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L’ALGESARIO menace, exauçons ses souhaits !

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Le président du pseudo parlement Sahraoui, le sieur Khatri ouddouh a déclaré Samedi passé à Alger que le polisario n’a jamais abandonné le choix de guerre pour « libérer » le Sahara, qu’il n’attendra pas longtemps pour reprendre la lutte armée , profitant de ce qui se passe dans la région et dans le monde arabe ,  la preuve: il n a jamais rendus ses armes ou libérer ses soldats.

Par le passé, le Polisario, enfant adopté de l’Algérie a toujours menacé de la sorte à chaque fois qu’il y a complication au niveau des pourparlers directs et de l’intervention de l’ONU, comme c’est le cas actuellement avec l’exigence marocaine de changer l’envoyé spéciale  Christopher Ross, qui a outrepassé délibérément les missions dont il a été chargé conformément aux résolutions ayant lien avec le dossier.

Ce scénario est reproduit de la même manière depuis l’instauration du cessé le feu, utilisé comme une menace permanente pour amener le Maroc a plus de souplesse et de concessions en lui faisant supporter un surpoids budgétaire pour la gestion du dossier et l’entretien de la logistique indispensable, principalement la mobilisation de ses forces militaires et l’obligation de suspendre tous ses projets vitaux sous la contrainte de vivre l’imprécision, et tenir compte en permanence avec des imprévus qui peuvent survenir à tout moment.

Nous sommes tous d’accords que l’issue que semble prendre le dossier de notre Sahara  est insupportable, injuste, et n’arrange pas notre besoin de développement qui suppose une stabilité intérieur sans faille et solide. Allons-nous encore croire en les bons offices de l’Onu et en la reprise de conscience chez la junte militaire dirigeante à Alger ? Pouvons-nous supporter encore l’incertitude dans laquelle nous plonge les manigances d’Alger et l’illisibilité des intentions de la communauté internationale ? Devons-nous risquer notre union et notre stabilité pour espérer encore et encore sans raison apparente que ce dossier se boucle politiquement ? Avons-nous conscience des effets secondaires sur le peuple marocain  d’une gestion si molle et si pacifique de ce dossier alors qu’il s’agit de notre honneur bafoué par Alger et de notre terre remise en cause par la même junte militaire, en dépit de son polisario en poste avancé au Sud ? Allons –nous  accepter encore d’être menacés en permanence et humiliés par des coups bas ignobles que nous connaissons mais que nous préférons négliger ? Que sera notre histoire si l’on doit écrire que nous avons été maltraités, humiliés, injustement accusés et que nous n’avons rien fait pour laver l’affront et défendre notre patrie et les terres de nos ancêtres ?

Depuis 37 ans, nous attendons ? Qu’avons-nous eu ?

La menace du polisario doit être le mobile qui non seulement justifie notre refus de continuer à collaborer avec l’ONU, mais aussi la raison qui doit nous amener à afficher notre fermeté, et d’expliquer que cette fois si menace est exécutée, le Maroc ne va pas se contenter de chasser les assaillants hors de ses terres, mais va les anéantir à la source, c’est-à-dire sur les terres qu’ils utilisent pour venir attaquer notre pays. Le message sera ainsi bref, clair et définitif. L’Algérie pourra alors réagir, le Maroc ne la craint pas, il a toujours su qu’elle est partie prenante de la solution et de la guerre aussi comme fut le cas du 27 au 29 Janvier 1976 et le 14 Février de la même année ou l’Algérie reçoit une raclée ( 200 morts et 109 prisonniers libérés sur ordre du chef d’tat major marocain en l’occurrence FEU Hassan II.

