Home»International»Maroc ou l’exception d’un pays, d’un peuple et d’un Roi

Maroc ou l’exception d’un pays, d’un peuple et d’un Roi

0
Shares
PinterestGoogle+

Maroc ou l’exception d’un pays, d’un peuple et d’un Roi.
Le lundi 30 juillet 2012, le peuple marocain, dans toutes ses composantes, a célébré le XIIIème anniversaire de l’accession de son Roi au Trône.
A cette occasion, le souverain marocain a adressé à la Nation marocaine un discours.
Dans son adresse au peuple marocain, le Roi a tenu à réaffirmer que les réformes qu’il a engagées sont des réponses aux attentes des marocains et non le résultat de quelconques pressions.
Le Chef de l’Etat a également confirmé que la justice, la régionalisation et la gouvernance constituaient des priorités et affirmé que le Maroc restera un exemple « d’attachement à l’Islam sunnite prônant le juste milieu, la tolérance et proscrivant l’extrémisme, le fanatisme ainsi que l’ostracisme ».
A rappeler que le Roi du Maroc avait  lancé au printemps dernier un vaste chantier pour réformer la justice gangrenée par la corruption et très critiquée dans le pays.
Avec l’adoption de la nouvelle Constitution, qui accorde plus de pouvoirs au gouvernement et au Parlement et qui place la réforme de la justice au cœur de son dispositif, toutes les conditions sont désormais réunies pour assurer le succès de ce grand chantier. C’est pourquoi, il a appelé la Commission en charge de cette réforme à travailler en toute indépendance.
S’agissant de la régionalisation que le Maroc souhaite instaurer dans le cadre d’un vaste projet de décentralisation, le Souverain a estimé qu’elle constituait un « chantier majeur » qui permettra à l’administration « de se redéployer et de répondre au mieux aux besoins des services ».
Au-delà des grandes lignes du discours Royal, il serait opportun de présenter aux lecteurs un rapide bilan des actions du Souverain marocain en faveur de son peuple et pour la grandeur du Maroc depuis plus d’une décennie.

Dès son accession au Trône en 1999, le Roi du Maroc a installé l’Instance Equité et Réconciliation afin de tourner la page des abus des Droits de l’Homme. Une instance saluée par la communauté internationale et qualifiée de modèle de justice transitionnelle.
Sur le plan des droits de la femme, le Souverain, attentif à l’évolution de la société marocaine et de la place de la femme, a tenu a ce que celles-ci bénéficient des droits équivalents à ceux des hommes.
Dans cet objectif, le code la famille, la moudawanna, a été modifié afin de remettre la femme et l’enfant dans tous leurs droits.
De plus, sous la conduite et la supervision du Roi du Maroc, un programme d’infrastructures en marche forcée a été engagé. Que ce soit par l’effort de désenclavement de régions entières ou l’électrification de villages isolés ou encore par la lutte contre l’analphabétisme, le combat est mené sur plusieurs fronts en même temps.
Dans ce contexte, l’ambitieuse Initiative de développement humain (INDH), a réussi en l’espace de sept ans à remettre en selle de larges  catégories sociales démunies.
Rien qu’entre 2006 et 2010, environ un milliard d’euros ont été mobilisés dans des programmes pluriannuels de lutte contre la pauvreté. Le combat contre la précarité a été mené dans les régions reculées aussi bien que dans les villes et les périphéries.
Les grands projets d’infrastructures n’étaient pas en reste, bien au contraire. La remarquable extension du réseau autoroutier qui relie désormais les principaux centres urbains du pays, en est la parfaite illustration.
Mais le fleuron d’une décennie d’efforts est sans doute le port de Tanger-Med, qui est l’un des plus importants ports à conteneurs en Méditerranée.
Cette réalisation s’ajoute aux investissements lourds injectés dans les grands projets touristiques, les programmes ambitieux du groupe OCP, le leader mondial des phosphates, la production électrique à partir de l’énergie éolienne et solaire.
Autre chantier concrétisé sous la conduite du Souverain, celui de la généralisation d’un régime d’assistance médicale (Ramed) pour les plus démunis, l’extension de l’assurance-maladie obligatoire (AMO) aux personnes exerçant une activité lucrative ainsi que la construction de milliers d’habitations à prix modique donnent du sens à la notion de développement humain. Un modèle de couverture sociale unique dans le monde arabo-musulman, sur le continent africain, asiatique et américain.
Par ailleurs, la Constitution adoptée par référendum le 1er juillet 2011 établit un projet social cohérent.
Elle définit les droits économiques et sociaux et accorde une reconnaissance officielle à certaines populations comme les Berbères (Amazigh) ou les juifs marocains.
Les droits de l’homme et la protection de l’environnement sont affirmés avec force, comme les bases du projet social marocain.
Ce modèle, issu d’élections libres et transparentes, se fonde sur un consensus entre le Roi et le gouvernement, consacrant l’équilibre des pouvoirs et instaurant un partage du pouvoir entre le Roi, le gouvernement et les autres instances dirigeantes ou représentatives du pays.
C’est pour toutes ces raisons que le printemps arabe est passé au Maroc, presque inaperçu ou du moins, sans effusion de sang, contrairement à d’autres pays arabes.
En conclusion, il est confirmé, quoi que puissent dire certains sur le Maroc et ses failles, que le changement est observable et vérifiable.
Sur l’ensemble du territoire, des mégaprojets et des centaines d’autres projets de petite ou moyenne dimension, sont inaugurés ou lancés.
Malgré le peu de moyens financiers dont il dispose, le Royaume, sous la conduite éclairée de son Roi, a pu franchir un bon bout de chemin sur la voie du développement et de la démocratie.
C’est aussi pour ces mêmes raisons, que le Maroc a su maintenir le rythme de son développement économique et social alors que la crise économique sévit à moins d’une dizaine de kilomètres au Nord de ses côtes. Pour preuve, à cette date, aucun des mégaprojets programmés n’a été annulé pour des motifs d’austérité
Aussi, le Maroc, sans une goutte de pétrole et avec une forte population, se présente, selon le PNUD, comme un exemple à suivre.
Le Maroc a également été de tous les États confrontés au « printemps arabe » le seul pays à réussir d’emblée le « compromis historique » que les autres cherchent encore à provoquer, quand leur refus sectaire n’aura pas entraîné leur faillite définitive.
Force est de constater que les réformes entreprises au Maroc permettront une avancée démocratique lente mais certaine. Cette affirmation peut surprendre, mais aujourd’hui le Roi et le gouvernement travaillent ensemble pour mettre en évidence les problèmes sociaux et tenter de trouver des solutions.
Le Souverain marocain, qui a su anticiper les aspirations du peuple marocain, a pu garantir l’avenir du Maroc et en faire une référence mais aussi un exemple à suivre pour l’ensemble du monde arabe et africain.
C’est dans ce sens que le Maroc, son peuple et son Roi constituent bel et bien une exception que jalouse nombre de pays.

MédiocreMoyenBienTrès bienExcellent
Loading...

Aucun commentaire

Commenter l'article

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *