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CES : pour plus de développement économique et social du Royaume

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Tout
le monde s’accorde à constater que le Maroc fournit des efforts
louables en matière d’investissements que ce soit au niveau national
(chantiers ouverts en interne), ou au niveau international (présence
sur l’international, drainer des IDE). Le Maroc fait ainsi de
l’investissement un des leviers majeurs de lutte contre le chômage et
de développement (mise en place des CRI, création d’une agence pour le
développement des investissements, programme MOUKAWALATI,
multiplication des incubateurs de projets innovants, réduction du
capital minimum de la SARL à 10 000 DH, etc.). L’investissement sert à
mettre l’économie en marche, à créer de l’emploi, à créer de la valeur
ajoutée et donc renforcer le PIB de la nation. Cependant, dans un
environnement mondial en crise, le Maroc veut maintenir le rythme des
investissements (chantiers ouverts), en reprenant la main là où les
investisseurs étrangers n’ont pu continuer, et de prospecter de
nouveaux investisseurs internationaux pour palier à la diminution des
IDE en 2008 à cause justement de cette crise mondiale. Cette dernière
nous a permis de voir que la course vers le gain financier a entraîné
l’échec, le blocage et la faillite du système financier mondial. On ne
peut faire de l’économique sans prendre en considération le volet
social, car cela créera une fracture sociale et on aura un pays à deux
vitesses ou à deux visages. Ne faire que du social, sans
investissements économiques qu’ils soient publics ou privés, n’est pas
raisonnable.

L’économique et le social sont si liés qu’il faudrait les
mener de front. Après avoir noté que l’investissement est aussi un
moteur du développement social, on a alors parlé d’investissement
socialement responsable. Mais force est de constater que le Maroc a
encore du chemin  à
parcourir et peut mieux faire. Notamment en matière de la bonne
gouvernance au niveau territoriale ou régionale, car on a beau attirer
des investisseurs, s’ils  ne trouvent le climat des
affaires pas favorable, ils partiront. Le Maroc, état des institutions,
est passé alors vers la création de son Conseil Economique et Social
(CES), institution consultative en matière d’orientation économique et
sociale du pays.

La Maroc veut avoir son CES, non pas parce que des
pays développés en ont, mais parce qu’il est conscient et convaincu de
l’intérêt d’une telle institution, qui a pour vocation d’être une force
de proposition en matières économique et sociale. Ce conseil, organe
consultatif, pourra étudier notamment les questions concernant
l’emploi, l’émigration, la fracture sociale et celle numérique, le
dialogue social, etc. Faire de l’économique et du social en même temps,
c’est aider les populations à se prendre en charge, et à prendre leur
destinée en main en les aidant à se lancer dans des Activités
Génératrices de Revenus (l’expérience réussie des AGR de l’INDH est un
modèle à maintenir et à développer). Par la suite, on notera que la
gouvernance locale n’a pas droit à l’erreur, ni de s’écarter de la
vision globale du développement harmonieux entre l’économique et le
social. En claire, le CES est un nouveau outil institutionnel au
service de la bonne gouvernance. Sa création va permettre au Maroc de
franchir un pas en avant vers un développement socio-économique
équilibré et une harmonie entre l’augmentation des richesses
économiques et la réduction des inégalités sociales, conformément auw
grandes orientations du souverain..

 

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