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La coalition avec le RNI sera-t-elle possible,réussira-t-elle?ira?

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M.Benkirane, chef du gouvernement dans la quête d’une nouvelle majorité gouvernementale après le retrait de Li’istiqlal du gouvernement et après l’acceptation du chef de l’état ,sa Majsté le roi des démissions des cinq ministres de l’istiqlal a entamé des tractations avec M.Mezouar secrétaire général du parti en vue de former une nouvelle majorité et un nouveau gouvernement .C’est une alternative avant d’aller aux élections anticipées ,opération indisérable et repossée par le PJD et certains partis politiques dans la conjoncture actuelle et pour ses surprises. Aucun parti n’est prêt à affronter ce défi à cause de la baisse de leur popularité et de leurs problèmes  internes dont souffrent leurs instances et structures et personne n’est sûr des résultats du scrutin et des conditions du déroulement de ces élections.C’est pourquoi le PJD préfère reconstruire ,une nouvelle majorité même en se coalisant avec des partis avec lesquels il considérait la coalition une ligne rouge et « immorale » contraire à l’éthique comme déclaraient souvent certains des membres de son secrétariat général M.Aftati ,Boinou,Ham eddine .Bien qu’en politique il n’y a pas de moeurs ou d’éthique et que ce sont les intérêts et le pragmatisme qui priment et comptent.

Cependant des questions se posent avec force : à quel prix cette nouvelle coalition se fera-t-elle? M.Benkirane acceptera-t-il les conditions de l’entrée du RNI  au gouvernement? Le RNI acceptera-t-il à jouer le rôle de la roue de secours  sans essayer d’imposer des conditions et obtenir des concessions? Le prochain gouvernement s’il voit le jour sera -t-il aussi homogène que leprécédent?

Selon des observateurs avisés M.Benkirane trouvera des difficultés à convaincre le RNI à se ralier à ses politiques ,à accepeter son style de gouvernance,à exécuter sans discuter longuement ,débattre et se concerter.Certains responsables du RNI avaient affirmé que leur parti ne jouerait pas le rôle de la roue de secours et qu’ils ne rejoindrait la majorité gouvernementale que si les conditions sont  favorables et que leurs points de vue acceptés et pris en considération .les dirigeants  du RNI exigent que le chef du gouvernement  change de comportement  politique ,qu’il concerte les framations de la majorité ,discute davantage avec tous les partis de la coalision avant de prendre une décision qu’il soit souple , favorise l’homogénéité,l’esprit collectif et évite le discours populiste Ils reprochent de ne pas  travailler ,de décider seul , sans concertation .Ils avancent que même si les deux hommes réussissent à se mettre d’accord à laisser à part leurs différends ,problèmes personnels etles intérêts partisans ils ne pourront pas cohabiter, travailler ensemble pour une longue durée pour plusieurs raisons ;leurs approches différentes,leurs stratégies différent,leurs priorités ne sont pas les mêmes leurs appréhesions des difficultés ne sont pas identiques. Le RNI peut lui aussi comme l’Istiqlal se retirer de la majorité après quelques mois et des élections anticipées régleront la crise politique future.

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