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MAROC EDUCATION : NECESSITE D’OBJECTIVER LES REFORMES

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         MAROC EDUCATION : NECESSITE D’OBJECTIVER LES REFORMES

         Dans la quasi-totalité des actions éducatives, il importe toujours, et avant tout, de respecter rigoureusement les engagements scientifiquement tenus par le département de tutelle.

La première préoccupation qui devrait faire l’objet d’une analyse approfondie consiste à recueillir des éléments de réponse à la panoplie de questions qui dérangent objectivement. Comme il importe de situer les points de lacunes, à travers l’ensemble de l’édifice de l’Education Nationale.

A titre strictement indicatif, l’une des approches de réflexion ciblée sur un travail de recherche épistémologique, car c’en est une, qu’il importe absolument de récuser, c’est de considérer des lacunes comme étant scientifiquement prouvées.

Le défaut majeur d’un quelconque diagnostic réside dans le fait d’adopter une démarche verticale, se permettant de se  positionner au sommet de la pyramide et de minimiser, de dénigrer, tout ce qui se fait au niveau de la base, c’est-à-dire la classe, vu qu’elle représente le point de tout aboutissement de toutes les actions conçues, planifiées,  entreprises, évaluées, par les différents partenaires, sur tous les plans.

Qu’est-ce qui justifie donc, et légitime, le recours à tel ou tel type de réforme ? Ne l’oublions pas : réformer n’est ni transformer, ni laisser le statuquo. Ce qui  signifie que tout se joue entre ces deux   points de repère.

Ce serait dangereux et injuste de prétendre croire que tous les problèmes dont souffre l’Education Nationale se situent au bas de l’édifice éducatif ! Il suffit de consulter des travaux réalisés par différentes commissions, pour constater que ce qui compte impérativement, c’est de dresser une sorte de bilan susceptible de servir de carte de route pour la programmation des actions de réformes ultérieures.

Sans se lancer sur les traces de « la chasse aux sorcières », car ce serait à la fois insensé et trop prétentieux, nous pensons sous toute réserve, qu’il conviendrait de voir du côté de la gestion centrale du système de pilotage des macro-actions qui persistent à interférer dans les systèmes régionaux et provinciaux.

Ce serait trop beau de parler d’autonomisation des établissements scolaires, alors que ce n’est pas encore le cas, au niveau régional et au niveau local, sachant que le processus d’autonomisation est un tout indissociable, dans un esprit de complémentarité dynamique, grâce aux synergies engendrées avant, pendant, après la réalisation des actions.

Ne cherchant nullement à biaiser « la vérité » , ni à la contourner, j’estime avec une conviction inébranlable que  le maillon de la chaîne qui gagnerait indubitablement à être davantage huilé, dans un premier temps, puis entièrement et intégralement revu dans un deuxième temps, c’est surtout le type adopté de système de pilotage des AREF par le département central du MEN./.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

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