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Le HCEFLCD la Journée Mondiale de Lutte Contre la Désertification et la Sècheresse sous le thème : « Construisons l’avenir ensemble »

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En célébration de la Journée Mondiale de lutte contre la désertification du 17 juin placée cette année sous le thème « Construisons l’avenir ensemble » ; le Haut Commissariat chargé des Eaux et Forets et de la Lutte contre la désertification à l’instar de la communauté internationale a commémoré la Journée en organisant une table ronde de haut niveau Lundi 24 juin dernier à Rabat sous la thématique de : « 25 ans de mise en œuvre de la Convention et au-delà ».
Cet évènement, qui a réuni des experts de renommés dans le domaine de la gestion des ressources naturelles, des scientifiques éminents et des représentants d’organismes internationaux, a été une occasion pour dresser le bilan des réalisations du Maroc 25 ans après la ratification de la convention des nations unies pour la lutte contre la désertification, et pour décrire les enjeux du développement durable dans le nouveau modèle de développement du pays.
Cette table ronde a été animé par Mrs Abdellah LAOUINA, Professeur de géographie à l’Université Mohammed V de Rabat, Reda CHAMI, Président du Conseil Economique, Social et Environnemental, Michael GAJO le Représentant de la GIZ au Maroc, Mohamed TOZI, Sociologue et professeur en Science Politique à l’université Hassan II de Casablanca et Professeur Moulay Mustapha ENNAJI, enseignant chercheur, historien à la Faculté des Sciences et Techniques de Mohammedia en plus de Mr Abdeladim LHAFI, le Haut-Commissaire aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification et Président de l’Observatoire du Sahara et du Sahel.
Ce panel de haut niveau a relevé les limites des modèles de développement, basés sur une conception illimitée des ressources, se caractérisant notamment par la surexploitation, voire la destruction – parfois irréversible – du capital écologique.
Les panélistes ont débattu de la refonte des modèles de développement, afin qu’ils soient écologiquement soutenables et socialement justes, notamment via l’émergence d’une économie créatrice de richesses et sobre en termes de ressources naturelles et d’énergie en plaçant l’aspect social au cœur du développement, dans une vision respectueuse des équilibres des écosystèmes naturels.
L’économie Sociale et Solidaire constitue une voie possible pour l’inclusion en lieu et place des aspects caritatifs en raison de son caractère inclusif et réducteur des inégalités. La finalité de ce mode de croissance est de permettre une utilisation responsable des ressources et de développer des filières équilibrées à travers le commerce équitable, la labélisation et l’exploitation certifiée et désirable des ressources.
Aussi, une attention particulière a été accordée aux ressources en eau, au sol et au couvert végétal qui constituent les éléments clefs des enjeux actuels et futurs, pour la recherche d’équilibre dans la limite qu’offre la résilience des écosystèmes.
Dans un deuxième panel organisé à cette occasion, le point a été mis sur la mise en exergue de l’ancrage du Plan d’action national pour la lutte contre la désertification (PANLCD) au nouveau modèle de développement du pays qui s’est fixé, comme clé de voûte, le respect et la promotion des droits humains fondamentaux, entendus au sens le plus large, économique, social, culturel et environnemental, ainsi que la présentation des résultats d’un projet, cofinancé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et le Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification (HCEFLCD) en partenariat avec L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture ( FAO), se rapportant à la gestion durable des terres(GDT) mis en œuvre au niveau de la région de Sous-Massa
Le PANLCD, tel qu’il a été conçu, s’inscrit pleinement dans le nouveau modèle de développement prôné, eu égard à sa vision de durabilité écologique, d’équité sociale et son positionnement à la hauteur des exigences constitutionnelles et des engagements solennellement pris par notre pays en faveur de la protection de l’environnement et du développement inclusif et durable, tout en répondant aux prérequis de la régionalisation avancée.
Le PANLCD préconise une vision et des processus qui sont plus participatifs, plus inclusifs et adossés à une gouvernance responsable.
L’événement a connu une participation importante des parties prenantes et partenaires œuvrant dans le domaine de la gestion durable des terres (GDT) aux niveaux national, régional et international : Départements ministériels, Instituts de recherche, société civile, organisations régionales et internationales.
Mohammed Drihem

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