personnel y travaillant ; sans cela toute réforme serait vaine.

Le cas de Fès doit être considéré comme un signal d’alarme aux responsables à tous les niveaux  pour prendre au sérieux la violence  qui se propage au milieu estudiantin et qui perturbe la fonction normale des universités et menace leur stabilité ; ce qui se répercute d’une façon négative sur le rendement et la recherche scientifique ; et entache la réputation de nos universités aux niveaux national et mondial ; la preuve est que le classement de ces établissements supérieurs  ne cesse de régresser d’une année a l’autre ce qui annonce une dégradation qui paralysera le système en entier si des mesures urgentes et efficaces ne seront pas prises .

Les directives royales pour mettre un terme à ses agissements au sein de l’université  marocaine ; et  la détermination du gouvernement pour combattre ce  phénomène convergent dans ce sens ; tout le monde doit se mettre en action pour que ça ne se répète plus à Fés ou à Oujda ; Marrakech ;Agadir ou ailleurs .

Le chef du gouvernement M. Benkirane présent lors des funérailles de feu Hassnaoui – que Dieu ait son âme –  à Er-Rachidia ce samedi a parlé avec sagesse  à l’assistance en insistant sur le non-recours à la vengeance et de  faire confiance à la justice.

Espérant que de tels actes barbares ne se reproduisent plus et que les auteurs du crime perpétré à Fès seront sévèrement sanctionnés pour servir d’exemple. Le dialogue est le meilleur remède des divergences d’opinion  entre étudiants et la violence doit être bannie.

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