La Maroc dispose d’armement adéquat à l’anéantissement total des bases du polisario en peu de temps, et l’équipement des FAR depuis 2008 à 2011 prouve que l’état major de notre armée n’exclue aucune solution, se prépare en fonction et est prête. Durant ces quatre dernières années, l’armée marocaine a acquis – 24 F16 C/D Block 52+ avec équipement associé , a modernisé  27 Mirage F-1 au standard Mirage F1-2000 (Capacité des Mirage 2000-5) avec équipement associé, a acheté  1 avion Gulfstream G-550 VIP, 4 Alenia Aeronautica C-27Js Spartan ( avion de transport militaire) , 1 Frégate multi rôle FREMM ( frégate furtive, avec plus de quatre vingt missile multi portée et cibles, 20 torpilles et un hélicoptère de combat à bord), 3 Frégates multi rôles Classe Sigma, 5 OPV 70 de Raidco Marine ( patrouilleurs), 3 Chinook CH-47D ( hélicoptères de combat ), 24 T-6C Texan II ( avions d’entrainements), 112 AIFV (AIFV-B-C25 et AIFV-B-.50 ( véhicule de combat chenillé), 36 Hawk-21 ( missile anti-aérien), 8 Complexe Radars Sentinel (destiné aux Hawk), 120 M-1151 Armored HMMWV ( engin de transport ), 18 Systèmes MRLS Longue portée AR-2 (PHL-03) ( lance roquettes sophistiquées), 200 Chars de combat M1A1 (en négociation pour 2012), Systèmes antiaérien mobile de courte portée 9K330 Tor-M1, Systèmes antiaérien mobile de courte portée Pantsirc S-1
Selon la SIPRI (Stockholm International Peace Research Institute) et Durant la période 2005 à 2009 L’Algérie a été le premier importateur d’armes de l’Afrique avec 43 % des achats d’armes de ce continent et a été le 3e client de la russie avec entre 8 et 11 % de ses commandes, notamment l’achat de 60 avions MIG 29 et Sukhoi 30 MKA), dont un contrat va suivre en 2008 pour remplacer les MIG 29 par 15 SU-30 supplémentaires ;   6 frégates , 52 chars russes, 2 sous marins et un ensemble batterie arienne et de missiles.
Si l’on compare donc les acquisitions, on  est amené à penser et même à être sûr que quelque chose se prépare, il est vrai que l’Algérie peut beaucoup acheter avec l’argent du Gaz, mais est ce suffisant pour penser que son  ANP (armée nationale populaire, en partie inspiré de la nationale  Wolskarmée de l’ex RDA  baptisée ainsi en 1962) doit nous inquiéter ? Nos FAR ont ciblé leurs acquisitions certainement, il faut être débile de penser que tout le génie reconnu à Feu Hassan II, ne l’avait pas amené à tenir compte d’une éventuelle confrontation avec l’Algérie et qu’il n a pas du se préparer en fonction, et qu’il a fallu attendre l’arrivée de SM Mohammed VI pour équiper notre armée. Ce qui fait que ces derniers équipements correspondent soit au besoin de  faire face aux acquisitions algériennes de manière compétente, soit à compléter nos moyens pour être performants, efficaces et  décisifs.

Les structures de l’armée algérienne furent pendant longtemps claquées sur celles de l’armée soviètique , divisée en six régions militaires, chacune comprenant un quartier général  opérationnel, un schéma adopté pendant la guerre d’indépendance et maintenu après, quoique les données ont changé, et que les ennemis potentiels ne sont plus les mêmes qu’avant. Une organisation qui s’avéra presque inopérante lorsque elle eut à mater une guérilla à partir du début des années 1990. Ce qui la contraint à adapter une partie de son dispositif dans la précipitation dans un contexte difficile marqué par la disparition de l’URSS et l’embargo sur les armes auquel le pays fut soumis de la part de certains pays européens pour avoir empêché la prise du pouvoir par des islamistes radicaux.

Ce changement induit par la dure réalité du terrain aboutit au début des années 2000 au concept de la professionalisation des forces armées et à l’abandon progressif de la conscrition. Ce projet commencé en 2001 fut accéléré à partir de 2003, année marquée par un contexte international d’une extrême violence. Les systèmes d’armes obsolètes firent l’objet d’un reclassement et l’ensemble des forces reçut un armement récent, avec une attention particulière à l’aviation de combat , à la défene aérienne du territoire (l’acquisition de missiles sol-air S-300 et aux submersibles.

D’où les achats en masse des armes.

L’AAF( armée de l’air algérienne) décida de se moderniser non seulement dans le domaine du matériel mais aussi dans l’organisation, la formation et l’entraînement de son personnel naviguant et au sol à l’école supérieure de l’Air de Tafraoui, école de spécialisation sur hélicoptères /Ain-Arnat, école supérieure des techniques de l’aéronautique /Dar-El-Beida, école nationale des  techniciens de l’aéronautique /Blida et d’Instruction des Forces Aériennes /Menea/ 4ème RM pour les sous-officiers. La chute de l’URSS et l’absence de techniciens internationaux donna une grande leçon à l’Algérie: à savoir qu’il ne fallait compter désormais que sur les compétences nationales dans l’entraînement et la maintenance du matériel militaire. À cela s’ajoute le vieillissement de la flotte des MiG-21et MIG-23

