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Du harcèlement sexuel à la liberté sexuelle à la prostitution

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Zaid Tayeb

Jusqu’à cette date, j’ai toujours cru que certains Marocains et Marocaines se mobilisaient contre le harcèlement sexuel dont seraient victimes le sexe féminin de la part de l’homme. J’ai toujours pensé, et je continue à le faire, que la femme est en grande partie responsable du harcèlement sexuel par les nombreux artifices dont elle fait si savamment usage pour attirer sur elle l’attention de l’homme le plus indifférent dans le but de mettre à l’épreuve sa virilité. Rouge à lèvres, fard à joues, mascara pour cils, parfums légers, pendentifs et boucles d’oreilles, piercings, bruits d’impact des talons sur le sol, jupes courtes, collants ou slims, gorges dégagées, épaules découvertes , vêtements trop courts ou trop voyants, trop serrés de manière à mouler le corps, à en montrer les contours, à mettre en évidence ses parties saillantes,  ou trop amples avec de nombreuses échancrures aux endroits les plus intimes. Le tout pour laisser voir ou entrevoir à travers les nombreuses ouvertures créées à cet effet les parties les plus sensuelles de la femme à l’appel desquelles les hommes sensibles ne peuvent pas résister. Une femme ainsi mise ne peut pas passer inaperçue. C’est une provocation à laquelle l’homme ne peut pas ne pas réagir. Qui ne voit pas est aveugle. Qui voit, réagit. Qui réagit, hélas ! est décrié.

J’en déduis que la femme revendique le droit de découvrir sa nudité en public et que l’homme n’a le droit ni de regarder ni encore moins de parler. Devrait donc s’établir entre l’homme et la femme un compromis où celle-ci se permet de découvrir sa nudité et celui-là de voir sans réagir. Or, un organe qui n’est pas utilisé, nous dit-on, s’atrophie. Aussi convient-il de faire usage de tous nos organes pour les préserver de l’atrophie.

J’en serais resté là, ayant accepté le compromis comme une privation à laquelle j’aurais consenti quoiqu’à contre cœur. Mais ceux et celles qui, hier encore, défendaient la nudité de la femme et décriaient le regard de l’homme ne s’en tiennent pas là : ils revendiquent à présent le droit à la liberté sexuelle. En d’autres termes, nous devons admettre comme tout à fait naturel, la présence de couples se promenant enlacés ou s’embrassant, ou assis sur des bancs publics la bouche dans la bouche comme dans les films américains ou européens. Ou encore d’admettre le concubinage et la naissance d’enfants hors des liens du mariage que l’Etat doit prendre en charge. Bref c’est une revendication au droit à la prostitution.

A ce propos, il convient de rappeler que la France, avec le gouvernement socialiste, s’est engagée à lutter contre la prostitution sous toutes ses formes alors que certaines associations de chez-nous réclament le droit à la liberté sexuelle, qui est une forme de prostitution.

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1 Comment

  1. UNTEL
    29/06/2012 at 00:11

    Toute cette description qui frôle l’érotisme et révèle des envies cachées pour condamner la femme qui s’embelit et mettre dans le même sac la liberté sexuelle et un comportement humain presque inné .Non, il existe une différence énorme entre regarder et dire des obcénités à une dame et entre les louanges,du reste sincères d’une femme(poesie arabe et notament « banat souad dixit) et la liberté sexuelle.
    En France le concubinage est légal chez nous oui c’est de la prostitution même dans la tête de celui qui le revendique.
    Cependant pour être sincère certaines revendications sont vraiment le signe de dégradation de notre identité n’en déplaise aux fevrietistes et ceux qui les approuvent
    Cordialement K/M

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