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LA GUERRE OUBLIEE EN CENTRAFRIQUE

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  LA GUERRE OUBLIEE EN CENTRAFRIQUE

  Oui elle est définitivement oubliée, gommée du registre des informations, des actualités. Oubliée ne serait pas le concept adéquat vu que cette guerre n’a jamais vu le jour ni la nuit. Personne n’en parle, n’en parlait pas, n’en parlera jamais. C’est un fait divers, qui ne mérite guère que l’on en parle, et à plus forte raison qu’on tente de la décrire, d’en décrire les atrocités, les dommages collatéraux font l’affaire de tous les jours, car ce sont les mêmes qui payent, ce sont les mêmes qui s’affrontent, qui se confrontent.

Qu’est- ce qui se passe en Centrafrique ? Comment se fait-il que les grandes puissances n’en parlent que timidement ? Seraient-elles embarrassées par leur grand ami qui n’est autre  que l’ancien occupant, je veux dire l’ancien colonisateur ? Comment expliquer le fait que les troupes françaises persistent et signent leur occupation du terrain sans raison aucune ?.

Le problème qui se pose avec une acuité sournoise et scélérate, est de tenter de comprendre les tenants et aboutissants

de cette affaire qui ne cesse de polluer le climat et les relations déjà suffisamment tendues entre le Etats de ce monde, des Etats qui se soucient peu de  la Centrafrique, des avatars qui sclérosent la Centrafrique, et les pays environnants..Où es tu France libératrice de la Bastille en 1789, des droits de l’Homme en 1793 ? France, Mère des Arts, des Armes, et des Lois, qu’as-tu fait du Lait de Tes Mamelles ? Refuses-tu désormais de nourrir ta progéniture grâce au Lait pur de des Mamelles Ingrates, perverses, infidèles ?

France, tu es la première intéressée et la première concernée par  les dures événements qui secouent impitoyablement la Centrafrique, par les mêmes événements qui secouent terriblement tous les pays avoisinants.

Mais enfin que fait La France en territoire Centrafricain si elle ne protège  un tant soit peu ses ex pays colonisés, des Etats les plus chouchoutés d’Afrique, non pas pour les beaux yeux de leurs dirigeants, mais plutôt pour les richesses précieuses que cachent jalousement leurs sous terrains si généreux ?

Les guerres fratricides, les génocides qui embrasent horriblement le territoire centrafricain où le sang coule sans arrêt, chauffé et surchauffé par es cendres des os et des bois qui ensevelissent les champs de non bataille, de non vraies guerres, de guerres surproportionnées, injustes, sauvages, méchantes, des guerres non propres,  aux armes taillées au sein des brousses, aux machettes, à l’arme blanche  Des guerres qui opposent des enfants, des vieux, des vieillards, des femmes violées  inhumainement par des sauvages en quête de sueur, de vagins, de spermes.

Une guerre oubliée par ses propres déclencheurs,  alimentée par des expérimentateurs, des tueurs à gage, des mercenaires entraînés à la chasse des lions, des éléphants, n’a aucun sens. Et de surcroît, on fait voter des textes malsains au sein de l’hémicycle du Conseil de Sécurité pour dépêcher des troupes africaines aux côtés des troupes françaises qui le plus souvent y viennent pour se faire bronzer, devant des spectacles animés par des musulmans et des chrétiens en termes de slogans et des insultes proférées insidieusement par des troupes confessionnelles, qui croient en Dieu sans pour autant y c croire ou s’en convaincre.

En finale,  la  France a débarqué en Centrafrique , non pas  en vue de protéger les faibles,

de défendre les droits des plus démunis, non plus dans le but de stopper les pillages, les saccages de  commerces, le viol des corps et des sorts des hommes et des femmes. Au nom de la démocratie, principe que la France, n’a jamais cessé  de galvauder à droite et à gauche, au nom de la justice, droit humain que la France a toujours défendue non sans ferveur, au nom de l’égalité des sexes, des biens, des chances, la France est vivement appelée, dignement sollicitée, amicalement priée d’intervenir dans le meilleur des délais possibles pour mettre fin, une bonne fois pour toutes, aux génocides qui frappent la Centrafrique et tous les pays africains et qui devraient consacrer leurs efforts  à la lutte contre l’ignorance, la famine, les maladies, dont ils souffrent irrémédiablement au vu et au su de l’ensemble de la communauté internationale./.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

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