Nous constatons donc que l’armée algérienne ne s’est mise au professionnalisme qu’en 2003, et qu’avant, elle était un ensemble de corps incorporés dans d’autres corps, sans mode ni méthode. Comme des bandes armées communiquant par commandement inculte et ayant démontré par ainsi la limite de son intelligence. La preuve, les compétences humaines ne pouvaient eux être achetés, ni commandées L’acquisition des MIG 29, le plus haut des plus hauts avions de chasse Russe ne pouvaient être piloté par des pilotes ayant été formé pour les vielles carcasses dont il fallait se débarrasser . Un Mig-29 algérien s’est écrasé jeudi 7 juillet 2011 à 11h50 à proximité de la Montagne du Lion (20 km à l’Est de la ville d’Oran, 2ème Région Militaire). L’accident a été causé par un problème matériel, L’Algérie a connu pas moins de 6 crashs de ce type d’avions. Le dernier en date  s’etait crashé près d’une ferme dans la région de Sidi Bakhti, commune de Boutlélis le 11 juin 2007. Un troisième avion du même type est tombé au centre-ville de Aïn El Turck, sur une bâtisse de deux étages, le 24 mai 2000, tuant un père de famille et son fils aîné. En 2004, un autre Mig s’est crashé en plein mer, au large de  Aïn EL Turck. Le pilote a été secouru par un pêcheur. Ce qui démontre que les hommes, ces compétences qui ont besoin d’avoir les maitrises, les usages, d’assurer la performance, ont besoin encore d’être formés, recyclés pour être fins prêts.

Dans l’impossibilité d’assurer la formation et le suivi technique, l’AAF a préféré changé les MIG 29 par les SU-30, avions aussi performants, mais pas autant. Malgré les déclarations sur une soi-disons défaillance technique, ce qui ne fut jamais le cas ailleurs chez tous ceux qui ont ces avions, histoire de camoufler l’incompétence, ce que les russes n’ont pas démentis, faisant prévaloir le client roi, même s’il est complètement idiot, qu’à la nécessité de défendre l’image de son avion, dont les performances  n’ont pas besoin d’être prouvés par des pilotes en andropause scientifique.

Le Maroc, a   lancé, avec succès son premier satéllite   sur une orbite circulaire basse à 1000 Km, tiré à partir du cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan le Lundi 10 décembre 2001 à 17h19 GMT. La conception, la construction des sous-systèmes, le montage et l’intégration de l’ensemble de ce satellite baptisé Zarkae Al Yamama par feu SM Hassan II ont été réalisés localement par des chercheurs marocains à cent pour cent .Zarkae Al Yamama est un satellite à défilement c’est à dire qu’il effectue chaque jour quatorze révolutions autour de la terre, dont quatre au-dessus du Maroc, et au cas de besoin fixera l’Algérie en permanence et enverra en temps réel des photos et des  coordonnées de tout mouvement ou de tout déplacement des forces, ce qui constitue une grande révolution dans les données et sur la performance de la compétence marocaine. Les dernières acquisitions peuvent être l’atout majeur pour utiliser cette avancé d’informations reçues en temps réelle de manière compétente et décisive.C’est dans cet ordre que l’acquisition des F-16, ces avions qui seraient particulièrement efficaces dans les « dog-fights » aériens classiques, puisque les 16 F-16 C et les 8 F-16 D-biplace-, dont dispose le Maroc , sont armés de munitions air-air-missiles Amraam, Sidewinter- et d’armements guidés au laser et par GPS. Ils seront également dotés de missiles anti- radar ainsi que de nacelles de désignation Sniper et de reconnaissance longue portée DB-100, ce qui permet donc de donner réponse appropriée à toutes les informations reçues, du champs adverse.

La réception par les Forces Royal Air  du Maroc des  avions F-16  a été particulièrement suivie en Algérie. En effet, le commandant des forces aériennes algériennes, le général Abdelkader Lounès avait chargé une cellule de crise de suivre de près le déroulement de l’arrivée des chasseurs américains sur le sol chérifien et de lui remettre des rapports circonstanciés sur cette opération. Ces éléments devaient  par la suite atterrir sur le bureau du chef d’état-major de l’APN, le général Ahmed Gaïd Salah

Ce qui inquiète l’armée algérienne aujourd’hui, c’est notamment la nature des travaux effectués par les sociétés israélienne spécialisées,  qui augmentent la capacité létale des F-16, ainsi que leur réactivité. De surcroit, le F-16, contrairement aux chasseurs russes Su-30MKA, dérivés des Su-30MKI indiens, que vient d’acheter l’Algérie, a participé efficacement à plusieurs missions dans le monde. Le Maroc dispose ainsi de données réelles sur les capacités de cet avion. Alors que les Sukhoi de l’armée de l’air algérienne- même s’ils sont considérés comme étant également ce qui se fait de mieux dans l’aéronautique militaire- n’ont pas encore été éprouvés en zone de  conflit.

Le Maroc a tout intérêt à devenir plus ferme et intraitable, plus de souplesse, plus de concessions, la guerre ou pas la guerre, le traitement de ce dossier nous revient très cher, autant en finir, au moins les pertes seront définies dans le temps. Et leur coût évalué.

Azzedine Sadki

 

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1 Comment

  1. Ismail
    25/06/2012 at 18:58

    Bonjour à vous. Je suis amené à établir une analyse du secteur d’armement mondial et j aimerai savoir qu’elles sont les pistes à exploiter pour trouver des données pertinents à part ceux du SPIRI. Merci.

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